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Il y a 703 ans : la ville de Lyon rejoint la France. Traité de Vienne

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L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
Il y a 703 ans : la ville
de Lyon rejoint la France
(Source : Lyon Capitale)
Publié / Mis à jour le mercredi 15 avril 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
L’anniversaire est passé inaperçu, pourtant, il reste incontournable. Il y a 703 ans, la ville de Lyon devenait française après le traité de Vienne du 10 avril 1312.

Située à un carrefour européen majeur, mais aussi sur une frontière naturelle, le Rhône, Lyon change souvent de royaume ou d’Empire. Burgonde dans un premier temps, elle passe dans le royaume Franc en 534, la Lotharingie, la Francie, la province, le royaume de Bourgogne puis le Saint-Empire Romain Germanique en 1032. Au XIIe siècle, la gloire romaine a disparu depuis longtemps.

Dans ce contexte, Guy II, comte de Forez, et l’archevêque, Héracle de Montboissier, se battent pour la domination de la cité. Cette dernière attise les convoitises par sa position géographique. L’empereur Frédéric Ier Barberousse tente de mettre fin au conflit en 1157, accordant tous les droits à l’archevêque. Guy II résiste pendant un temps, avant de retourner définitivement à ses terres en 1173.

Vue de la Saône à Lyon, au XVIIIe siècle

Vue de la Saône à Lyon, avec l’église de Saint-Jean, l’Archevêché,
et Notre-Dame de Fourvière, au XVIIIe siècle, par Lallemand

Les graines des futures contestations sont alors semées : l’Église toute puissante, l’archevêque et les chanoines, membres puissants du clergé à Lyon, dominent la ville et la justice. L’archevêque dispose de son tribunal et de sa prison et charge le Sénéchal de rendre justice. La bourgeoisie n’a pas d’autre choix que de courber l’échine. Mais elle ne peut se résigner à se soumettre totalement et les tensions vont rapidement apparaître. En 1208, l’église rétablit un impôt taxant les denrées vendues dans la ville. Outragée, la bourgeoisie se rebelle et obtient gain de cause. Régulièrement, elle va s’imposer comme un contre-pouvoir.

La colère de la bourgeoisie
De 1267 à 1320, la vie lyonnaise est marquée par les affrontements récurrents entre l’archevêque, les chanoines et la bourgeoisie. Des éléments extérieurs à la ville vont tenter de profiter de ces antagonismes avec plus ou moins de succès. Ainsi...

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Florent Deligia
Lyon Capitale

 
 
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