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24 janvier 1791 : mort de Falconet, sculpteur

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24 janvier 1791 : mort de Falconet, sculpteur
Publié / Mis à jour le lundi 23 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
 

Les arts occupent une place de distinction dans la vie sociale ; par cela même, les hommes qui les ont cultivés avec succès, ou qui ont servi de point de transition vers des époques brillantes, en s’ouvrant des routes nouvelles, ont droit de figurer dans des Éphémérides ; c’est à ce double titre qu’Etienne-Maurice Falconet réclame notre attention.

Né à Paris en 1716, de parents obscurs et maltraités du sort, il a fini ses jours dans cette capitale le 24 janvier 1791. Quant à sa carrière d’artiste, elle eut un terme plus rapproché, puisqu’à la veille de partir pour la Suisse, dont sa famille était originaire et où il se proposait de nourrir son âme du spectacle d’une nature richement contrastée, il essuya une attaque de paralysie qui mit obstacle à ce voyage. Les huit années que le ciel lui accorda après cet événement s’écoulèrent dans le commerce de quelques amis, et dans celui des lettres, auquel il fut toujours fidèle.

Falconet eut l’âme assez élevée, ou assez d’esprit, pour ne jamais rougir de sa naissance dans un temps où la naissance était beaucoup. Peu favorisé de la fortune, son père voulait l’attacher à l’un de ces états dont le produit certain, parce qu’il repose sur la satisfaction d’un besoin de première nécessité, conduit l’homme péniblement, mais avec calme, jusqu’à l’heure où il lègue à une autre génération cet héritage de travail. Ainsi marchait alors la grande majorité de notre espèce dans les contrées civilisées de l’Europe, et surtout dans leurs capitales. Quelques êtres excentriques se détachaient parfois de cette ligne ; poussés par un instinct secret, on les voyait échapper tout-à-coup aux rangs dans lesquels ils étaient connues ; et alors, étonnant leurs paisibles contemporains de leur tentative liardic, ils devenaient l’occasion d’une leçon sévère au sein des familles ; ou, plus heureux dans leur vie aventureuse, ils continuaient à fournir un aliment à l’ambition de la jeunesse. Falconet appartint à cette dernière exception. Son génie lui avait parlé, et cette voix fut plus puissante sur lui que celle d’un père. Mais comment, sans moyens d’existence, cultiver l’art des Phidias, vers lequel il se sentait entraîné ? où prendre le prix des leçons d’un maître et celui du pain qui devait faire vivre l’élève prêt à les recevoir ? Le célèbre Lemoine leva ces difficultés. en ouvrant son atelier et sa bourse au jeune Falconet, qui, devenu artiste, s’acquitta de cette dette dans la même monnaie : c’est dire qu’il tendit à sou tour une main généreuse au talent repoussé par la fortune.

Ce fut seulement après sa dix-huitième année révolue que le sculpteur, dont notre pays devait bientôt s’enorgueillir, osa toucher à l’ébauchoir et au ciseau. Ses succès furent rapides ; l’aiguillon de la nécessité apprenait à Falconet qu’il n’avait pas de temps à perdre : réussir était pour lui une question d’existence- Nous aimons pourtant à croire que, dans la carrière où il venait de porter ses pas, il reçut quelques encouragements de Camille Falconet, son oncle, célèbre consultant dont s’honorait alors l’école de médecine de Paris ; ce qui doit fortifier cette conjecture, c’est que le buste de ce professeur fut le premier ouvrage de l’intéressant jeune homme, qui manifesta son goût pour les études classiques, en décorant les prémices de son art d’une inscription empruntée à la langue harmonieuse de Praxitèle. L’élève de Lemoine, marchant bientôt seul, se hâta de produire : ainsi le voulaient et l’ardeur de son génie qui l’appelait à donner la vie au marbre, et sa position personnelle qui attachait déjà à l’exercice de son talent le sort d’une famille dont sa jeune épouse commençait à l’entourer. Plusieurs sujets traités avec sentiment et délicatesse parurent sous son nom ; le plus recherché de tous fut, sans contredit, la statue de l’Amour, qui, tenant un doigt sur sa bouche, réveillait le souvenir des deux vers consacrés par un grand poète à ce dieu. Aussi l’auteur de ce charmant morceau eût pu se dispenser d’écrire le distique français sur le socle d’où s’élevait l’enfant malin.

Il fallait que l’Académie de sculpture s’ouvrît devant des succès aussi répétés et aussi soutenus que le furent ceux de Falconet ; à vingt-six ans, il eut l’honneur d’y être admis : sa réception eut lieu en 1743. Nous remarquerons, à cette occasion, qu’avec un bel ouvrage l’artiste frappe rarement en vain à la porte du sanctuaire où préside la muse devant laquelle il brûle son encens. Chacun peut regarder, appréciai- suivant son sens intime, et admirer un morceau de peinture ou de sculpture ; quelque part qu’on les expose, la toile et le marbre trouveront des critiques ou des juges compétents. Une approbation universelle n’éclatera pas, sans qu’elle devienne à l’instant un ordre d’admettre au nombre des maîtres le créateur d’une telle production ; dès que le public a parlé, il ne reste qu’à couronner l’artiste. Si l’on était injuste à son égard, chaque palme accordée à des rivaux replacerait ses titres de gloire sous les yeux de ses contemporains ; et l’injustice deviendrait d’autant plus difficile à consommer que la clameur universelle, jusqu’au fond des ateliers, la poursuivrait de ses traits moqueurs et satiriques. La destinée de l’homme de lettres a quelque chose de moins positif ; le tribunal qui prononce sur son travail, en apparence plus étendu, a beaucoup moins de spécialité. A ses écrits, quelqu’estime qu’on leur accorde, en succèdent plus rapidement d’autres d’un genre différent ; et, comme un goût fin et délicat doit les apprécier tous, comme les éléments de celui-ci se composent trop souvent de ces données fugitives que fournit le mot, l’aventure, la satisfaction ou le ressentiment du jour, l’ouvrage ancien, trop heureux de n’être pas sacrifié à celui qui vient d’éclore, au moins perd le droit de protester contre l’arrêt dicté par une préférence nouvelle. De là vient que des littérateuift estimables, après avoir honoré leur pays-de- leurs compositions, s’ils ne dissipent leur existence en intrigues dans les salons de la capitale, finissent par mourir oubliés au fond de leur retraite. Pour échapper à la rigueur de cette destinée, il faudrait que, ne se lassant pas de produire, ils arrachassent, à force de chefs-d’œuvre, un choix vers lequel se précipite la médiocrité toujours prête à se mettre en croupe derrière chaque événement- Osons le dire, il y a quelque chose de plus fixe et de plus re’el dans les beautés d’un tableau ou d’une statue, que dans ces jeux poétiques de la pensée destinée à se varier avec la société dont ils deviennent l’expression. Dès que la philosophie n’est point la base des titres d’admission dans une académie littéraire, la représentation matérielle du beau empruntée à la nature vive de l’homme s’offrira toujours avec un immense avantage.

Falconet devait primer dans cette carrière, puisqu’il eut soin de tempérer sa brillante imagination d’artiste par une étude approfondie des restes précieux de la Grèce et du Latium. En même temps qu’il exposait ses statues d’Alexandre, de l’Amitié, de Pygmalion, et cette Galatée dont la grâce et la délicatesse méritèrent d’être louées par la plume chaleureuse de Diderot ; en même temps qu’il enrichissait la basilique de Saint-Roch de son beau groupe en marbre blanc de l’Annonciation, de son David et de son haïe, de ses Soldats acteurs dans le drame céleste de la Passion, et de son Christ agonisant ; enfin, pendant que son ciseau peuplait les hôtels les plus remarquables de Paris, non-seulement il avait sous les yeux les plâtres ou les estampes dans lesquels revivent les produits du ciseau grec, mais encore il les méditait, les soumettait à une critique savante, et recomposait, pour ainsi dire, les statues et les tableaux ravis à notre admiration, en discutant avec conscience les pages des écrivains qui en ont parlé. Son analyse sévère nous a enlevés plus d’une fois aux prestiges dont aimait à se nourrir cette antiquité, sur les pas de laquelle on s’égare avec tant de charmes, et qu’il ne convient cependant pas de prendre pour guide dans l’appréciation d’ouvrages auxquels elle a prodigué ses éloges avec plus d’enthousiasme que de discernement. En cela, elle a trop ressemblé à ces vieillards qui, pleins de souvenirs de leur enfance, les reportent dans leurs moindres récits, s’exagèrent la somptuosité du foyer paternel, et ne se plaisent qu’aux fêtes de la patrie ; délire innocent, respectable même chez celui qui s’y abandonne, mais dont il faut se garantir jusque dans l’estime de la vertu, à plus forte raison dans celle des arts, quand leurs monuments n’ont pas laissé de traces ! Falconet pensait, avec raison, qu’il n’appartient ni au poète, ni au naturaliste de prétendre refaire, d’après de simples récits, la statue ou le tableau dévoré par les ans ; mais il croyait que l’artiste est toujours en droit de les replacer sur le socle ou sur le chevalet. C’est sous l’influence de ces idées qu’il composa et lut, dans l’année 1761, en pleine académie, un excellent écrit auquel il donna pour titre, Réflexions sur la sculpture ; c’est dans le même esprit qu’il se décida plus tard à soumettre à son examen les trois livres où Pline (l’oncle) passe en revue les chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture antiques. Il avait déjà jeté sur le papier une partie des notes relatives à ce travail, notes riches d’aperçus judicieux et scientifiques, lorsqu’on 1766 un beau succès vînt ennoblir sa carrière.

Sur les bords de la Newa un hommage national allait être décerné au fondateur d’un grand empire, à l’un de ces êtres rares qui, nouveaux Prométhée, semblent avoir dérobé le feu du ciel pour en réchauffer une terre ingrate et y répandre les bienfaits des arts et de l’induslrie. Il s’agissait de dresser la statue de Pierre Ier. Le bronze devait reproduire les traits du héros, et la munificence d’une femme déjà non moins célèbre, assise sur le trône des czars, voulait confier cet ouvrage au plus grand artiste de l’Europe. Fakonet mérita l’honneur d’être préféré. Averti du choix par un message, il part pour Saint-Pétersbourg ; conçoit d’un seul jet le monument qu’on demande à son génie ; en prépare les vastes parties et les coordonne à travers des obstacles sans cesse renaissants ; modèle, en moins de trente mois, le héros et le coursier colossal qui en aura la charge ; les fait couler en fonte sous ses yeux ; obvie à un accident imprévu par un procédé si habile qu’il est admis maintenant comme règle dans les travaux de cette nature ; va prendre, à cinq lieues de distance, le rocher granitaire qui, pesant trois millions de livres, servira de base à sa statue ; le dispose en talus, après lui avoir laissé trente- sept pieds de longueur, sur vingt et un de largeur et dix—sept de hauteur, en le mesurant de son extrémité la plus élevée ; lance dans une direction ascendante, sur cette masse brute, image de la contrée qu’il fallait arracher à la barbarie, le législateur autocrate et l’animal fougueux ; les fixe sur ce plan incliné par un point d’arrêt qui termine une course au galop, comme pour nous apprendre que le but d’un si noble effort est atteint, et place sous les pieds du quadrupède ce serpent, emblème des passions envieuses, qui s’oppose partout à la marche des grands hommes, s’ils n’écrasent le reptile de leurs mépris ou de leur persévérance !

Nous avons à reconnaître ici l’empreinte d’une idée poétique ou philosophique, ainsi qu’on voudra l’entendre, mais qui ne dépare en rien la forte conception d’un monument rangé parmi les chefs-d’œuvre de l’Europe moderne. Nous nous dispenserons d’examiner si, livré à un triste retour sur lui-même, Falconet ne lut pas conduit à caractériser, par un trait décisif, les ennuis de sa propre carrière, alors qu’il semblait recourir à une allusion pour perpétuer le souvenir des obstacles suscités à son héros. En tous cas, il serait naturel qu’il se fût établi une solidarité de destinées entre l’artiste et son ouvrage. Qui aurait le droit de s’en plaindre ? Un cœur abreuvé d’amertumes aimera toujours à s’épancher : écrivain, il verse sa plainte dans les pages d’un livre ; sculpteur, félicitons-le de son adresse à la faire passer dans le marbre ou dans l’airain, surtout quand ce n’est que par un trait de génie qu’il parvient à leur en confier le dépôt !

Une jalousie plus ou moins dénigrante dirigea ses attaques contre ce chef-d’œuvre. Elle reprocha à Falconet tantôt les frais immenses auxquels il avait obligé l’impératrice de Russie, tantôt la réduction opérée dans la niasse granitaire, dont on avait commencé par blâmer l’énorme volume. Tel critique trouvait à redire aux opérations de la fonte ; tel autre accusait l’artiste d’impuissance dans son talent, en remarquant avec amertume que mademoiselle Collot, son élève et sa bru, avait modèle la tète expressive de l’autocrate. Falconet se défendait par de bonnes raisons, mais accompagnées d’une énergie qui tenait de son caractère franc et irritable. « Eh, si ma belle-fille saisit mieux que moi une ressemblance, disait-il, dois-je, par amour propre, priver mon ouvrage d’une perfection que je ne saurais lui donner moi-même ? »

Cette réponse était noble, et ce qu’il y avait de mieux, c’est qu’elle était naturelle à son auteur ; car auparavant, s’étant amusé à sculpter la tète de son ami Diderot, concurremment avec sa bru, et examinant les deux compositions en présence de cet écrivain célèbre, Falconet avait été le premier à confesser l’infériorité de la sienne. Saisissant le marteau, il avait brisé, de sa propre main, le marbre auquel il devait une infériorité qui ne l’affligeait pas.

Comblé des bontés de Catherine II, après un séjour de près de douze ans dans le nord, le statuaire français fut rendu à sa patrie en 1778. Sa réputation s’était accrue pendant son absence et peut- être même des suites de cette absence ; car le mérite éloigné importune bien moins de rivaux du bruit de ses succès, que le mérite présent. Au reste, nous devons reconnaître que Falconet dut quelquefois à ses assertions tranchantes, à sa brusque franchise, à son opiniâtreté dans la discussion et à ses réponses peu ménagées, les persécutions dont il se plaignait avec trop d’éclat. Sa polémique fut vive, ardente, et on serait tenté de trouver de la polémique dans tout ce qui est sorti de sa plume. Son examen des livres XXXIV, XXXV et XXXVI de Pline, abonde en remarques fines ; presque toujours appuyées de preuves, elles attestent une érudition étendue. Pour les artistes, comme pour les gens du monde, il y a profit à lire cet ouvrage. Cependant, par le ton qui y règne, elles ont tout l’air d’un manifeste contre les contemporains de leur auteur, ou même contre le grand naturaliste victime de l’éruption du Vésuve.

D’autres productions occupèrent encore les loisirs de Falconet. Frappé de paralysie en 1783, il eut la douleur de renoncera son projet de visiter une contrée vers laquelle le reportaient ses souvenirs de famille, et qui promettait à son cœur des jouissances fortes et analogues à son caractère. C’était un avis de se tenir prêt pour un autre départ, dont l’heure ne pouvait se remettre. Recevant cet avis avec fermeté, il n’en continua pas moins de disserter sur un art qu’il ne pouvait plus cultiver, et de se consoler avec les muses, auxquelles, suivant l’expression de La Fontaine, il voua de nombreux sacrifices. C’est alors qu’il mit la dernière main à plusieurs écrits, où il s’attache à rectifier les anciens qui se sont ex- primés sur la sculpture et la peinture grecque et romaine, avec plus de bonne foi que de discernement, tels que les deux Pline, Vitruve et le bon Plutarque, natif de Chéronée. Fidèle à son esprit d’indépendance, l’artiste écrivain disait d’eux : Summi enim sunt ; homimes tamen. « Ce sont de grands hommes, et pourtant ils sont hommes. » Ailleurs, et non sans motifs, il s’écriait : « A force de prudence, de précaution et d’urbanité déplacées, nous sommes généralement sans coloris, sans physionomie, sans caractère. Nous nous ressemblons tous, et à force de nous ressembler, nous finissons par ne ressembler à rien. Nous sommes exsangues et couards, suivant le mot du vieux Montaigne. »

Quoique Falconet ait pris à tâche de s’éloigner de l’ornière où se traînait l’école française, comme artiste, il n’en a pas moins payé sou tribut au mauvais goût du dix-huitième siècle. On eût souhaité quelquefois plus de pureté dans son dessin ; ses draperies ne sont pas toujours largement jetées ; on l’accuse d’avoir été peintre, quand il ne fallait être que statuaire ; mais il a eu souvent des idées heureuses ; il a mis de la chaleur dans ses compositions ; on voit que ses figures ont vécu, et son expression a été généralement vraie. Le monument de Saint-Pétersbourg n’a pas encore été surpassé. Dans ces derniers temps on a tenté, chez nous, de le reproduire sous certains rapports ; mais telle est la nature de ce bel ouvrage qu’il ne pouvait réussir que dans son ensemble, et que toute imitation partielle serait sans succès. Il fallait le transporter tout entier sur les rives de la Seine, ou le laisser à celles de la Newa, car la statue et sa base forment, à notre avis, un tout indissoluble. Depuis quelques années, Falconet avait été nommé recteur de notre académie de peinture et de sculpture : c’est dans ce poste que la mort l’a atteint, mais non surpris, le 24 janvier de l’année 1791. — Kéhatry.

 
 
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