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11 octobre 1746 : bataille de Rocourt

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11 octobre 1746 : bataille de Rocourt
Publié / Mis à jour le mardi 9 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Dans la campagne de 1746, les Français s’étant rendus maîtres de Bruxelles, de Mons et de Namur, il restait à dissiper ou à combattre l’armée des alliés. Elle campait alors en-deçà de la Meuse, ayant Maastricht à sa droite et Liège à sa gauche. On s’observa, on escarmoucha quelques jours ; le Jar séparait les deux armées. Le maréchal de Saxe avait dessein de livrer bataille ; il marcha aux ennemis, le 11 octobre, à la pointe du jour, sur dix colonnes.

On voyait du faubourg de Liège, comme d’un amphithéâtre, les deux armées : celle des Français de cent vingt mille combattants ; celle des alliés de .quatre-vingt mille. Les ennemis s’étendaient le long. de la Meuse, de Liège à Viset, derrière cinq villages retranchés ; on attaque aujourd’hui une armée comme une place, avec du canon. Les alliés avaient à craindre, qu’après avoir été forcés dans ces villages, ils ne pussent passer la rivière ; ils risquaient d’être entièrement détruit, et le maréchal de Saxe l’espérait.

Le seul officier-général que la France perdit en cette journée, fut le marquis de Fénelon, neveu de l’immortel archevêque de Cambrai. Il avait été élevé par lui, et en avait toute la vertu, avec un caractère tout différent. Vingt années employées dans l’ambassade de Hollande, n’avaient point éteint un feu et un emportement de valeur qui lui coûta la vie. Blessé au pied depuis quarante ans, et pouvant à peine marcher, il alla sur les retranchements ennemis à cheval ; il cherchait la mort, et il la trouva. Son extrême dévotion augmentait encore son intrépidité ; il pensait que l’action la plus agréable à Dieu, était de mourir pour son roi. Les Français eurent peu de personnes de marque blessées dans cette journée. Le fils du comte de Ségur eut la poitrine traversée d’une balle, qu’on lui arracha par l’épine du dos, et il échappa à une opération plus cruelle que la blessure même.

Cette bataille ne fut que du sang inutilement répandu , et une calamité de plus pour tous les partis. Aucun ne gagna ni perdit de terrain, chacun prit ses quartiers. L’armée battue avança même jusqu’à Tongres ; l’armée victorieuse s’étendit de Louvain dans ses conquêtes, et alla jouir du repos auquel la saison, d’ordinaire, force les hommes dans ces pays, en attendant que le printemps ramène les cruautés et les malheurs que l’hiver a suspendus.

 
 
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