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Papes (chronologie et portraits). Église catholique, souverains pontifes. Histoire pontificale

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Papes
Notices biographiques des papes. Les événements marquants de l’histoire des souverains pontifes. Portraits des occupants du saint-siège.
Papes
 
Saint Symmaque, fils de Fortuné, était né dans le village de Simagia, diocèse d’Oristagno, en Sardaigne, et diacre-cardinal créé par saint Félix III. Il fut élu pontife le 22 novembre 498, quelques jours après la mort d’Anastase II son prédécesseur. Ce même jour, Festus, sénateur romain, corrompu à force d’argent, fit élire antipape Laurent, archiprêtre, du (...)
Publié le mardi 16 août 2016, par Redaction
 
 
Le pape, ou souverain pontife, premier vicaire de Jésus-Christ, est le chef visible des successeurs des apôtres et de l'église de Dieu. Depuis que la munificence des souverains a doté l'Église de biens temporels et a conféré des états au pape, on distingue dans la personne le souverain des provinces qui constituent le patrimoine du chef de l'Église, et le représentant de Jésus-Christ.

En qualité de souverain, le pape jouit et doit jouir de tous les droits de la souveraineté, et, en qualité de représentant, ou de premier vicaire de Jésus-Christ, il est le chef du clergé, et le chef spirituel des chrétiens. Le pape est, pour les catholiques, le successeur immédiat de l'apôtre à qui Jésus-Christ a dit : « Sur cette pierre, je fonderai mon église. » Cette primatie est non seulement dans l'ordre divin, mais encore dans l'ordre naturel. Il est nécessaire au régime de la spiritualité de posséder un chef reconnu. Ce titre ayant été confirmé au pontife du patriarchat de Rome, sa chaire est nécessairement le centre d'union, et celui qui le remplit, l'évêque par excellence. Quant à la juridiction essentielle à cette primatie, elle consiste dans le droit de convoquer les conciles, de l'aveu des souverains qui sont catholiques, de les présider, et de connaître, en dernier ressort, de toutes les affaires particulières concernant la juridiction ecclésiastique.

Le nom de pape signifie père, en grec. Il se donnait autrefois à tous les évêques ; mais, depuis Grégoire VII il a été particulier à l'évêque de Rome, ainsi que le décida ce pontife dans un concile. Toutefois , ce n'est pas tant ce décret que l'usage qui a déterminé à ne donner, en Occident, le nom de pape qu'au seul pontife romain.

L'élection des papes a été différente dans les différens siècles de l'Église. Le peuple et le clergé les élisaient d'abord. Les empereurs romains s'attribuaient le droit de confirmer ces élections. Justinien, et les autres empereurs après lui, exigeaient même une somme d'argent, pour obtenir la confirmation. Constantin IV (668-685) délivra l'Église de celte servitude en 681. Louis le Débonnaire déclara, en 824, par une constitution solennelle, qu'il voulait que l'élection des papes fût libre. Cette liberté, toutefois, reçut des atteintes pendant les désordres des Xe et XIe siècles ; mais, après que le schisme de Pierre de Léon et de Victor IV eut été éteint, tous les cardinaux, réunis sous l'obéissance d'Innocent II et fortifiés des principaux membres du clergé de Rome, acquirent tant d'autorité que, après sa mort, ils firent seuls l'élection du pape Célestin II, en 1143. Le peuple et le reste du clergé ayant enfin cessé d'y prendre aucune part, Honorius III, en 1216, ou, selon d'autres, Grégoire X, en 1274, ordonna que l'élection se fît dans un conclave. On nomme ainsi une partie du palais du Vatican que l'on choisit suivant la diversité des saisons. Il est composé de plusieurs cellules, où les cardinaux sont enfermés pour l'élection. Leurs chambres sont sans cheminées, et les fenêtres en sont murées, à l'exception des panneaux d'en haut. Cet usage a été établi en 1270, pour prévenir les inconvénients arrivés à Viterbe, en 1268 dans l'assemblée des cardinaux, qui furent divisés par tant de factions, qu'ils se séparèrent sans pouvoir être d'accord sur le choix du pape. Les habitants de la ville, instruits du projet qu'avait fait les cardinaux de se retirer sans pourvoir au siège de Rome, les enfermèrent, par le conseil de saint Bonaventure, et ne leur rendirent la liberté qu'après l'élection faite.

L'histoire des papes est liée intimement avec celle de la religion. Les combats qu'ils ont livrés, depuis la naissance de l'Église, aux erreurs qui l'ont déchirée ; leurs disputes, longues et opiniâtres, avec les empereurs d'Occident ; les schismes, que l'ambition des patriarches de Constantinople et des antipapes ont occasionnés, feront toujours regarder cette branche des annales ecclésiastiques comme intéressant également le clergé et les laïques.

Le premier siècle de l'Eglise n'offre aucun concile, proprement dit, à moins qu'on ne donne ce nom à l'assemblée où saint Mathias fut élu ; à celle où l'on établit les Sept-Diacres, l'an 33 ; à celle encore où l'on dispensa les chrétiens de l'observation de la loi judaïque, l'an 51, et à quelques autres de ce genre. Le concile est une assemblée de plusieurs pasteurs de l'Église et de docteurs en théologie. On distingue les conciles généraux, ou oecuméniques, les conciles nationaux, et les conciles provinciaux.

Le concile général ou œcuménique est l'assemblée de tous les évêques de la chrétienté, soit présents, soit convoqués. Le concile national est composé de tous, ou du plus grand nombre des évêques des différentes provinces du royaume. Ils ne peuvent être convoqués sans l'autorisation du souverain. Leurs jugements, en matière de foi, doivent soumettre les fidèles. Les conciles provinciaux sont composés d'un archevêque et des évêques suffrageants. C'est à l'archevêque à en faire la convocation. Leurs décisions cependant, ne pourraient entraîner le même degré d'obéissance due aux conciles nationaux et aux conciles œcuméniques, s'il arrivait qu'on se fondât sur quelque motif apparent, pour contester leurs canons.

Disciple de Jésus-Christ, qu’il rougit d’avoir renié, saint Pierre paraît, et fonde à Rome l’église de son divin maître, dont il devient le successeur immédiat. Certes, si quelque chose est regrettable, (...)
 
Saint Lin, originaire de Volterre, village de Toscane, était fils d’Herculanus, de la famille des Mauri. Quelques auteurs supposent que cette famille est celle qu’on a appelée Morosina à Venise, et (...)
 
Saint Anaclet, Grec né à Athènes, était fils d’Antiochus. Sous saint Pierre il fut diacre, prêtre, et ensuite créé évêque, avant d’être élu pontife. Il termina et dédia à saint Pierre le temple qui fut élevé (...)
 
Clément Ier, Romain et disciple de saint Pierre, dont il reçut l’ordination, suivant le témoignage de Tertullien, succéda, l’an 91, à saint Anaclet. Saint Paul parle de lui avec un vif intérêt dans son (...)
 
Évariste, pape et successeur de saint Clément, l’an 99, marcha sur les traces de son prédécesseur, et mourut saintement, le 26 ou 27 octobre 109. Il serait originaire d’Antioche et fils d’un juif. Il (...)
 
On dit que ce pontife, successeur d’Évariste, fit ses études sous la direction et avec les conseils de Pline le Jeune et de Plutarque. On a attribué à ce pontife deux décrets et trois lettres (...)
 
Ce pontife appartenait à la famille Pastore, lignée sénatoriale. Ce fut lui qui ordonna que les vases saints, c’est-à-dire le calice et la patène, ne seraient touchés que parles ministres sacrés. (...)
 
Successeur de Sixte Ier, Télesphore, né en Grèce, fut forcé de quitter la vie solitaire, qu il avait embrassée, pour prendre à Rome le gouvernement de l’Église : on assure en effet que son père était (...)
 
Hygin, originaire d’Athènes, et fils d’un philosophe dont l’histoire ne nous a point conservé le nom, monta sur le trône de saint Pierre après la mort de Télesphore. Il établit des grades et une (...)
 
Saint Pie Ier naquit à Aquilée, en Italie. A l’exemple de saint Hygin, il condamna les partisans de Cerdon, soutenus par un nouvel hérétique Marcion. « Marcion, dit Fleury, suivant la doctrine de son (...)
 
Anicet, Syrien d’origine, fut élevé sur la chaire de saint Pierre, vers 155, après la mort de Pie Ier. Son pontificat est illustre par les hérésies qu’il eut à combattre, et on doit notamment remarquer (...)
 
Saint Soter, qui, dans le siècle, s’appelait Concordio, était né à Fondi, près de Naples. Tous les critiques ne croient pas à l’authenticité des décrétales publiées sous son nom. Novaes renouvelle ici (...)
 
Eleuthère, Grec natif de Nicopolis — d’autres soutiennent qu’il était Napolitain, né dans la Calabre, sachant que toute cette partie de l’Italie était alors appelée la Grande-Grèce —, d’abord diacre (...)
 
Sous le pontificat de saint Victor, Africain, on s’occupa très particulièrement de la question relative à la Pâque. Il n’y avait toujours d’autre difficulté que de savoir si ce serait le quatorzième jour (...)
 
On veut, suivant Anastase qui a écrit la vie de ce pape, que saint Zéphyrin, Romain, fils d’Abondio, ait ordonné que tous les prêtres habitant avec un évêque fussent présents quand il officierait ; (...)
 
Saint Calixte Ier, fils de Domitien, appartenait à la famille Domitia. Il n’y eut pas de persécution sous ce pontificat ; cependant on compta des martyrs. Il ne faut pas imputer ces malheurs à (...)
 
Saint Urbain Ier, noble romain, baptisa beaucoup de personnes qui appartenaient à la noblesse de Rome, entre autres sainte Cécile et son époux Valérianus. Il ordonna que les vases qui servaient aux (...)
 
Pontien, natif de Rome et fils de Calpurnie, succéda à Urbain Ier. Persécuté sous l’empereur Maximin Ier le Thrace (20 mars 235 - avril 238), il mourut, en 235, dans l’île de Sardaigne où il avait été (...)
 
Antère, Grec que l’on dit né à Pétilia, dans la Calabre (Grande-Grèce), et, suivant d’autres, à Policastro, était fils de Romulus, que l’on croit né en Sardaigne. Ce qu’on sait de plus précis sur saint (...)
 
On dit que les électeurs se décidèrent en la faveur de saint Fabien, fils de Fabius, compté parmi les chanoines réguliers, parce qu’une colombe, après avoir plané sur les têtes de tous les assistants (...)
 
Saint Corneille, prêtre romain, fils de Castin ou Calixte, de la noble famille des Octaves ou des Cornélius, et que plusieurs auteurs placent au nombre des premiers chanoines réguliers, fut créé (...)
 
Lucius, natif de Rome, succéda à Corneille, le 20 octobre 253. Sous les deux papes précédents, Lucius avait été le principal ornement du clergé de Rome ; après la mort de Corneille, il fut jugé le plus (...)
 
Étienne, Romain qui sous saint Corneille et saint Lucius était archidiacre de l’Église de Rome, obtint après eux la puissance des clefs. L’époque à laquelle régna saint Étienne rappelle la terrible et (...)
 
On dit que ce fut Sixte II, originaire d’Athènes, qui ordonna que les corps des apôtres saint Pierre et saint Paul fussent transportés, du lieu où ils reposaient, dans les catacombes, afin qu’ils (...)
 
Saint Denys, né en Calabre, ayant, de simple anachorète qu’il était, été fait prêtre de l’église romaine sous le pape Étienne, fut élu pape après deux ans de vacance du siège épiscopal due à la persécution (...)
 
Saint Félix Ier était Romain et fils de Constantius ; il ordonna — peut-être ne fit-il que confirmer cet usage — que les messes se célébrassent dans les tombeaux des martyrs, appelés alors memorie (...)
 
Saint Eutychlan de Luni, ville aujourd’hui détruite et dont on voit les ruines près de Savone, était fils de Marin ou Martin (les deux noms ont été longtemps à peu près synonymes). Créé pontife l’an (...)
 
Saint Caïus, prêtre de Spalatro, dans la Dalmatie, fils de saint Caïus, prêtre, frère de saint Gabin, oncle de sainte Suzanne, vierge et martyre, et neveu de l’empereur Dioclétien, confirma l’usage qui (...)
 
Saint Marcellin, Romain, fils de Projectus, bénédictin suivant quelques-uns — mais l’ordre de Saint-Benoît n’était pas encore institué —, fut créé pontife en 296. L’Église n’eut jamais plus à souffrir qu’à (...)
 
Après la mort du pape Marcellin en octobre 304, le clergé de Rome gouverna l’Église, sans évêque, l’espace de trois ans et demi. Mais après ce temps, on résolut de se mettre sous la conduite d’un saint (...)
 
Saint Eusèbe de Cassano en Calabre, fils d’un médecin et d’abord médecin lui-même, succéda à Marcel le 18 avril 309 et mourut le 17 août de la même année. On lui désigna plusieurs traditori (traîtres) qui (...)
 
Melchiade ou Miltiade, était originaire d’Afrique. Il fut élu pape après Eusèbe, en 311, après deux années de vacance du siège épiscopal. Il eut le bonheur de voir, durant son pontificat, la religion (...)
 
Sylvestre Ier, successeur de Melchiade, envoya des députés au concile d’Arles pour l’affaire des donatistes, et en tint lui-même plusieurs à Rome. Sylvestre eut la consolation de trouver, dans la (...)
 
Natif de Rome, Marc, avant de devenir pape, avait été désigné par Constantin comme un des juges de l’hérésiarque Donat ; il y a donc lieu de penser que déjà ce prêtre était renommé par son esprit de (...)
 
Jules Ier, citoyen romain et diacre de l’Église, fut élu en 337 et convoqua le concile de Sardique (actuelle Sofia). Il fit tous ses efforts pour rappeler les Ariens à leur devoir et pour apaiser la (...)
 
Libère, Romain, fut élu après avoir soutenu saint Athanase contre les Ariens. La Vierge lui apparut dans un songe dans la nuit du 4 et du 5 août, lui demandant de construire une chapelle. La même (...)
 
Diacre de Rome, il fut mis en 355 par les ariens à la place de Libère, exilé. En effet, lorsque l’empereur Constance eut banni Libère, il ordonna au clergé et au peuple de Rome de se choisir un nouveau (...)
 
Damase Ier, Espagnol d’origine et diacre de l’église romaine, se rendit recommandable par sa piété et par sa doctrine. Le pape Libère l’avait fait son vicaire, et il lui succéda. Une partie du clergé (...)
 
Originaire de Rome, fils de Tiburce, prêtre-cardinal du titre de Sainte-Pudenziane in pastore ou, comme disent d’autres auteurs, diacre-cardinal créé par Damase, il fut élu le 12 janvier 385, en (...)
 
Romain et fils de Maximus, Anastase Ier succéda à Sirice dans le souverain pontificat en 399. Il illustra son règne par la réconciliation de l’église d’Orient avec l’église d’Occident ; il anathématisa (...)
 
Ce pape dut sa canonisation à son zèle pour l’agrandissement de l’église romaine. Il eut à soutenir de violents débats avec les patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem, et encore avec le (...)
 
Fait prêtre par saint Innocent Ier, Zosime était, suivant les uns, Grec, né à Césarée de Cappadoce, et, suivant d’autres, né à Rieti, ou plutôt à Reazio, aujourd’hui Mesuraca, en Calabre. Il fut le premier (...)
 
Romain de naissance fait prêtre-cardinal par saint Damase et fils de Jucundus, Boniface était un personnage bon, humble et zélé. Il allait être proclamé pontife et n’acceptait pas volontiers cette (...)
 
Saint Célestin, Romain, diacre-cardinal créé par Innocent er, était fils de Priscus, et parent très proche de l’empereur Valentinien. Ayant su que, dans la province de Narbonne il s’élevait quelques (...)
 
La nomination de Sixte III, prêtre de l’Église romaine, se fit d’un consentement unanime, et même en présence de deux évêques orientaux. Quatorze ans plus tôt, cependant qu’il n’était encore que (...)
 
Au moment de la mort de son prédécesseur Sixte III, Léon, créé cardinal-diacre par le pape saint Zosime, se trouvait absent de Rome parce qu’il avait été envoyé dans les Gaules par le sénat pour rétablir (...)
 
Saint Hilaire, de Cagliari en Sardaigne, fils de Crispin, diacre-cardinal nommé par saint Zosime et légat de Léon au concile de Chalcédoine, fut créé le 12 novembre 461 et consacré pontife le 17. En (...)
 
Saint Simplicius, de Tivoli, ville située dans l’État de l’Église, près de Rome, était fils de Castinus. Avec cette même constance héréditaire qu’avaient montrée ses prédécesseurs Léon Ier et Hilaire, il (...)
 
Saint Félix III, Romain, bisaïeul de saint Grégoire-le-Grand et fils de Félix, prêtre-cardinal du titre des saints Nérée et Achillée, appartenait à la famille Anicia, la plus puissante, la plus riche, la (...)
 
Saint Gélase, Romain, comme il le dit lui-même, et non pas Africain comme cela a été affirmé par erreur, était fils de Valérius, et fut créé pape le 2 mars 492, au lendemain de la mort de Félix III. (...)
 
Saint Anastase II était Romain et né dans le Vicolo Capostoro, sur l’Esquilin. Consulté sur les baptêmes donnés pendant la vie d’Acacius, ce pape répondit que les baptêmes et les ordres conférés par un (...)
 
Saint Symmaque, fils de Fortuné, était né dans le village de Simagia, diocèse d’Oristagno, en Sardaigne, et diacre-cardinal créé par saint Félix III. Il fut élu pontife le 22 novembre 498, quelques jours (...)