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5 février 1814 : congrès de Châtillon

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5 février 1814 : congrès de Châtillon
Publié / Mis à jour le samedi 20 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Ce congrès, le dernier dans lequel Napoléon dût figurer comme l’un des souverains de l’Europe, s’ouvrit le 4 février 1814, quelques jours après le funeste combat de Brienne (voy. 29 Janvier 1814.) L’Autriche était représentée par le comte de Stadion ; la Russie, par le comte de Razoumowsky ; la Prusse, par le baron de Humboldt ; l’Angleterre, par Iord Aberdeen, lord Gathcart et Ch. Stewart ; la France, par le duc de Vicence. Le premier jour se passa en formalités et visites d’usage, ainsi qu’il est constaté par le protocole : le 5 février seulement, les plénipotentiaires prirent séance ; ceux des cours alliées annoncèrent qu’ils étaient chargés de traiter de la paix avec la France au nom de l’Europe, ne formant qu’un seul tout, et le surlendemain, 7 février, ils déclarèrent que la condition du traité, c’était que la France rentrât dans les limites qu’elle avait avant la révolution.

Quelle différence entre ces propositions et celles du congrès de Prague (voy. 12 Juillet 1813), ou même celles de Francfort (voy. 9 Novembre 1813) ! mais aussi combien la face des affaires n’était-elle pas changée ! A Prague, Napoléon, maître de Dresde, vainqueur dans trois batailles, commandait encore à deux cent cinquante mille hommes ! aujourd’hui le lieu du congrès est presque au centre de la France, et il est au centre de la guerre ! Napoléon lui-même a senti les dangers qui l’environnent : dans la journée du 3 février, il modifie les instructions données au duc de Vicence, et dans celle du 5, il lui donne carte blanche pour traiter, afin, dit-il, de sauver la capitale, et d’éviter une bataille où sont les dernières espérances de la nation.

Mais tout-à-coup, et de sa propre autorité, la Russie interrompt les négociations : le plénipotentiaire français n’a plus d’autre moyen pour être entendu que de s’adresser à M. de Metternich ; et ce n’est qu’au bout de dix jours que les opérations du congrès sont reprises. Alors la victoire avait de nouveau favorisé Napoléon, et, pour son malheur, il se crut encore plus près d’imposer des lorsque d’en recevoir, (voy. 17 février 1814.)

 
 
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