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12 juillet 1429 : mort de Jean de Gerson, docteur en théologie

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12 juillet 1429 : mort de Jean de Gerson,
docteur en théologie
Publié / Mis à jour le mercredi 11 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Né le 13 décembre 1363, Jean Charlier de Gerson, chancelier de l’Université de Paris, docteur en théologie, chanoine de Notre-Dame, a laissé un nom pur et d’autant plus honorable qu’il a vécu dans un temps de désordres et de dissensions, où les occasions de faillir étaient plus nombreuses. Placé au centre des factions qui troublaient l’Etat, et des schismes qui divisaient l’Eglise, appelé par la nature de ses fonctions à manifester publiquement ses opinions, il le fit avec une impartialité sévère, et ne souffrit jamais que l’intérêt ou la passion le fissent sortir de la droite ligne que lui traçaient son devoir et sa conscience.

Ainsi il s’éleva tour à tour, selon les temps, contre les ducs de Bourgogne et d’Orléans, dont les querelles ambitieuses désolèrent la France sous le règne du malheureux Charles VI. Ainsi, député aux conciles de Constance et de Pise, lors des doubles élections de Rome et d’Avignon, il y soutint avec fermeté les droits de l’Eglise en général contre les prétentions des papes, et les libertés de l’Eglise gallicane contre les empiètements de Rome.

Sa justice et son impartialité lui méritaient des ennemis ; il fut forcé en 1419 de se réfugier en Allemagne pour échapper aux persécutions des Bourguignons. Il en revint quelques années après, et se fixa à Lyon, au monastère des Célestins, dont son frère était prieur. Il consacra la fin de sa carrière à l’instruction des enfants, qu’il réunissait dans l’église de Saint-Paul, et auxquels il enseignait la religion et la morale chrétienne. Il fut placé sans conteste au nombre des bienheureux ; mais Rome, dans sa rancune, ne voulut pas le canoniser.

Gerson, surnommé le docteur très chrétien, fut célèbre parmi ses contemporains pour son savoir en théologie, et ses éloquents écrits sur cette matière ; il eut même la gloire de voir ses doctrines nouvelles adoptées par les universités. Mais ses ouvrages, quel que soit d’ailleurs leur mérite, ont subi la commune destinée de tous les livres de cette même famille. Comme leur utilité n’était que temporaire, ils furent jetés de côté, dès que la mode et la marche du genre humain eurent appelé l’attention sur d’autres intérêts.

 
 
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