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11 juin 1909 : tremblement de terre en Provence

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11 juin 1909 : tremblement
de terre en Provence
(D’après « Le Petit Parisien » du 13 juin 1909
et « La terre qui tremble » (par Stanislas Meunier) paru en 1910)
Publié / Mis à jour le lundi 11 juin 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
Le tremblement de terre ayant si douloureusement affecté la Provence le 11 juin 1909 à 21h15, accompagné d’une seconde secousse 25 minutes plus tard, est l’un des rares séismes que l’on ait ressenti en France, dont le bilan est de 46 morts, 250 blessés et de lourds dégâts matériels : églises et monuments détruits, maisons écroulées, rues et routes défoncées et devenues impraticables

Le samedi 12 juin 1909, tous les journaux du matin, à Paris, annoncèrent que la Provence avait tremblé, que Marseille et Aix étaient terrifiés ; des fuyards, apportant des campagnes environnantes les plus sinistres nouvelles. On disait qu’il y avait des gens tués, peut-être une douzaine. Mais, dans les histoires de tremblements de terre, les événements ne sont pas exagérés comme dans la plupart des autres récits. Le désastre est ordinairement plus grand qu’on ne l’avait cru d’abord. On sut bientôt que le nombre de mort dépassait la quarantaine, qu’il y avait beaucoup de blessés et des pertes matérielles considérables.

Dans son édition du 13 juin, Le Petit Parisien explique que le Midi de la France, déjà atteint par tant de désastres, vient d’être frappé par une nouvelle catastrophe. Les troubles sismiques qui, l’an dernier, rappelle-t-il, ont accumulé dans la Sicile et en Calabre tant de ruines et amoncelé tant de cadavres sur les bords du détroit, se sont reproduits cette fois le long de notre littoral méditerranéen et leurs effets destructeurs se sont fait sentir assez avant dans les terres.

Carte de la région touchée par le séisme publiée dans Le Petit Parisien du 13 juin 1909

Carte de la région touchée par le séisme publiée dans Le Petit Parisien du 13 juin 1909

Si de grandes villes comme Nîmes, Cette, Toulon, Marseille et Montpellier, bien que fortement secouées, ont opposé au cataclysme la solidité de leurs édifices, le bloc compact de leurs maisons, les agglomérations rurales du nord-ouest de l’arrondissement d’Aix ont offert une moindre résistance. Sous le frisson terrestre, qui n’a cependant duré que quelques secondes, de nombreuses maisons, trop légèrement construites, se sont effondrées, ensevelissant leurs habitants sous les décombres.

Le journal publie ensuite les télégrammes de ses correspondants particuliers.

Autour d’Aix
Aix-en-Provence, 12 juin. Après la panique qui s’était produite hier soir en ville, à la suite des secousses terrestres que je vous ai signalées, la population constatant que les dégâts étaient, à Aix, relativement peu importants, se ressaisit et attendit le jour avec assez de calme. Mais ce fut, ce matin, une consternation générale quand on apprit que dans la région de nombreuses localités avaient été éprouvées et que l’on avait une véritable catastrophe à enregistrer et des morts nombreuses à déplorer.

En effet, toute la partie de l’arrondissement qui s’étend vers la Durance a été cruellement frappée par le cataclysme ; la secousse, qui suivait une direction nord-est-sud-ouest, a eu des effets terribles sur la ligne qui va d’Aix à Pujerolles, et elle a surtout atteint le bourg de Saint-Cannat, près d’Aix, qui compte 1 200 habitants, le chef-lieu de canton, Lambesc, qui abrite 2 400 personnes, et Rognes, commune de 1 600 âmes.

Dans ces localités le désastre est complet : Saint-Cannat est détruit, Rognes l’est aux trois quarts ; les maisons de Lambesc qui restent debout sont lézardées du haut en bas ; les petits villages, disséminés dans la plaine, sont dans la désolation et l’on compte une soixantaine de morts, plus de deux cent cinquante blessés ; ce chiffre énorme déjà s’accroîtra sans doute, étant donné le nombre des ensevelis qui n’ont pas encore été retirés des décombres.

À Saint-Cannat
Je viens de visiter les bourgs que je citais plus haut : à Saint-Cannat, par où j’ai commencé mon voyage, le spectacle est désolant, ce n’est plus qu’un amas de naines. Un propriétaire, M. Chieusse, m’explique qu’il a eu juste le temps de fuir avec sa famille. À peine dans la rue il assistait à l’effondrement de sa maison. Avec une quinzaine de voisins il s’est enfui dans la campagne où, auprès d’un grand feu, ils ont passé la nuit dans un campement sommaire.

Au jour, quand l’effroi fut passé, les habitants qui avaient réussi échapper au désastre se mirent, sous la direction du maire, M. Martin, aux travaux de sauvetage. Rien ne restait debout, sauf deux ou trois maisons, sillonnées de lézardes profondes. Toute une rue, la rue Richard, et le quartier de l’Église s’étaient écroulés ; de toutes parts c’étaient de véritables montagnes de décombres.

Si la secousse s’était produite à dix heures, alors que tous les habitants auraient été couchés, il y aurait eu des centaines de victimes. Heureusement, dès la première alerte, le maire avait donné l’ordre d’évacuer les maisons.

Les sauveteurs virent bientôt arriver trois compagnies du 55e de ligne, venues d’Aix, qui leur prêtèrent main-forte ; à midi on avait retiré des ruines dix cadavres, parmi lesquels celui du correspondant du Petit Marseillais, qui avait été surpris pendant son sommeil et avait été tué pendant qu’il s’enfuyait.

Les blessés sont au nombre d’une vingtaine ; une douzaine de personnes sont, croit-on, encore ensevelies ; une femme âgée de quatre-vingt-cinq ans est restée sous les décombres de neuf heures du soir à quatre heures du matin ; on a pu la retirer vivante.

Une rue de Saint-Cannat après le tremblement de terre

Une rue de Saint-Cannat après le tremblement de terre

À Rognes
À Rognes, les ravages sont tels qu’on se demande comment le nombre des morts n’est pas plus considérable ; le clocher a été renversé, les trois quarts des maisons se sont écroulées, et d’énormes quartiers de roches obstruent les rues ; les soldats arrivés d’Aix ont peine à se reconnaître dans ce chaos ; on les voit à chaque instant transporter des morts et des blessés sur des civières, sur des chaises, comme ils peuvent. Ils ont déjà retiré huit cadavres, mais il y a certainement des victimes ensevelies encore ; j’ai entendu tout à l’heure les cris désespérés d’une jeune fille prise sons les décombres, et vers laquelle les sauveteurs se sont aussitôt précipités. On croit qu’il y a au moins une douzaine de cadavres encore.

La population campe sous des tentes qui ont été apportées d’Aix par les troupes. On voit partout des blessés que soignent les médecins militaires et ceux du pays. Trois mille kilos de pain sont arrivés du chef-lieu pour nourrir les sinistrés.

Quinze morts à Lambesc
À Lambesc, où je me suis rendu en dernier lieu, la catastrophe, au point de vue matériel, est moins grande, mais le chiffre des victimes est supérieur ; et, encore, n’a-t-on pas exactement pu l’établir. Le phénomène s’est répercuté au loin dans la campagne et de nombreuses fermes isolées se sont effondrées, ensevelissant sans doute quelques-uns de leurs habitants.

À l’heure où je vous télégraphie le nombre des victimes s’élève à quinze. Encore faut-il ajouter à ce chiffre un grand nombre de blessés dont quelques-uns ne survivront pas. À l’hôpital où l’on a transporté les victimes, le fronton du monument est tombé, provoquant une vive panique parmi les pensionnaires de cet établissement. L’église et le clocher sont en partie détruits. On ne compte plus les maisons lézardées, et il y en a une cinquantaine qui se sont effondrées complètement.

Mais c’est d’ici que l’on peut se rendre vraiment compte de l’étendue de la catastrophe. De toutes parts des nouvelles désolantes affluent ; elles sont incomplètes certainement, car les communications téléphoniques et télégraphiques sont coupées. Mais de tous les villages environnants, des habitants arrivent, affolés pour demander des secours.

Au Puy-Sainte-Réparade on ne compta que trois morts mais les dégâts sont très importants et il y a plusieurs blessés. À Venelles, il en est de même ; l’église s’est effondrée et une vieille femme est morte de frayeur. À Vauvenargues, quantité de maisons sont détruites et l’église s’affaisse. De Vernègues on signale quatre morts ; dans cette localité qui compte deux cents habitants, il ne reste plus une seule maison debout. Au domaine du Caire, près de Lambesc, où se trouve une maison de retraite pour les institutrices, trois ouvriers ont été tués. À Pélissanne, il y a eu quatre victimes ; à Eguilles, l’église est détruite ainsi qu’un certain nombre de maisons.

Plus loin, Le Petit Parisien mentionne qu’à Marseille, Avignon, etc., la secousse n’a pas causé de gros dégâts, mais l’émotion de la population a été intense, la panique s’étant répandue dans les campagnes.

Heureusement en effet, précise le quotidien, le tremblement de terre, s’il a été ressenti dans tout le Midi, n’a pas eu partout les effets déplorables que nous signale notre correspondant d’Aix. Cependant, dans les villes comme dans les campagnes quelques accidents se sont produits et les habitants ont été pris d’une panique parfois terrible. Voici d’ailleurs les renseignements que nous avons-reçus à ce sujet :

À Toulon
Toulon, 12 juin. D’après les rapports officiels, les dégâts matériels ne sont pas très importants, tant dans la ville que dans les environs ; ils se réduisent à quelques becs de gaz détériorés et quelques vieilles maisons lézardées. Cependant la secousse a été ici très violente. À l’arsenal elle aurait pu avoir de graves conséquences. Plusieurs navires échoués dans les bassins, notamment le Chasseloup-Laubat, la Gironde, le Saint-Louis et le Charlemagne ont été violemment secoués et ont failli être couchés sur le quai.

Le clocher de l'église de Lambesc après le tremblement de terre

Le clocher de l’église de Lambesc après le tremblement de terre

À Solliès-Pont, à Cuers, on signale des mas tombés en ruines, mais, personne ne les habitait.

La secousse, qui fut particulièrement violente sur les points extrêmes de la ville, au nord et au sud, a troublé un grand nombre d’habitants et la frayeur qui s’est emparée d’eux persiste, d’autant plus qu’on fait circuler le bruit de graves prédictions. De même que le tremblement de terre de cette nuit a été prédit, on annonce que le phénomène se renouvellera le 15 juin et dans la nuit du 20 au 21 ou la nuit suivante. Ces bruits rencontrent facilement créance et bien des gens qui avaient fui dans la campagne dès la nuit dernière ne veulent plus quitter leur campement. Contrairement à ce qu’on avait cru, il y a des blessés à Toulon : deux vieillards ont été soignés dans une pharmacie, sans compter des centaines de femmes à qui on a dû. prodiguer des soins dans la rue.

Un enfant de quelques années, que ses parents ont gardé avec eux pendant la nuit, couché sur un banc, serait dans un état grave. Enfin, M. Joly, professeur de dessin à l’école de la marine, a été projeté sur le sol pendant son cours, et l’on peut dire sans exagération que la secousse aura eu de graves conséquences par sa répercussion sur l’état de santé d’un grand nombre de personnes qui ont dû s’aliter.

On signale aussi nombre d’incidents comiques : ainsi un ouvrier, surpris par la secousse dans un cabinet d’aisances, se mit à courir à travers la ville en retenant à peine sa culotte.

La même secousse a été ressentie dans tout le département du Var mais plus particulièrement à la Seyne, Draguignan, Hyères, Saint-Mandrier.

À Marseille
Marseille, 12 juin. Une première enquête, faite ce matin de bonne heure, a permis de constater que le tremblement de terre n’a occasionné aucun dégât sérieux en ville, ni provoqué aucun accident ; seules, quelques cloisons ont été lézardées dans les vieux quartiers de Marseille.

Jusqu’à l’aube, de nombreuses familles ont passé la nuit sur les places publiques, et notamment sur les quais du Port-Vieux, où des tentes de fortune ont été improvisées à l’aide de draps de lits, de bâches ou de prélarts. Nombreuses sont aussi les personnes qui, à moitié vêtues, ont passé la nuit dans des bateaux de pêche ou de plaisance.

M. Bourget, directeur de l’Observatoire de Marseille, déclare que le passage de l’onde sismique a été constaté entre 9h15 et 9h40, heure à laquelle toutes les horloges de la ville se sont arrêtées. Il y a eu quatre secousses. La première a été ressentie exactement à 9h15 ; elle a duré deux secondes. Après une pause d’une seconde, une deuxième secousse de quatre secondes a été ressentie, et enfin deux secousses très légères se sont manifestées à 9h40.

Dès que la nouvelle de la catastrophe à Saint-Cannat, Lambesc et Rognes est parvenue à la préfecture, M. Mastier, préfet des Bouches-du-Rhône, accompagné de son chef de cabinet, s’est rendu sur les lieux du sinistre pour présider à l’organisation des secours : on a envoyé des troupes, des tentes et du pain.

À Avignon
Avignon. 12 juin. En raison de la gravité des conséquences du tremblement de terre dans la région du sud-est et particulièrement à Lambesc, Rognes et Saint-Cannat, le colonel du génie, à Avignon, a reçu l’ordre d’envoyer par train spécial deux compagnies avec agrès de campagne pour porter secours aux habitants des localités plus particulièrement éprouvées.

À Avignon même, Mlle Clarisse Dieu, atteinte d’une maladie de cœur, fortement éprouvée, a expiré de frayeur dans les bras de sa mère. Les habitants des villas de la Corniche-du-Pont-d’Avignon, sur la rive droite du Rhône, ont ressenti plus fortement les oscillations qui ont eu une durée de quatre secondes. La porte de la Ligne des Remparts a été ébranlée de telle sorte par le tremblement de terre que des étayages provisoires seront nécessaires pour la soutenir.

À Montfavet le clocher de l’église, qui est classé comme monument historique, s’est fortement incliné. L’émotion est vive parmi la colonie italienne d’Avignon, qui évoque à cette occasion le désastre de Messine.

Le Petit Parisien signale ensuite que sur les bords immédiats de la Méditerranée, tant du côté français que sur la Riveria italienne, la secousse a été ressentie également, mais elle n’a été que légère et la population, un instant surprise, s’est rapidement rassurée.

À Nice
Nice, 12 juin. La secousse sismique s’est fait sentir hier soir à 9h20. Une légère panique s’est produite parmi les habitants. De nombreux groupes ont stationné sur les avenues et les places publiques. Vers minuit, complètement rassurés, ils ont réintégré leur logis. À l’observatoire de Nice, on signale que la secousse n’a affecté aucun caractère de gravité. Dans la principauté de Monaco, les oscillations ont été à peine sensibles.

À Cannes, Grasse, Saint-Raphaël
Cannes, 12 juin. Les secousses sismiques qui ont été ressenties, hier soir, à Cannes, ont causé le plus gros émoi parmi la population. En un clin d’œil les rues et les places publiques furent envahies par la foule. Les rues d’Antibes, de la Gare, Félix-Faure, le boulevard de la Croisette, les allées de la Liberté, la place de la Gare étaient noirs de monde. Plusieurs personnes même, surprises dans leur lit, avaient fui à moitié vêtues. C’est dans la vieille ville, au Suquet, que la panique fut la plus vive. Des secousses furent également ressenties au Cannet, à Vallauris et dans les villages environnants. On ne signale cependant aucun incident.

Vue générale de Vernègues après le tremblement de terre

Vue générale de Vernègues après le tremblement de terre

À Grasse, les habitants se sont répandus dans les rues et n’ont regagné leurs pénates qu’au jour. Il y a quelques dégâts matériels, mais aucun accident. Le tremblement de terre s’est fait aussi sentir à Saint-Raphaël ; la population effrayée s’est enfuie hors des habitations. On ne signale aucun accident de personne.

Un peu partout
De presque toutes les villes du Midi, rapporte le quotidien, nous avons reçu des télégrammes nous signalant l’émoi que la secousse sismique, même légère, a causé dans la population.

À Montpellier, les habitants ont quitté en hâte leurs demeures et se sont répandus sur les promenades et les places publiques, où la plupart d’entre eux ont passé la nuit en proie aux plus vives appréhensions. À Cette, les oscillations ont été particulièrement fortes quai de Bose, Grande-Rue, et cité Doumet. Dans ces quartiers, les meubles ont été violemment secoués. Une femme assise sur une chaise a été projetée à terre. À Béziers, les oscillations ont été assez fortes pour déplacer certains meubles, mais n’ont causé aucun accident.

À Nîmes, la secousse a été forte dans les étages élevés, où meubles et objets divers ont été renversés ou déplacés. Dans plusieurs cafés, les consommateurs ont ressenti une forte commotion, tandis que verres et. bouteilles roulaient à terre et se brisaient. À Toulouse, certaines personnes ont éprouvé dans leur logis une sensation de tangage et de chute d’autres, qui se trouvaient sur les balcons de leur demeure, ont cru que ceux-ci oscillaient. À Perpiqnan l’amplitude des oscillations a été de 30 à 50 centimètres. Les dégâts se bornent à quelques verres brisés.

À Privas l’oscillation a été très faible, mais dans les environs, notamment à Villeneuve-de-Coux, elle a été sensible et les habitants épouvantés, sont sortis précipitamment de leurs maisons. À Castres, de nombreuses pendules se sont arrêtées. Ce matin, à 9h45, quelques personnes ont cru ressentir une secousse pareille à celle d’hier soir. À Carpentras, les consommateurs ont quitté les cafés et les habitations particulières même ont été provisoirement évacuées et les rues envahies par de nombreuses personnes à moitié vêtues. Cette secousse qui a jeté la panique dans la population a duré dix secondes environ. À Agde, dans plusieurs maisons les meubles ont été renversés. La population alarmée s’est répandue dans les rues où elle est restée une grande partie de la nuit par crainte de nouvelles secousses.

Enfin, le tremblement a été également ressenti, mais sans donner lieu à aucun incident, à Digne, Valence, Gap, Grenoble, Alais, Le Puy, Carcassonne, etc.

 
 
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