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5 février 1766 : mort du comte de Daim (Léopold-Joseph-Marie), général autrichien

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5 février 1766 : mort du comte de Daim
(Léopold-Joseph-Marie),
général autrichien
Publié / Mis à jour le samedi 20 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Né à Vienne en 1705, chevalier de Malte dès l’enfance, Daun commença le métier des armes en allant combattre les Turcs sous le maréchal de Sekendorf. Nommé feld-maréchal et conseiller intime après la paix d’Aix-la-Chapelle, il obtint, en 1757,le commandement que Piccolomini laissait vacant par sa mort.

Daun eut la gloire de gagner la première bataille que le grand Frédéric ait perdue, et ce prince rendit lui-même témoignage de l’habileté qu’avait déployée le général à Kollin. Quoique Daun n’eût pas profité peut-être de tous les avantages que lui offrait sa victoire, il n’en fut pas moins proclamé à Vienne le sauveur de la patrie. Marie-Thérèse institua un ordre auquel elle donna son nom, et dont le vainqueur fut un des premiers dignitaires.

Frédéric ne manqua pas d’occasions de prendre sa revanche : Leuthen ou Lissa lui fournit l’une des plus brillantes. Mais Daun, par ses savantes manœuvres, atténua du moins les résultats de cette journée funeste à l’Empire. A Hochkirch, il surprit Frédéric et le vainquit encore (14 octobre 1758). Pour prix de ce nouveau triomphe, les états d’Autriche firent remettre à Daun 300,000 florins ; Vienne lui dressa une statue ; Marie-Thérèse lui écrivit une lettre flatteuse ; l’impératrice de Russie lui envoya une épée d’or, et le pape Clément XIII une toque et une épée bénite.

Tant que la Russie appuya l’Empire, Daun soutint avec honneur la lutte contre un adversaire aussi redoutable que Frédéric. A la mort d’Élisabeth, Pierre III se déclara pour la Prusse, et à compter de ce moment, le général autrichien ne put reprendre la supériorité.

Daun a mérité et obtenu une place parmi les grands généraux de son siècle. Lorsqu’il mourut, son fils reçut de Marie-Thérèse un souvenir, présentant d’un côté le portrait de l’impératrice, de l’autre le plan de la bataille de Kollin, avec ces mots ; Protector patriae.

 
 
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