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22 juin 1627 : exécution du comte François de Bouteville

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22 juin 1627 : exécution du
comte François de Bouteville
Publié / Mis à jour le jeudi 20 juin 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Fils de Louis de Montmorency, vice-amiral de France, et père du célèbre maréchal de Luxembourg, le comte de Bouteville se signala de bonne heure par une valeur digne de son nom et de sa lignée, mais dont il faisait l’emploi le plus fatal.

François de Montmorency-Bouteville

François de Montmorency-Bouteville

Duelliste par instinct, par passion, il provoqua Pontgibaud, cadet de la maison du Lude, le jour de Pâques 1624, et le choix du jour fut encore plus remarqué que l’injustice de la cause. En 1626, il tua le marquis Desportes et le comte de Thorigny. Au commencement de l’année suivante, obligé de sortir de France par suite de son combat avec Lafrette, il se réfugia à Bruxelles, où le marquis de Beuvron, parent de Thorigny, vint le trouver. L’archiduchesse, gouvernante des Pays-Bas, parvint à les réconcilier, ou plutôt à leur faire ajourner leur querelle, car le marquis de Beuvron dit à Bouteville, en le quittant : « Je ne serai jamais content que je ne vous aie vu l’épée à la main. »

Ayant vainement sollicité, par l’entremise de l’archiduchesse, une abolition pour rentrer en France, Bouteville osa dire : « Puisqu’on m’a refusé une abolition, je me battrai dans Paris et sur la Place Royale », cependant que Richelieu venait de prendre un édit (2 juin 1626) interdisant le duel sous peine de mort. En effet, il revint à Paris le 10 mai 1627, et aussitôt il appela Beuvron, qui se rendit à neuf heures du soir sur la Place Royale. Ils se battirent trois contre trois, le comte de Chappelles et La Berthe, du côté de Bouteville ; Bussy d’Amboise et Buquet, du côté de Beuvron.

Après avoir essayé de l’épée et du poignard, Bouteville et Beuvron se demandèrent réciproquement la vie : pendant ce temps le comte de Chappelles avait mortellement blessé le marquis Bussy d’Amboise. Beuvron et Buquet, leurs écuyers respectifs, passèrent en Angleterre ; mais Bouteville et de Chappelles, qui voulaient gagner la Lorraine, furent arrêtés à Vitry en Champagne. Le premier se résignant au sort qu’il prévoyait : « Il ne faut pas tant faire le doucet, dit-il, nous en serons quittes pour un coup. » Pendant six jours ils restèrent prisonniers dans la même chambre, et ne cessèrent de jouer au piquet.

De là, un ordre du roi les conduisit à la Bastille. La comtesse de Bouteville s’efforça vainement d’obtenir la grâce de son mari : Louis&nbp;XIII demeura inflexible, alléguant sa conscience et son autorité. Bouteville et de Chappelles marchèrent à la mort comme à un duel ; cependant ils donnèrent des signes de piété et de repentir.

 
 
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