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18 avril 1797 : préliminaires de paix signés à Léoben entre l’Empereur d’Allemagne et la République française

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18 avril 1797 : préliminaires de paix
signés à Léoben entre l’Empereur d’Allemagne
et la République française
Publié / Mis à jour le mercredi 17 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

C’est ainsi que le général Bonaparte justifia l’engagement qu’il avait pris en partant pour l’Italie, lorsque traçant rapidement son plan de campagne, ou plutôt son plan de conquêtes, il le termina par cette phrase : C’est aux portes de Vienne que je donnerai la paix à l’Europe.

Quelle campagne que celle des armées françaises en Italie, pendant les années 1796 et 1797 ! Quel général que celui qui remporte la victoire dans quatorze batailles rangées, et dans soixante-dix combats, ayant en tête les meilleurs généraux et les troupes les plus aguerries de l’Europe, qui fait à l’ennemi plus de cent mille prisonniers, lui enlève plus de cinq cents canons de campagne ; qui, ne recevant presque aucun secours du Directoire, fait habiller, nourrir, payer ses troupes par les souverains qu’il épargne à ce prix ; qui exécute, à travers les montagnes et les gorges du Tyrol, ce plan d’invasion dans le cœur de l’Autriche, inutilement tenté dans toutes les guerres d’Italie, par les plus habiles généraux français ; qui, se voyant enfin arrivé aux portes de la capitale de l’Autriche, s’arrête tout à coup au milieu de sa marche triomphante, et couronnant cette suite glorieuse des plus mémorables victoires, par le plus rare exemple de modération, résiste à la tentation d’entrer en conquérant dans Vienne, et d’aller dicter à la maison d’Autriche, dans le sein même de sa capitale, les volontés et les lois du vainqueur.

Il est juste de s’écrier aussi : Quel état-major que ce lui qui était composé des généraux Massena, Berthier, Joubert, Augereau, Serrurier. Quel généreux patriotisme dans tous ces braves généraux de division, dont chacun combat avec le même zèle que s’il devait seul recueillir tout l’honneur et tous les fruits de la victoire. Quelle noble modestie dans le général en chef, qui, dans ses rapports, se plaît constamment à leur attribuer tout l’honneur de ses triomphes !

 
 
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