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4 février 1691 : mort de Paul Ammann, médecin et botaniste

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4 février 1691 : mort de Paul Ammann,
médecin et botaniste
Publié / Mis à jour le samedi 20 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Doué d’un esprit juste, mais malin, Ammann, qui naquit à Breslaule 31 août 1634, sentit de bonne heure le ridicule de plusieurs des systèmes établis avant lui, et les combattit, moins toutefois par des raisonnements que par des sarcasmes et des traits mordants. Sa vaste érudition lui fournissait des armes dont il abusa en voulant introduire un scepticisme presque absolu dans la médecine. L’un de ses plus piquants ouvrages tend à montrer le ridicule, les incohérences et les contradictions des opinions émises par les anciens médecins ou philosophes, et sur lesquelles reposent cependant la plupart des institutions civiles et canoniques.

On a reproché à l’auteur de s’être permis des plaisanteries indignes de la gravité du sujet qu’il traitait ; mais comment un écrivain naturellement enclin à la satire aurait-il pu conserver le ton froid et pédant d’un recteur de collège, en rapportant des opinions ou des discussions qui sont fort souvent au-dessous même du burlesque ?

Dans un ouvrage sur les Plaies, peut-être Ammann s’est-il montré trop rigide, et a-t-il cherché à rendre la législation trop sévère ; mais, tout en blâmant une austérité de principes qui n’accorde pas assez à la faiblesse humaine, on ne peut qu’applaudir aux louables et nobles sentiments d’indignation qu’il exprime quand il flétrit sans pitié l’homme assez faible ou assez dépravé pour chercher des couleurs au crime, afin de l’excuser. On ne peut disconvenir qu’il n’ait eu aussi des idées fort justes en botanique, et qu’il n’ait pressenti les véritables bases de la science, telles qu’elles ont été reconnues depuis ; car, le premier, il sentit toute l’importance des organes de la fructification dans l’établissement des caractères essentiels.

Cependant, quoiqu’il ait soupçonné vaguement la méthode naturelle, il ne sut pas faire l’application des principes très-justes qu’il découvrait comme par inspiration. Il s’est contenté de disposer lés plantes par ordre alphabétique, et de se traîner servilement sur les traces de Morison. La science des végétaux n’a pas beaucoup profité de ses travaux.

 
 
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