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8 décembre 1722 : mort de Charlotte-Elisabeth de Bavière, duchesse d'Orléans

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8 décembre 1722 : mort de
Charlotte-Elisabeth de Bavière,
duchesse d’Orléans
Publié / Mis à jour le vendredi 7 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, avait eu pour première femme l’aimable et séduisante Henriette d’Angleterre, sœur de Charles II. Henriette mourut (30 juin 1670), et un an après, le 21 novembre 1671, Charlotte-Elisabeth, fille de l’électeur palatin du Rhin, lui succéda.

Pour juger de la différence qu’il y avait entre les deux épouses, il suffit de se rappeler les charmes de l’une et de lire le portrait que l’autre traça d’elle-même : « Dans tout l’univers entier, on ne peut, je crois, trouver de plus laides mains que les miennes. Mes yeux sont petits ; j’ai le nez court et gros, les lèvres longues et plates ; de grandes joues pendantes, une figure longue. Je suis très petite de stature ; ma taille et mes jambes sont grosses. Somme totale : je dois être une assez vilaine laideron. J’ai pris le parti de rire la première de ma laideur, ce qui m’a fait grand bien. »

Cette laideur était telle qu’un jeune duc de Courlande, qui avait dû épouser la princesse, après l’avoir vue, aima mieux s’aller faire tuer à l’armée que de passer outre au mariage. Toute la cour de France resta saisie à son aspect. De plus, la princesse avait l’allure et les goûts d’un garçon, aimait beaucoup les chiens, montait à cheval vêtue en homme, et conserva toujours les habitudes d’une Allemande. A ces défauts près, Charlotte de Bavière ne manquait certainement pas de mérite. « C’était, dit le sévère Saint-Simon, une princesse de l’ancien temps, attachée à l’honneur et à la vertu ; inexorable sur les bienséances ; de l’esprit, autant qu’il en faut pour bien juger ; bonne et fidèle amie, vraie, droite, aisée à prévenir et à choquer ; fort difficile à ramener ; vive, et femme à faire des sorties quand les choses et les personnes lui déplaisaient. »

Elle avait beaucoup d’aversion pour la parure, surtout pour le rouge, que son mari la contraignait à mettre : et pourtant c’est d’elle que vient le nom qu’on donne encore à cette fourrure que les femmes portent au cou : on lui doit la palatine.

Après la mort de Monsieur (1701), la princesse voulut rester à la cour, quoiqu’elle y fût déplacée, et malgré Mme de Maintenon, qui ne l’aimait guère : mais elle aimait Louis XIV, qui disait dans sa vieillesse : « Il n’y a que Madame, qui ne s’ennuie pas avec moi. » Elle mourut à Saint-Cloud, et laissa des lettres fort curieuses, qui ont été publiées : elle fut la mère de Philippe d’Orléans, régent de France.

 
 
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