Communes à l'honneur : Bonneuil-les-Eaux (Oise)

L’association
La fondation de l’association a été publiée le 9 janvier 1999, au Journal Officiel de la République. Elle a pour but de tenter de faire revivre le passé de Bonneuil et d’y réunir les conditions d’évènements culturels. L’ambition de l’association est, de faire participer toutes les personnes qui le souhaitent, sans distinction d’âge ou d’origine, aux travaux menés. Notre association s’est assignée pour objet, entre autre, de développer et d’affirmer les recherches sur ce passé et de faire parler les vestiges subsistants de notre village.

Vue aérienne de Bonneuil

L’histoire du village
Notre village a très souvent changé de nom. il s’est successivement appelé : BONOGLIUM vers 851 ; BONIOILUM en 1118 ; BONOGILUS, BONGLIUM, BONOCOLUS, BONOILUM en 1164 ; BONNOIT en 1198 ; BONNUEL puis BONNUELS en 1294 ; BONNEUIL LE PLESSIS en 1843.

Aujourd’hui, il s’appelle BONNEUIL-LES-EAUX. Bonneuil présente de longue date une caractéristique peu courante. Notre village a abrité simultanément trois pouvoirs : le Seigneur au Donjon (motte castrale), le Clergé séculier (les prêtres) à l’Eglise Saint-Pierre et le Clergé régulier (les moines), au prieuré Saint Nicolas. Ces gens n’ont pas du vivre toujours en parfaite intelligence. Nous aimerions en savoir plus sur leur vie courante et leurs relations. De nombreux souterrains existent sous le village et sont porteurs de légendes. Bonneuil a souvent été touché par des incendies, dont les ravages furent importants.

L’église

Notre village est situé entre les vallées de la Selle et de la Noye. Il est voisin de : Fransures (80), L’Hortoy (80) et Hallivilliers (80) au Nord ; Paillart à l’Est ; Esquennoy et Fléchy au Sud ; Blancfosse au Sud-Ouest ; Croissy-sur-Celle et Gouy-les-Groseillers à l’Ouest.

Bonneuil est probablement un des plus anciens bourgs de Picardie. On peut lire dans le Dictionnaire biographique et historique illustré de l’Oise : « La Seigneurie de Bonneuil appartenait en 851 à Angilvin, comte d’Amiens, qui détenait de l’Eglise la jouissance de cette terre, sa vie durant ». Le village devint ensuite le centre d’une des quatre châtellenies du comté de Clermont. Les comtes y avaient un château-fort, dont il ne reste aujourd’hui que la motte du Donjon, haute de 30 mètres, entourée d’un fossé extérieur, sans doute la première enceinte du village.

Le prieuré

Le bourg, devenu considérable par le passage de l’Ancienne route de Picardie, obtint du roi Charles IX, sur l’intervention de Catherine de Médicis, comtesse de Clermont, des lettres patentes en septembre 1566. En mai 1688, au cours d’un partage de la succession d’Anne de Montafié, veuve du comte de Soissons, cette seigneurie fut donnée à Marie d’Orléans, duchesse de Nemours, qui laissa ses biens à sa mort, en 1707, à Henri Louis de Bourbon, fils naturel de Louis de Bourbon, comte de Soissons, son oncle. La fille de ce dernier hérita de cette terre, qui revint au Duc de Luuynes et de Chevreuse, qu’elle épousa.

En 1825, le hameau de Gouy-les-Groseillers, fut rattaché à Bonneuil, puis séparé en 1835. Nous espérons vous intéresser en vous faisant découvrir une partie de l’ histoire de notre très beau Bonneuil... Le reste se trouve sur notre site.