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10 juillet 1637 : enregistrement des lettres patentes portant création de l'Académie française

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10 juillet 1637 : enregistrement des
lettres patentes portant création
de l’Académie française
Publié / Mis à jour le dimanche 10 juillet 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

L’Académie française eut pour berceau le cabinet d’un homme de lettres. Quelques écrivains, quelques poètes, parmi lesquels on comptait Godeau, Gombaud, Giri, Chapelain, Cerisay, de Malleville, se réunissaient une fois par semaine chez le secrétaire du roi, Conrart, dont la maison située rue Saint-Denis, était plus commode que celle des autres. Les associés y lisaient leurs propres ouvrages, et s’éclairaient mutuellement par leurs avis.

L’abbé de Boisrobert ayant été admis à l’une de ces conférences littéraires, en parla au cardinal de Richelieu, qui, sentant le parti qu’on pouvait en tirer, voulut en être le protecteur. Dès le mois de janvier 1635, il fit accorder à la société, libre jusqu’alors, des lettres patentes portant qu’elle serait érigée en Académie française, et limita le nombre de ses membres à quarante.

Le cardinal de Richelieu

Le cardinal de Richelieu

Le Parlement, qui s’effrayait de toutes les nouveautés, s’effraya surtout de l’institution d’un corps dans lequel il crut voir le germe d’une puissance rivale. Il résista longtemps à l’enregistrement des lettres patentes — lesquelles lettres avaient été signées par Louis XIII dès le 29 janvier 1635 —, et quand enfin la volonté forte de Richelieu eut triomphé de tous les obstacles, le Parlement inséra comme clause expresse dans l’acte de sa soumission, « que l’Académie ne pourrait connaître que de la langue française et des livres qu’elle aurait faits, ou qu’on exposerait à son jugement. » L’Académie continua de tenir ses séances chez l’un de ses membres.

Après la mort du cardinal, le chancelier Séguier, son second protecteur, lui offrit un asile dans son hôtel. Plus tard, Louis XIV lui accorda, au même titre, une salle d’assemblée dans le Louvre. Elle y siégea jusqu’au temps où la Convention supprima toutes les académies, que la constitution de l’an IV et la loi du 3 brumaire an V (24 octobre 1796) rétablirent sous le titre d’Institut. Alors l’Académie française en forma la seconde classe.

Une ordonnance royale du 21 mars 1816 lui rendit son ancien nom. Du reste, sa constitution ne subit aucun changement, non plus que le nombre de ses membres : elle eut toujours un directeur et un chancelier, que le sort désignait tous les trois mois, et un secrétaire perpétuel. Toujours occupée du travail de son dictionnaire, elle ouvrait annuellement la lice aux jeunes poètes, aux jeunes orateurs, et leur décernait des prix. Une disposition particulière la constitua plus tard juge d’un concours et dispensatrice d’un prix réservé à la vertu.

 
 
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