Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 28 mars DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Diminution des impôts. Crise des producteurs agricoles. Contribuables et agriculteurs. Brèves d'Histoire de France. Miettes historiques

Vous êtes ici : Accueil > Brèves d’Histoire > Contribuables et agriculteurs (...)
Brèves d’Histoire
Brèves d’Histoire de France : bribes et miettes historiques utiles à une meilleure connaissance de notre passé
Contribuables et agriculteurs appellent
à la diminution des impôts en 1933
(D’après « Le Petit journal illustré », paru en 1933)
Publié / Mis à jour le lundi 13 juin 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
En 1933, le journaliste A. Fauchere publie dans le supplément du Petit Journal illustré consacré au monde agricole, une brève destinée à alerter sur une précarité des producteurs qui s’accompagne de prix excessifs pour le consommateur

Les manifestations de contribuables et d’agriculteurs se multiplient un peu partout, écrit notre chroniqueur. Elles sont l’expression du grave malaise que la crise développe dans le pays. Dans leur ensemble, les contribuables estiment que les impôts ont atteint un tel poids qu’ils ne peuvent plus être supportés par les « assujettis » dont les revenus s’amenuisent de jour en jour.

Quant aux agriculteurs, si l’augmentation des impôts les effraye à juste raison, ils sont encore bien plus inquiets de la baisse des produits agricoles. Tout ce qui a été fait pour revaloriser le blé et la viande a, pour ainsi dire, échoué, et à l’heure actuelle, sauf dans quelques régions tout à fait privilégiées, le prix du blé qui n’est guère supérieur à 100 francs le quintal au départ laisse aux producteurs de sérieuses pertes.

Il en est d’ailleurs de même pour les pommes de terre qui se sont vendues quelquefois, cette année, moins cher en francs-papier qu’elles ne se vendaient avant la guerre en franc-or.

Et cependant la vie ne diminue pas. Le consommateur, en dépit de la baisse des produits à la ferme, paye toujours très cher ce qu’il consomme. Pour les pommes de terre, si l’on prend comme type la « saucisse », lorsque le consommateur paye 100 francs, 39 fr. 75 vont au producteur, 16 fr. 85 au commerce de gros et aux transports et 43 fr.40 au détaillant. Ce dernier exagère-t-il ? Je me garderai bien de l’affirmer, car les impôts qu’il supporte sont considérables.

Pour atténuer le malaise actuel, il faut donc, de toute évidence, alléger les impôts. Souhaitons que Parlement et Gouvernement comprennent cette nécessité : car la situation, qui est tendue, pourrait devenir vite grave si elle se prolongeait quelque peu.

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !