Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 25 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

20 juillet 48 avant J.-C. : bataille de Pharsale

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Juillet > 20 juillet > 20 juillet 48 avant J.-C. : bataille de
Éphéméride, événements
Les événements du 20 juillet. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
20 juillet 48 avant J.-C. : bataille de Pharsale
Publié / Mis à jour le mardi 17 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cette grande et mémorable journée, dont le vainqueur lui-même a retracé le tableau dans ses Commentaires, décida tout à la fois du destin de deux grands hommes et de celui de la république romaine. De l’une et de l’autre part, la disposition des armées fut savante et digne de la renommée des généraux.

Mais une ardeur si vive animait les troupes de César, qu’un vieil officier nommé Crastinus, déjà signalé par une longue suite d’actions courageuses, s’étant mis à la tête de vingt volontaires, s’élança hors des rangs, et regardant César, s’écria : Mon général, vous serez content de moi ; mort ou vif, je mériterai vos louanges. Entre les deux armées, il ne restait que l’espace nécessaire à l’élan qui précède le choc. Pompée avait ordonné à ses soldats de rester immobiles et de laisser faire à ceux de César tout le chemin. Il comptait que ces derniers, épuisés par la longueur de la course remporteraient des coups plus faibles et moins assurés.

César blâme cette faute, et pense qu’un général ne saurait trop exciter l’ardeur de ses soldats, dont le mouvement exalte la valeur, au lieu de l’abattre. D’ailleurs ses troupes, s’apercevant que celles de Pompée ne s’ébranlaient pas, s’arrêtèrent au milieu du trajet, et reprirent haleine. Ensuite elles commencèrent l’attaque en lançant leur demi-pique. Le conseil, que César leur avait donné, de happer leurs ennemis au visage, produisit un terrible effet.

La surprise, l’horreur de ces blessures qui défigurent pour jamais, épouvantèrent les jeunes cavaliers de Pompée, et les réduisirent à prendre honteusement la fuite. Les archers et les frondeurs, restés seuls, fuient taillés en pièces. Alors les six cohortes de César faisant un détour et fondant sur l’aile gauche des ennemis, l’attaquèrent par-derrière et la mirent en désordre.

Dès que Pompée avait vu sa cavalerie rompue, sa tête s’était troublée : abandonnant une partie de son armée, qui combattait encore, il retourna vers son camp à petits pas. Entré dans sa tente, il prit un siège, sans proférer une seule parole, jusqu’à ce que les soldats de César, qui poursuivaient les fuyards, étant arrivés sous ses retranchements et se disposant à les forcer : Quoi ! jusque dans mon camp ! s’écria-t-il. Se conformant à sa fortune, il quitta ses vêtements, en prit de plus modestes, et se réfugia en Egypte, où l’attendait le poignard d’un roi.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !