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Panicaut vivipare : petite plante extrêmement rare, à Belz, et nulle part ailleurs en France

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Panicaut vivipare : petite plante
extrêmement rare, à Belz,
et nulle part ailleurs en France
(Source : France 3 Bretagne)
Publié / Mis à jour le lundi 14 septembre 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Connaissez-vous le panicaut vivipare (Eryngium Viviparum) ? On ne trouve cette petite plante qu’au nord de l’Espagne et en France, uniquement sur une parcelle de 1000 m2 située près de la ria d’Etel, dans le Morbihan. Une plante placée sous haute surveillance.

Au premier regard, on a bien du mal à l’apercevoir au milieu du champ. Même si le panicaut vivipare, de la famille des ombellifères, est actuellement en fleur, il ne mesure que quelques centimètres de haut et seul un œil averti peut le repérer.

Yvon Guillevic l’a découvert en 1990 et depuis, il s’est passionné pour cette plante endémique du Morbihan. Le botaniste amateur, membre de Bretagne Vivante est aujourd’hui conservateur de l’unique parcelle de terrain qui recèle ce petit trésor. Une parcelle de 1 000 m2, située tout près de la ria d’Etel.

Une découverte tardive
Le panicaut vivipare a été découvert tardivement, en 1839, par un médecin d’Auray, le docteur Hémon. À l’époque, la plante est présente sur une quarantaine de sites dans le Morbihan, au sein d’un triangle Auray-Carnac-Belz. Car le panicaut vivipare, que l’on compare à tort à un petit chardon, a besoin d’un biotope très particulier pour se développer. Il pousse sur des sols limono-argileux et doit être recouvert par l’eau en hiver. Ce qui explique sa rareté.

Panicaut vivipare

Panicaut vivipare. © Crédit photo : France 3

On s’est aperçu aussi qu’il voisinait souvent avec des mégalithes. C’est vrai en Bretagne mais aussi au nord de l’Espagne où sa population est plus nombreuse (on le trouve sur une centaine d’hectares au total entre Galice et Léon).

Une espèce menacée
Après guerre, le panicaut vivipare a peu à peu disparu du Morbihan, en raison notamment de l’urbanisation et de l’agriculture intensive. Aujourd’hui, seule cette parcelle de 1 000 m2 située non loin de Belz et inondée en hiver conserve des individus, environ 4 000.

Elle a été découverte en 1975 par un botaniste local, Gabriel Rivière et depuis elle fait l’objet de toutes les attentions. Depuis 1988, un arrêté préfectoral protège le site qui est aussi classé Natura 2000 et l’association Bretagne Vivante a acheté la parcelle.

Le Conservatoire Botanique National situé à Brest, en cultive quelques spécimens et les chercheurs s’intéressent de près à ce joyau menacé. C’est le cas de Pauline Rascle, étudiante en biologie à l’Université de Bretagne Occidentale qui prépare une thèse sur le panicaut vivipare. Depuis novembre, la jeune femme vient régulièrement sur le site pratiquer des relevés et étudier la croissance de ses protégés. Car à terme, l’objectif est d’essayer de réintroduire la petite plante sur d’autres sites du Morbihan.

Deux vaches pie noire en renfort
Et pour favoriser sa survie, chercheurs et botanistes comptent sur deux vaches pie noire bretonnes. Depuis 4 ans, les animaux passent l’été sur la parcelle. L’action combinée du piétinement et du broutage permet de fixer la plante au sol et de la disperser aux alentours. Et Pierrick Le Hen, l’heureux propriétaire des vaches pourra peut-être dire un jour qu’il a contribué à la survie de cette espèce en voie de disparition.

Isabelle Rettig
France 3 Bretagne

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