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1er novembre 1612 : mort de Charles de Bourbon, grand-maître de France

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1er novembre 1612 : mort de Charles de Bourbon, grand-maître de France
Publié / Mis à jour le mercredi 31 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Dernier des fils du prince de Condé, Louis Ier du nom, né le 3 novembre 1556, eut une grande part dans les guerres et les intrigues qui agitèrent la France pendant la seconde moitié du XVIe siècle et les premières années du XVIIe. Après la formation de la ligue, en 1587, le duc de Guise songea un instant à substituer le comte de Soissons au cardinal de Bourbon, pour l’opposer au roi de Navarre, depuis Henri IV, comme héritier présomptif de la couronne de France : de son côté, le roi de Navarre offrit au comte la main de Catherine, sa sœur et sa présomptive héritière.

Plusieurs fois cette union fut sur le point de s’accomplir, et manqua toujours. D’un courage éprouvé, mais d’une foi douteuse, le comte de Soissons passait alternativement de la fidélité au mécontentement, des services à la désobéissance. Tantôt pour le roi de Navarre, tantôt contre lui, il se tenait toujours prêt à le trahir de complicité avec la fortune : il combattit vaillamment à Coutras, et se distingua devant Paris, aux sièges de Chartres et de Rouen. Il eut de violents démêlés avec Sully, et projeta même de le faire poignarder. Les mémoires de ce ministre rendent compte des moyens qu’on employa pour retirer des mains du prince la promesse de mariage que lui avait faite madame Catherine.

Après la mort de Henri IV, le comte de Soissons porta ses prétentions jusqu’à la régence. Du reste il ne cessa d’intriguer qu’en cessant de vivre, et la mort le surprit roulant dans sa tête de vastes desseins, cherchant à renverser les Guises et d’Epernon, en se déclarant chef du protestantisme. Le comte de Soissons était grand-maître de France, et il transmit cette charge à son fils.

 
 
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