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Proverbe, expression populaire : Au danger on connaît les braves. Origine, signification

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Expressions, Proverbes
Proverbes et expressions populaires d’usage courant : origine, signification d’expressions proverbiales de la langue française
Au danger on connaît les braves
Publié / Mis à jour le lundi 21 novembre 2011, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
L’adversité fait connaître la valeur de l’individu

Effectivement un auteur latin, Lucrèce, dans son poème de la Nature (de Natura rerum), nous a laissé ces quatre, vers qui en sont la preuve :

In dubiis hominem spectare periclis
Convenit, adversisque in rebus cognoscere quid sit ;
Nam verae voces tum demum pectore ab imo
Ejiciuntur, et eripitur persona, manet res.

« Il faut considérer l’homme dans les dangers ; on le reconnaît dans l’adversité ; car alors les paroles que son cœur lui inspire sont vraies : le masque est enlevé, le fait reste. »

La Fontaine dans son livre VI, fable II, a dépeint la fausse bravoure en mettant en scène un chasseur et un lion. L’homme avec fanfaronnade, demande à un berger de lui indiquer l’endroit ou gît le lion. Ce renseignement n’est pas plutôt obtenu que le fanfaron aperçoit venir le lion, et cherche à s’esquiver. De là, la moralité tirée par le fabuliste :

La vraie épreuve du courage
N’est que dans le danger que l’on touche du doigt :
Tel le cherchait, dit-il, qui, changeant de langage,
S’enfuit aussitôt qu’il le voit.

On pourrait citer beaucoup d’exemples d’intrépidité accomplis tous dans des circonstances différentes. En voici un qui mérite d’être cité : « Le maréchal de Turenne (1611), dans sa jeunesse, fut provoqué en duel par un autre officier. Voici la réponse qu’il lit à l’attaque dont il était l’objet : Je ne veux pas me battre avec vous en dépit des lois ; mais je saurai, aussi bien que vous-même, affronter le danger lorsque mon devoir m’y autorisera. Il y a, ajouta-t-il, un coup de main à faire, très utile certainement et très honorable à tenter pour chacun de nous, mais il est très périlleux. Allons demander à notre général (Turenne n’était alors que capitaine) la permission de nous risquer et nous verrons lequel des deux s’en tirera avec le plus d’honneur. » L’officier qui avait proposé le duel, trouvant le projet trop périlleux, refusa alors de se soumettre à une semblable épreuve.

 
 
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