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2 mai 1716 : édit qui accorde à Law l'autorisation d'établir une banque

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2 mai 1716 : édit qui accorde
à Law l’autorisation d’établir une banque
Publié / Mis à jour le mercredi 1er mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Mieux accueilli par le Régent qu’il ne l’avait été par Louis XIV, l’Ecossais Law soumit d’abord à ce prince son plan d’une banque générale, administrant tous les revenus, exploitant tous les monopoles : mais ce projet effraya le conseil, et Law se réduisit à celui d’une banque privée, qu’on lui permit d’établir à ses propres frais.

John Law

John Law

Le fonds de la banque fut de six millions, divisés en douze cents actions de cinq mille livres chacune. Elle était autorisée à escompter les lettres de change, à se charger des comptes des négociants au moyen de virement de parties, et à émettre des billets payables au porteur, en écus du poids et titre de ce jour ; c’étaient les termes de l’édit.

Grâce à cette dernière clause, les variations de monnaie n’étaient plus à craindre pour ceux qui stipulaient en argent de banque, puisqu’ils étaient certains de traiter d’après l’état des monnaies au 2 mai 1716. Cette garantie, donnée aux étrangers, n’était pas la seule : les billets de banque et les valeurs qu’elle avait en dépôt étaient affranchis du droit d’aubaine. Les bureaux furent établis dans la maison même de Law : le duc d’Orléans accepta le titre de protecteur.

Tout rendait en France une banque nécessaire, soit le haut prix de l’escompte, soit l’incertitude des monnaies ; aussi l’établissement de Law ne pouvait-il manquer de réussir. Le gouvernement fit, le premier, usage des billets ; il en reçut et il en donna en paiement : la facilité que trouvèrent les porteurs à les réaliser à la banque, leur inspira une confiance qu’ils communiquèrent à d’autres. Le succès de la banque fut tel qu’avec un fonds primitif de six millions, elle put émettre jusqu’à cinquante et soixante millions de billets, sans que son crédit en reçût la moindre atteinte.

« Si Law, dit un historien, s’en était tenu à cet établissement, il serait considéré comme un des bienfaiteurs de notre pays et le créateur du plus beau système de crédit : mais son impatience jointe à celle de la nation chez laquelle il opérait, amena un établissement gigantesque et désastreux » (21 mai 1720, chute du système de Law).

 
 
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