Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 19 mars DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Le luthier et le cryptographe : livres de compte codés

Vous êtes ici : Accueil > Patrimoine : Savoir-faire > Luthier (Le) et le cryptographe : (...)
Patrimoine : Savoir-faire
Richesses du patrimoine de France : savoir-faire, métiers rares et artisanaux, métiers d’art, activités pittoresques et/ou insolites
Luthier (Le) et le cryptographe :
livres de compte codés
(Source : CNRS)
Publié / Mis à jour le mardi 20 février 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Le code secret des luthiers a enfin été percé ! Pendant des siècles, certains luthiers cryptaient des informations dans leurs livres de compte afin de cacher leurs marges à leurs clients. Le conservateur du Musée de la musique, à Paris, a confié ces documents énigmatiques à un spécialiste de la cryptographie afin de mieux connaître les pratiques commerciales de la profession.

C’est une partie de l’histoire de la musique qui dort depuis près de 200 ans dans ces trois registres : des pages jaunies par le temps, porteuses d’un secret bien gardé. Certaines des informations qu’elles contiennent sont codées. Un conservateur du Musée de la musique à Paris, Jean-Philippe Echard, a voulu en savoir un peu plus sur cette étonnante pratique. Ces registres ont été tenus par les successeurs de Nicolas Lupot, un très grand luthier parisien qui a fondé son atelier en 1795 à Paris, et est mort en 1824.

Pendant près d’un siècle, chaque opération comptable est notée dans le registre : plus de 2500 instruments y sont répertoriés, essentiellement des violons, achetés par des luthiers et revendus à une clientèle de musiciens. Pour chaque instrument, les registres contiennent quatre prix : le prix auquel les luthiers ont acheté l’instrument, le prix auquel ils souhaitent le vendre, le prix de vente réel lorsque le client s’est présenté, et le prix de réserve, prix en dessous duquel les luthiers ne veulent pas descendre.

Mais les luthiers ont pris le soin de coder certains de ces prix pour les garder confidentiels. Cacher les prix des violons est probablement destiné à mieux négocier avec les clients. Près de 200 ans plus tard, ces données sont précieuses pour les historiens de la musique : si on déchiffre le code secret, on lève le voile sur une partie de l’activité et de la valeur de ces instruments. On peut comprendre les marges et les pratiques commerciales de l’atelier. Pour percer ce code, Jean-Philippe Echard fait appel à Pierrick Gaudry, cryptographe.

Rémi Pin
CNRS

Accédez à l’article source


Pour consulter la vidéo
CLIQUEZ sur le lecteur

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !