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20 juillet 1524 : décès de la reine Claude de France

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20 juillet 1524 : décès de la reine
Claude de France
Publié / Mis à jour le samedi 18 juillet 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Claude de France, reine de France, était la fille aînée du roi Louis XII et d’Anne de Bretagne, sa seconde femme, et naquit à Romorantin le 13 octobre 1499.

Le roi, son père, la destinait à François, duc d’Angoulême — futur François Ier —, qui était le premier prince du sang, et l’héritier apparent de la couronne ; Anne de Bretagne, au contraire, voulait avoir pour gendre Charles d’Autriche, depuis l’empereur Charles-Quint, et elle serait venue à bout de son dessein, si les ministres du roi ne s’y fussent opposés. Claude fut fiancée à François en 1506, mais ce ne fut qu’après la mort de la reine Anne, en 1514, que le mariage — qui eut lieu le 18 mai 1514 — fut consommé.

« Le duc d’Angoulême parvint à la couronne en 1515, et Claude vit son titre de duchesse changé en celui de reine ; mais, rapportent les historiens contemporains de la reine, pour être élevée si haut, elle ne changea ni d’humeur ni de conduite, et conserva toujours sa première douceur et sa modestie. A l’exemple de la reine sa mère, après avoir satisfait aux devoirs de la religion, elle passait la majeure partie de son temps avec ses dames et demoiselles, à filer ou à travailler à l’aiguille pour vêtir les pauvres ou décorer les autels. Elle avait adopté pour devise — c’était la mode du temps — une lune en son plein, par allusion à sa candeur, avec ces mots : Candida candidis, pour exprimer sa sincérité et celle des Français, qu’elle aimait de toute son âme.

Claude de France, fille aînée de Louis XII

Claude de France, fille aînée de Louis XII

Un voyageur ayant apporté de Syrie et de Damas des pruniers d’une qualité supérieure à celle qui était connue alors en France, les premiers fruits en furent présentés à la reine ; on donna le nom de Reine Claude aux prunes vertes, et celui de Damas aux prunes violettes.

Une vertu sincère, dit Brantôme, en parlant de la reine Claude, un esprit égal, la douceur, la bonté même, formaient son caractère ; aussi, l’appelait-on communément la bonne reine, comme on appelait son père le bon roi Louis XII. Elle n’était pas si bien partagée du côté du corps ; elle était un peu boiteuse, défaut qu’elle tenait de sa mère ; sa taille était médiocre , et les traits de son visage, qui ressemblaient à ceux de Louis XII, n’avaient rien qui pût fixer agréablement les yeux, « que l’air de bonté qui brille dans toute sa personne ! » Aussi, le roi son père dit à Anne de Bretagne, qui lui faisait craindre les dégoûts du duc d’Angoulême : « Elle n’est pas belle, mais sa vertu touchera le comte, et il ne pourra s’empêcher de lui rendre justice. »

Elle mourut le 20 juillet, au château de Blois, en 1524, à l’âge de vingt-quatre ans et neuf mois, laissant trois fils et quatre filles : François, Henri — qui deviendra le roi Henri II — et Charles ; ses filles sont Louise (morte à 3 ans), Charlotte (morte à 7 ans), Madeleine (morte à 16 ans et qui devint reine consort d’Écosse) et Marguerite (1523-1574) qui devint duchesse de Savoie par son mariage avec Emmanuel-Philibert dit Tête de fer. Brantôme ajoute au portrait de cette illustre princesse, que la reine fut fort aimée et fort bien traitée du roi son mari, ainsi que de toute la France. Lorsqu’elle cessa de vivre, elle fut généralement regrettée et pleurée pour ses admirables vertus. On rapporte que plusieurs personnes l’invoquèrent comme sainte, et furent guéries par son intercession.

 
 
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