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16 Janvier 1690 : mort de George, fondateur des Quakers

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16 Janvier 1690 : mort de George, fondateur des Quakers
Publié / Mis à jour le vendredi 20 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

La secte vertueuse et paisible qui devait donner des lois à une province américaine (voy. 25 Avril 1682), se forma en Angleterre pendant les orages de la guerre civile. George Fox, né en 1624, à Drayton dans le Leicestershire, avait pour père un tisserand, presbytérien zélé, qui transmit à son fils l’exemple d’une piété sévère. Le jeune Fox, placé chez un marchand de laine et de bétail, s’exerçait, en gardant les troupeaux, aux méditations de la vie contemplative.

Bientôt il eut des visions ; il entendit une voix intérieure. A dix-neuf ans, déterminé à fuir le monde, il quitta sa famille, ses amis, et, pour éviter toute liaison nouvelle, il ne voulut plus avoir de demeure fixe. Couvert d’un vêtement de cuir, il errait de solitude en solitude, lisant la Bible, jeûnant sans cesse, passant des jours entiers dans le creux d’un arbre, et se promenant la nuit dans les campagnes.

Les prédications, auxquelles il assistait quelquefois, ne satisfaisaient pas son cœur. Vers l’année 1648 il commença lui-même à professer sa doctrine, d’abord à Manchester et dans les villages voisins, puis dans les comtés de Derby, de Leicester et de Northampton. Il s’adressait au peuple sur les places publiques, au milieu des marchés ; il parlait avec énergie contre l’injustice, l’ivrognerie et les autres vices communs à ses auditeurs : il disait que Dieu n’habite pas dans des temples faits de main d’homme, et que l’inspiration suffit pour nous conduire. Il regardait comme une faute de se découvrir la tête en saluant, de fléchir le genou devant les puissances de la terre, d’avoir recours au serment ; enfin il tutoyait tout le inonde, comme on tutoie Dieu et les saints.

Les bizarreries de son système et les excès de son zèle lui attirèrent souvent des traitements rigoureux. En 1655 George Fox, prisonnier, fut conduit à, Cromwell, qui eut l’adresse de ménager le chef d’une secte enthousiaste. Après avoir discuté avec lui sur différents points, il le fit mettre en liberté.

Cromwell, qui avait d’abord persécuté les Quakers, parce qu’ils se glissaient dans son camp pour dégoûter les soldats d’une profession sanguinaire et destructive, changeant tout-à-coup de manège, leur donna des marques d’estime, et tâcha de les attirer dans son parti. « Mais on éluda, ou l’on rejeta ses invitations ; et depuis il avoua que c’était l’unique religion dont il n’avait pu rien obtenir avec des guinées. »

L’histoire de Fox ne se compose que de missions et d’emprisonnements. Le rétablissement de la monarchie renouvela les persécutions, que la faveur de Cromwell n’avait pas même totalement interrompues. En 1669 Fox épousa la veuve d’un juge du Lancashire : la cérémonie se borna au simple avis, que Fox donna à leurs amis communs, de l’intention où ils étaient l’un et l’autre de s’unir par les nœuds du mariage. Ensuite il passa en Amérique, où il resta deux ans, et fit beaucoup de prosélytes.

Fox a laissé de nombreux écrits, qu’on a réunis en trois volumes in-folio. Il fut le fondateur d’une société que Penn et Barclay consolidèrent. Penn dit de lui « qu’il était doué d’un talent extraordinaire pour expliquer l’Écriture sainte ; mais que surtout il excellait dans la prière. » II parle aussi avec beaucoup d’éloge de sa douceur, de son humilité et de sa tempérance.

C’est à Derby que Fox et les sectateurs de sa doctrine reçurent, pour la première fois, le nom de Quakers ou Trembleurs. L’agitation nerveuse que produisaient chez la plupart d’entre eux l’attente ou la venue de l’Esprit saint, justifiait cette dénomination épigrammatique.

 
 
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