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23 septembre 1738 : mort du médecin et botaniste Herman Boerhaave

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23 septembre 1738 : mort du médecin
et botaniste Herman Boerhaave
Publié / Mis à jour le vendredi 21 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La prodigieuse célébrité de Boerhaave, au temps où il vivait, est constatée par la suscription plaisante d’une lettre que lui écrivait un mandarin chinois : A M. Boërhaave, médecin, en Europe, portait l’épître, qui arriva sans aventure à son adresse. Herman Boerhaave, qui devait se faire un si beau nom dans les sciences, semblait destiné, par la volonté de son père, ministre protestant, et par ses premières études, à végéter dans les chaires obscures de philosophie et de théologie, et dans les humbles fonctions de recteur d’un village.

Il avait vingt-deux ans, lorsqu’il ouvrit (1690), pour la première fois, un livre de médecine : jusqu’alors l’étude des langues savantes, de l’histoire, de la philosophie et de la théologie avait exclusivement occupé son infatigable activité, et exercé sa vaste intelligence. La médecine, la chimie, la physique, la botanique et l’anatomie succédèrent à ses travaux littéraires, et il s’y livra avec non moins d’ardeur et non moins de succès.

Fécondant, par la sûreté et la finesse de son jugement, les connaissances variées et solides qu’il avait acquises, il ne laissa pas la science stationnaire. Comme médecin, il fut dogmatique et systématique, et il tomba, par conséquent, dans de graves erreurs qui ont fait bientôt rejeter ses ouvrages sur la matière médicale. Son jugement le dirigea mieux dans la botanique, la chimie et la physique, et ses nombreux écrits méritent encore d’être consultés.

La vie entière de Boerhaave s’écoula, à Leyde, dans l’étude, la composition de ses ouvrages, et l’accomplissement de ses devoirs de professeur. Les chaires de médecine, de physique, de chimie, de botanique, d’anatomie, lui furent confiées par l’université de Leyde, qui s’honora de l’avoir pour recteur.

Il remplissait ces fonctions si diverses et si laborieuses avec une habileté et un zèle remarquables, que récompensaient l’admiration de l’Europe et l’amour enthousiaste de Leyde, qui s’illuminait quand son docteur chéri relevait de quelque maladie, et qui lui consacra un monument funèbre. Boerhaave est le premier professeur qui ait senti l’utilité d’une clinique, et qui ait fait un cours de médecine pratique.

 
 
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