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25 mai 1781 : réquisitoire contre l’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes

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25 mai 1781 : réquisitoire contre
l’Histoire philosophique et politique des
établissements et du commerce
des Européens dans les deux Indes
Publié / Mis à jour le vendredi 24 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La grand’chambre et les tournelles assemblées, Séguier, avocat-général, fait un réquisitoire contre l’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, par Guillaume-Thomas Raynal, imprimée à Genève.

En conséquence, la cour ordonne que « ledit imprimé sera lacéré et brûlé en la cour du palais, comme impie, blasphématoire, séditieux, tendant à soulever les peuples contre l’autorité souveraine, et à renverser les principes fondamentaux de l’ordre civil. »

La cour lança en même temps un décret de prise-de-corps contre Guillaume-Thomas Raynal, dont le nom et le portrait étaient à la tête de l’ouvrage. Il fallut que ce fut le roi lui-même qui excitât le zèle des magistrats. L’ouvrage était déjà répandu dans Paris, lorsque le roi en ayant lu un volume placé à dessein sur sa table envoya chercher le Garde des Sceaux, et lui fit des reproches de ce qu’il laissait pénétrer en France un ouvrage aussi condamnable. « Je sais de bonne part, ajouta le roi, que vous avez souscrit pour un exemplaire, ainsi que M. de Vergennes, et je suis surpris que des personnages religieux veuillent avoir un pareil livre dans leur bibliothèque. »

Le Garde des Sceaux alla sur-le-champ chez le ministre des affaires étrangères pour solliciter auprès de la république de Genève l’interdiction de l’ouvrage dans tout son ressort. Le roi qui avait lu sur le frontispice de l’ouvrage : imprimé à Genève, ne savait pas qu’on l’avait imprimé à Lyon. Il ne savait pas non plus que l’abbé Raynal demeurant alors chez M. Pause, fermier-général à Courbevoie, avait été prévenu par Séguier du réquisitoire que l’avocat-général allait faire contre lui, et que ce réquisitoire ne fut fait que lorsque l’abbé Raynal ne pourrait plus être atteint par le décret de prise-de-corps.

L’ouvrage fut lacéré et brûlé le 29 mai suivant.

 
 
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