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Proverbe, expression populaire : Bon chien chasse de race. Origine, signification

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Expressions, Proverbes
Proverbes et expressions populaires d’usage courant : origine, signification d’expressions proverbiales de la langue française
Bon chien chasse de race
Publié / Mis à jour le lundi 21 novembre 2011, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Chez les chiens comme chez les chevaux, on croit encore à l’influence de la race, mais chez les hommes c’est différent. Etre fils de son père était autrefois un honneur ; oser soutenir aujourd’hui que le fils d’un homme vertueux doit être un homme vertueux serait un dire bien risqué et bien aventureux.

Il arrive assez souvent, il est vrai, que les enfants ont les qualités ou les défauts de leurs parents ; mais il est incontestable que l’éducation peut modifier considérablement les dispositions héréditaires. Nos ancêtres disaient : Qui est extrait de gélice (poule), il ne peut qu’il ne gratte (la terre), faisant allusion à cette habitude qu’ont les poules de gratter la terre pour y chercher des graines. Les Turcs ont un proverbe qui a quelque analogie avec le nôtre, le voici : Prends l’étoffe d’après la lisière et la fille d’après la mère.

Le célèbre législateur lacédémonien Lycurgue (IXe siècle avant J.-C.), se servit de l’apologue suivant pour bien faire comprendre à ses concitoyens cette affinité de race et de sang que l’on rencontre chez l’homme comme chez les animaux : « Il avait élevé deux chiens, nés du même père et de la même mère, dressant l’un sévèrement et laissant à l’autre toute liberté et la faculté de prendre autant de nourriture qu’il voudrait. Un jour, devant le peuple assemblé, il fit amener les deux chiens et, en même temps, poser à terre une écuelle et lâcher un lièvre.

« Qu’arriva-t-il ? Le chien bien dressé courut après le gibier et l’autre alla à l’écuelle. Lycurgue fit comprendre, de cette manière, aux spectateurs les effets de l’éducation sur ces deux chiens de même race et de même sang, mais qui différaient cependant beaucoup, puisque l’un était chasseur et l’autre gourmand. Tels étaient donc les résultats de la façon dont ils avaient été élevés et, pour terminer son apologue, le législateur dit au peuple : Ainsi vos enfants seront lâches ou courageux, selon que vous observerez ou que vous négligerez les lois que je vous propose. »

 
 
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