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12 juillet 1682 : décès de l’astronome Jean Picard

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12 juillet 1682 : décès de
l’astronome Jean Picard
(D’après « Histoire de l’astronomie des origines
jusqu’à nos jours » paru en 1873, « Biographie universelle ou
Dictionnaire historique » (tome 5) édition de 1839 et « Biographie universelle
ancienne et moderne » (tome 15) édition de 1843-1847)
Publié / Mis à jour le vendredi 12 juillet 2024, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Considéré comme le fondateur de la géodésie moderne, il porta, par ses calculs, Newton à reprendre le travail qu’il avait abandonné et le menant à la découverte de la loi qui porte son nom

Tout ce qu’on sait des commencements de la vie de Jean Picard, c’est qu’il naquit à La Flèche le 21 juillet 1620, et qu’il vint de bonne heure à Paris, où des talents supérieurs pour les mathématiques et l’astronomie le firent connaître. À vingt-cinq ans, on le trouve observant l’éclipse de soleil du 15 août 1645 avec Gassendi, qu’il remplaça dans la chaire d’astronomie du Collège de France.

Diplômé maître ès arts de l’Université de Paris en 1650, il est alors ordonné prêtre et devient prieur de Rillé, en Anjou, non loin de son lieu de naissance. Cet astronome, le plus grand que de son temps ait possédé l’Académie des sciences, fit partie de ce corps dès son origine, en 1666. Il y lut un mémoire, dans lequel il traçait le plan d’une astronomie perfectionnée par ses propres inventions et celles de Huygens.

Jean Picard
Jean Picard

Chargé de la mesure d’un degré terrestre par cette Académie, il fit construire à cet effet des instruments d’une précision jusqu’alors inconnue, imagina des procédés nouveaux, et consacra une grande partie des années 1669 et 1670 à l’opération géodésique, dont il donna les détails dans sa Mesure de la Terre (1671). Il trouva que la distance itinéraire, comprise entre les parallèles d’Amiens et de Malvoisine, était de 78 850 toises, ce qui donnait 57 000 toises pour la longueur d’un degré du méridien terrestre. C’est cette mesure qui porta Newton à reprendre le travail qu’il avait abandonné, et qui le conduisit finalement à la découverte de la loi qui porte son nom.

En 1671, le roi l’envoya au château d’Uranienbourg, bâti pour Tycho-Brahé par le roi de Danemark : Picard en rapporta des lumières nouvelles, et les manuscrits originaux des observations de Tycho-Brahé, augmentées d’un livre. Ces découvertes furent suivies de plusieurs autres : il observa le premier la lumière dans le vide du baromètre, ou le phosphore mercuriel.

D’après le témoignage des meilleurs juges, il changea la face de l’astronomie. « Jamais, dit Delambre, on n’oubliera son degré, sa longueur du pendule, et son micromètre ; et tant que les lunettes resteront appliquées à tous les instruments qui servent à mesurer des angles, il est impossible qu’un astronome oublie ces améliorations importantes dans l’art d’observer. »

Picard joignait au génie le désintéressement : c’est lui qui fit connaître Roemer, alors fort jeune, et qui fit appeler en France Cassini, sans prévoir à la vérité que cette noble protection tournerait si étrangement à son préjudice, et qu’un jour il verrait ses découvertes négligées pour d’autres, moins utiles, mais plus brillantes aux yeux du vulgaire. En effet, Picard avait contribué par ses plans et son crédit à la construction de l’Observatoire de Paris, mais Cassini en fut déclaré directeur, et les projets du premier furent négligés ou ajournés.

Blessé par une chute qu’il avait faite dans une observation difficile, Picard languissait depuis plusieurs années, lorsque la mort le délivra enfin de ses souffrances physiques et morales.

 
 
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