Petite Histoire de France Petite Histoire de France destinée à inculquer aux plus jeunes l’amour de notre civilisation et à graver en leur mémoire héros et événements majeurs Petite Histoire de France La Grande Guerre(Chapitre 40) À la fin du mois de juillet 1914, l’ambassadeur d’Allemagne à Paris avertit le gouvernement français qu’il lui ferait la guerre si la France restait fidèle à l’alliance russe. À la vérité, l’Allemagne cherchait un prétexte quelconque, et c’était bien la France qu’elle avait l’intention d’attaquer. On négociait encore, lorsque Guillaume II (…) Publié le mardi 17 avril 2018, par Redaction Entièrement recomposé et agrémenté de 60 lithographies et dessins en couleur, l'ouvrage Petite Histoire de France, œuvre de Jacques Bainville parue pour la première fois en 1928, est un album vivant : le plus grand roman d'aventures jamais conté, celui de vingt siècles d'une Histoire de France riche et truculente ! Est-il vrai qu'il faille enseigner l'histoire aux enfants sans qu'ils la comprennent et de façon à meubler leur mémoire de quelques dates et de quelques événements ? C'est extrêmement douteux. On ne s'y prendrait pas autrement si l'on voulait tuer l'intérêt. En tout cas, un âge vient, et très vite, où l'on a besoin d'un fil conducteur, où l'on soupçonne que les hommes d'autrefois ressemblaient à ceux d'aujourd'hui et que leurs actions avaient des motifs pareils aux nôtres, écrivait Jacques Bainville (1879-1936) dans son Histoire de France, parue en 1924 et devenue une œuvre de référence. Quatre ans plus tard, soucieux de transmettre notre Histoire aux plus jeunes, celui auquel elle inspirait de l'ennui lorsqu'il était au collège et qui sera élu en 1935 à l'Académie française, publiait une Petite Histoire de France limpide, chronologique, amusante, se dégustant comme une histoire, destinée à inculquer aux enfants l'amour de notre civilisation et à graver en leur mémoire le nom des rois ayant façonné la France, tissée des événements majeurs et des grandes batailles, théâtres des hauts faits de nos héros nationaux. Si certains détails ont depuis été infirmés - moustaches des Gaulois, barbe de Charlemagne, mots historiques célèbres dont certains ne furent pas prononcés -, l'œuvre de Jacques Bainville n'en constitue pas moins une incontournable et profitable mosaïque historique où l'on côtoie tour à tour Vercingétorix, sainte Geneviève, Clovis, Charlemagne, Hugues Capet, Saint-Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV, Louis XVI, Napoléon... s'achevant en 1920, au lendemain de la Première Guerre mondiale : un voyage dans le temps et au cœur de notre patrimoine national. Entièrement recomposé et agrémenté de 60 lithographies et dessins en couleur empruntés pour la plupart aux illustrateurs célèbres des XIXe et XXe siècles, le tout formant un album vivant, le texte de Bainville, s'adressant préférentiellement à un public jeune, gagnera néanmoins à être lu par les adultes qui y trouveront matière à apprendre ou à se remémorer certains points-clés de notre passé. Car, blottis au sein du plus grand roman d'aventures jamais conté, vingt siècles d'une Histoire de France riche et truculente les attendent. Vercingétorix et Jules César (Chapitre 1) Il y a bien, bien longtemps, dans un temps si lointain que les arrière-grands-parents de nos arrière-grands-parents n’ont pas pu le connaître, notre pays s’appelait la Gaule. Il était couvert (…) Attila (Chapitre 2) Dans la suite, les Gaulois tentèrent plusieurs fois de se révolter, mais ce fut inutilement. Un certain Sabinus voulut recommencer ce qu’avait fait Vercingétorix. Il ne fut pas plus heureux. Son (…) Clovis et les Francs (Chapitre 3) Les Francs, qui venaient de s’allier aux Gallo-Romains pour chasser Attila et ses horribles diables noirs, étaient aussi des Barbares, mais beaucoup moins méchants que les autres. Ils habitaient (…) Les Rois fainéants (Chapitre 4) À sa mort, ses fils se partagèrent son royaume. C’était une mauvaise habitude qu’avaient gardée les Francs, car un pays ne se partage pas comme un champ. De plus, ils étaient très jaloux les uns (…) Charles Martel et Pépin le Bref (Chapitre 5) Il fallait bien tout de même que quelqu’un commandât. Et, dans la partie de la France qui se nommait l’Austrasie, il y avait un maire du palais, obéi et réputé, de la famille duquel allaient (…) Charlemagne l'empereur à la barbe fleurie (Chapitre 6) Quand Charles parut, tous les barbares et tous les ennemis de la France tremblèrent. Il battit les Avars, qui étaient des sortes de Huns, et il enleva la couronne de fer au roi des Lombards qui (…) Robert le Fort (Chapitre 7) De même que les descendants de Clovis, les héritiers de Charlemagne ne furent pas dignes de leur ancêtre, et ils perdirent l’empire que celui-ci leur avait laissé. Le fils de Charles le Grand (…) Hugues Capet (Chapitre 8) Les Capétiens avaient trois grandes qualités par lesquelles ils étaient bien français. D’abord ils étaient braves. Ensuite ils étaient honnêtes et sincères. Enfin leur bravoure et leur loyauté ne (…) Les seigneurs féodaux (Chapitre 9) Nous allons maintenant revenir un peu en arrière pour comprendre ce qui se passait en France dans ce temps-là, c’est-à-dire depuis que Charlemagne était mort. Vous imaginez combien les gens (…) Le pieux Robert (Chapitre 10) Mais le roi était encore bien faible lui-même. Nous avons vu que son duché de France, dont Paris était la capitale, était un bien petit royaume et ne comptait pas beaucoup de grandes villes. Même (…) Les croisades (Chapitre 11) Ce fut un grand enthousiasme dans toute l’Europe chrétienne lorsque la croisade contre les Infidèles, c’est-à-dire les Musulmans et les Sarrasins, commença d’être prêchée. En France, un moine, (…) Guillaume le Conquérant. Les Communes (Chapitre 12) Le roi Philippe Ier n’était pas allé à la croisade. Il devait rester en France pour garder le royaume. Car il venait de se produire un très grand événement. Peut-être avez-vous déjà remarqué que, (…) La bataille de Bouvines (Chapitre 13) Il vint par bonheur un grand roi, Philippe Auguste, car beaucoup d’ennemis menaçaient la France. Il faisait rude guerre aux Anglais qui avaient alors de très méchants rois et il leur reprit autant (…) Saint Louis (Chapitre 14) Louis VIII, qui succéda à Philippe Auguste, reprit encore aux Anglais quelques provinces. Mais il mourut trop jeune, laissant un fils qui avait à peine onze ans. Ce fils devait être une des plus (…) Philippe le Bel (Chapitre 15) Cependant, en ce temps-là, le roi de France Philippe le Bel trouvait toujours sur son chemin ou bien l’empereur d’Allemagne ou bien le roi d’Angleterre, qui voulaient l’empêcher d’achever son (…) La guerre de Cent Ans (Chapitre 16) Depuis Hugues Capet, tous nos rois s’étaient succédé de père en fils. La règle était que les femmes ne régnaient pas, d’après une loi nommée la loi salique. Et quand le roi n’avait pas de fils, la (…) La folie de Charles VI (Chapitre 17) Malheureusement, son fils était encore plus jeune qu’il ne l’était lui-même quand Étienne Marcel avait soulevé les Parisiens. Charles VI n’avait que douze ans et, en attendant qu’il fût majeur, (…) Jeanne d'Arc (Chapitre 18) Il y avait en ce temps-là, au village de Domremy, tout près de la frontière de Lorraine, un pauvre laboureur qui s’appelait Jacques d’Arc et qui avait plusieurs enfants. Sa fille Jeanne était (…) Louis XI (Chapitre 19) Les Anglais qui avaient dit, après le supplice de Rouen, qu’ils étaient perdus, ne se trompaient pas. Les Français que Jeanne d’Arc avait conduits à la victoire furent saisis de fureur et (…) Charles VIII et Louis XII (Chapitre 20) À père avare, enfant prodigue. Charles VIII ne ressemblait pas à son père. Il ne rêvait que lointaines chevauchées et actions d’éclat. Et puis, on aurait dit que les Français de ce temps-là (…) François Ier et Charles Quint (Chapitre 21) Le roi qui vint ensuite s’appelait François Ier. Il était beau, brave, noble de manières, le roi des gentilshommes et un gentilhomme roi. Il avait l’amour de la gloire et de la grandeur, et il (…) Henri II (Chapitre 22) Avec Charles Quint, il pouvait y avoir une trêve, mais point de vraie paix. Le fils de François Ier, Henri II, ne tarda pas à s’apercevoir que l’orgueilleux empereur ne renonçait pas à démembrer (…) Les guerres de Religion (Chapitre 23) Jusqu’alors il n’y avait eu qu’une seule religion. Ce fut une grande nouveauté lorsque des Français devinrent protestants à la suite de Calvin, d’où le nom de Calvinistes. On n’y fit pas grande (…) Henri IV (Chapitre 24) Henri de Bourbon était bien roi, mais toute une partie de la France ne le reconnaissait pas et se fût fait hacher plutôt que d’accepter un roi protestant. Il fallut donc que Henri IV conquît son (…) Louis XIII et Richelieu (Chapitre 25) Henri IV était mort trop tôt, car son fils, Louis XIII, n’avait que neuf ans. Et il n’y avait pas assez longtemps que l’ordre était rétabli dans le royaume pour que tout le monde consentît à obéir (…) Mazarin et la Fronde (Chapitre 26) Cette fois encore, le roi était un enfant. Mais cet enfant devait être le grand roi Louis XIV. Et sa mère Anne d’Autriche devint régente. Et, comme sous toutes les régences, il y eut des troubles (…) Louis XIV (Chapitre 27) Lorsque, très jeune encore, Louis XIV était rentré à Paris, après la Fronde, il était un jour apparu en costume de chasse et un fouet à la main dans la salle des séances du Parlement, et, là, il (…) La Régence (Chapitre 28) Le duc d’Orléans gouverna, en attendant que le jeune roi fût majeur. Et le Régent s’appliqua surtout à conserver la paix. C’est pourquoi, l’Angleterre ayant été notre principale ennemie, il (…) Louis XV (Chapitre 29) On a l’habitude de dire beaucoup de mal de Louis XV. On lui reproche d’avoir été indolent, d’avoir aimé les plaisirs et de s’être laissé conduire par des favoris et des favorites. Tout de même, (…) Louis XVI (Chapitre 30) Lorsque Louis XV mourut, il y avait beaucoup de mécontents et l’on frondait beaucoup, mais avec des livres et des pièces de théâtre. On se plaignait de tout, du gouvernement, des guerres, des (…) La Révolution (Chapitre 31) Tout alla d’abord très bien. On était dans l’enthousiasme. On croyait que la France allait être plus heureuse qu’elle n’avait jamais été, et personne n’en voulait à Louis XVI. Mais bientôt le (…) La Terreur (Chapitre 32) Il ne fallut pas combattre seulement l’empereur d’Autriche. Le roi de Prusse se dit que, le désordre s’étant mis en France, il lui serait facile de battre les Français et de leur prendre quelques (…) Le général Bonaparte (Chapitre 33) Dans la Corse que Louis XV nous avait donnée trente ans plus tôt, il était né un enfant, Napoléon Bonaparte, dont la destinée serait merveilleuse et qui remplirait le monde de son nom. Sa famille (…) Napoléon Ier (Chapitre 34) Il est malheureux qu’à ce moment-là Napoléon Ier ait souillé sa mémoire par un crime. Mais il avait été appelé au pouvoir par des révolutionnaires qui avaient voté la mort de Louis XVI. Lui-même (…) Louis XVIII et Charles X (Chapitre 35) La Révolution avait eu besoin de Napoléon pour sauver la France, et Napoléon ne l’avait pas sauvée. Alors il ne restait plus qu’à rappeler les Bourbons et à rétablir la royauté. Louis XVII étant (…) Louis-Philippe (Chapitre 36) Il fut remplacé par son cousin, le duc d’Orléans, qui devint roi sous le nom de Louis-Philippe et qui reprit le drapeau tricolore, tandis que Louis XVIII et Charles X avaient eu le drapeau blanc. (…) Napoléon III (Chapitre 37) D’abord président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte devint empereur sous le nom de Napoléon III. Et le second Empire commença aussi bien que le premier. Les Français, qui aimaient la (…) La guerre de 1870 (Chapitre 38) Après le désastre de Sedan, la France fut envahie. Des légions d’Allemands chaussés de lourdes bottes et coiffés de casques à pointe avancèrent de tous côtés pour s’emparer de Paris. La grande (…) La troisième République (Chapitre 39) Comme l’Empire de Napoléon III était tombé, il fallait choisir pour la France un nouveau gouvernement. Serait-ce la monarchie avec Henri V ou la République ? À l’Assemblée nationale de 1871, les (…) La Grande Guerre (Chapitre 40) À la fin du mois de juillet 1914, l’ambassadeur d’Allemagne à Paris avertit le gouvernement français qu’il lui ferait la guerre si la France restait fidèle à l’alliance russe. À la vérité, (…)