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Il n'est si petit buisson qui ne porte ombre. Origine, signification proverbe, expression populaire. Dictionnaire locutions

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Expressions, Proverbes
Proverbes et expressions populaires d’usage courant : origine, signification d’expressions proverbiales de la langue française
Il n’est si petit buisson
qui ne porte ombre
Publié / Mis à jour le vendredi 26 janvier 2024, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Il n’est point de petit ennemi

La Fontaine a expliqué très ingénieusement, dans une de ses plus spirituelles fables, comment on a souvent besoin d’un plus petit que soi. Le proverbe qui dit qu’il n’est point de petit ennemi, dit tout aussi vrai. Il ne faut dédaigner aucune amitié ni aucune inimitié, si petite qu’elle soit.

La moindre amitié peut nous être d’une immense utilité quelque jour ; et l’ennemi que nous craignons le moins, peut tenir peut-être notre vie en ses mains, selon le caprice des vicissitudes humaines. Enfin, pour parler comme le proverbe — et cette allégorie est charmante —, il n’est si petit buisson qui ne porte ombre.

 L'épine fut moins dédaigneuse : ce rebut de la nature accepta de commander aux autres plantes
L’épine fut moins dédaigneuse : ce rebut de la nature
accepta de commander aux autres plantes. © Crédit illustration : Araghorn

Écoutons l’apologue que Jonathan raconta au peuple de Sichem : « Les arbres, s’étant assemblés pour élire un roi, offrirent d’abord la royauté à l’olivier, qui la refusa, alléguant pour raison qu’il ne pouvait négliger la tâche qu’il avait reçue de Dieu de l’honorer, pour monter sur le trône et régner sur les plantes. À son refus, le sceptre fut offert au figuier qui ne voulut pas non plus l’accepter, disant qu’il ne voulait pas échanger la douceur de son fruit pour l’éclat du diadème.

« On s’adressa à la vigne, qui ne fit pas plus de cas des grandeurs, leur préférant la production du nectar qui réjouit les hommes. L’épine fut moins dédaigneuse : ce rebut de la nature accepta de commander aux autres plantes et fit depuis courber sous sa couronne tyrannique les cèdres du Liban et tous les arbres les plus altiers. Elle leur offrit l’ombrage qu’elle ne pouvait leur donner, pour les convier à s’approcher d’elle et pour leur faire éprouver plus cruellement ses piqûres. »

Cet apologue est bien l’image de ceux qui, sortis des rangs les plus infimes de la société, se trouvent élevés en puissance, ou même qui, sans changer d’état, profitent bassement de l’occasion de faire éclater leurs haines et leurs ressentiments.

 
 
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