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Coutumes et traditions : tir à l'oie et arrochage des coqs en Champagne

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Coutumes, Traditions
Origine, histoire des coutumes, traditions populaires et régionales, fêtes locales, jeux d’antan, moeurs, art de vivre de nos ancêtres
Tir à l’oie
et arrochage des coqs (Champagne)
(D’après « Revue de folklore français et de folklore colonial » paru en 1936)
Publié / Mis à jour le dimanche 1er juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 9 mn
 
 
 
En Champagne, le tir à l’oie permit jadis à tous, moyennant quelques liards rouges ou patards, de goûter à la volaille, au moins pendant l’automne. Pour décrocher une poule, un coq, une oie, et faire de temps à autre chère lie au milieu des pots, il suffisait d’un bâton, d’un peu de coup d’œil et de vigoureux biceps.

Institutrice à la retraite, Mme Brulfer explique au début du XXe siècle que si aucune ordonnance royale sur la matière n’a été trouvée, le tir à l’oie était toutefois très florissant en Champagne, au XVIIIe siècle et avant. Nos gens de la Marne, en particulier, adoraient ce jeu fructueux et s’y adonnaient avec une véritable passion. Dans beaucoup de nos villages, on le pratiquait encore régulièrement au milieu du XIXe siècle, une fois l’an, et la fête patronale n’était pas réussie sans lui.

Toutefois, les pays vignobles n’en ont guère connu les charmes et les profits, parce que la pauvreté des basses-cours ne leur en rendait pas la pratique aisée. Le tir à l’oie se pratiquait de différentes façons, selon les endroits, mais le résultat devait toujours être le même ; il fallait trancher à coups de sabre ou de bâton le col de l’oie. Dans le nord du département on opérait généralement avec le sabre, et le mardi de la fête patronale ; dans le sud, avec le bâton, le jour de la Toussaint et les dimanches suivants.

Le tir à l’oie avec le sabre, ou plus exactement par le fer était, après deux jours de fête, un excellent exercice pour réveiller un peu la jeunesse alourdie par les excès de tables plantureusement servies, par des boissons inaccoutumées et par la danse. Dès le déjeuner, les garçons se cotisaient pour acheter une oie, qu’ils promenaient à travers les rues en la tenant suspendue par les ailes et en chantant. Ils se rendaient ensuite à l’auberge, qui était leur quartier général du moment, et recommandaient à la maîtresse de se tenir en mesure pour un bon souper. Ceci fait, et la soirée assurée, ils procédaient â l’exécution selon la mode adoptée. Ici, on amène sur la « Place » une grande voiture, une voiture à moisson, dont les limons sont maintenus horizontalement par la « servante » ou par une « bique » et, entre les bouts du limon, on tend une longe retournée et tordue sur elle-même, dans laquelle on passe la tête de l’oie vivante.

Pendant que celle-ci se débat contre une horrible asphyxie, celui des garçons que le sort a désigné comme devant tirer le premier, se livre à ses camarades pour sa toilette d’exécuteur des basses œuvres. On lui bande les yeux comme pour jouer à colin-maillard, on lui met en main un vieux sabre rouillé, qui ne coupe guère plus qu’un sabre de bois, on le fait tourner plusieurs fois sur les talons, de façon à ce qu’il perde le Nord, comme on dit, puis on le lance à l’attaque. Le sabreur, qui n’a rien pour se guider, que, parfois, les battements d’ailes de l’oie, part à l’aventure, lance dans le vide des coups capables de pourfendre un bœuf, s’escrime souvent contre un mur, ébrèche sa lame au bandage des roues, et va se perdre dans les cours, ou bien, dépité et en sueur, lève son masque.

Tout cela, tellement ses gestes sont drôles et sa démarche comique, à la grande joie des spectateurs, dont les réflexions moqueuses ne tarissent point. Dans d’autres endroits, la corde, au lieu d’être fixée sur une voiture, est tendue au travers de la rue, et le jeu se déroule de même. Dans quelques villages, à La Cheppe, en particulier, on bat l’oie d’une façon toute différente ; on l’enterre en faisant passer la tête, qu’elle redresse avec anxiété, et les garçons, les yeux bandés, cherchent à couper cet épi de chair vivante avec une faux.

Jules verne décrit, dans Michel Strogoff, une exécution barbare qui rappelle cette coutume de La Cheppe. Dans certaines parties de la Sibérie, dit-il, on enterre les espions et les criminels jusqu’au cou et on leur jette des bâtons qu’ils voient venir, apportant une mort affreuse et qu’ils ne peuvent éviter. Dans le sud de la Marne, ce n’était point par le fer que l’oie était décapitée ; elle périssait par le bois, par le bâton, comme les condamnés de la Sibérie. Elle était d’ailleurs souvent remplacée par un coq. Les mots « tir à l’oie » et « tirer l’oie » n’étaient point en usage non plus. Il fallait d’autres mots pour un jeu différent ; on « arrochait » les coqs. Arrocher est un vieux mot champenois, fort employé autrefois, qui veut dire jeter des pierres, ruer des bâtons vers un but.

Tir à l'oie

Tir à l’oie

On arrochait les coqs à date fixe, le jour et le lendemain de la Toussaint et les dimanches suivants, à une époque où la volaille était grasse à point. Mais ce n’était pas un coq, c’étaient dix, vingt, cinquante coqs qu’on arrochait dans la saison. Souvent tous les coqs du village étaient sacrifiés ainsi. Aussi, tous les ménages étaient véritablement de la fête, et partout les marmites s’emplissaient de volaille sur le soir et fumaient d’une vapeur réjouissante. L’arrochage était un exercice où la force et l’adresse, si précieuses et si prisées jadis, jouaient un rôle important, autrement marqué que dans le tir à l’oie, où le hasard avait une large place. S’il n’offrait point de situations comiques, il provoquait le mouvement, l’effort, les cris, l’intensité de vie et offrait un attrait invincible, qui entraînait jeunes et vieux. Il avait ses règles formelles que l’expérience avait imposées et qui étaient appliquées avec rigueur.

L’auberge était aussi le lieu de rendez-vous où revenaient avec leur butin les organisateurs, après la tournée d’approvisionnement dans les basses-cours. Mais on ne pouvait arrocher sur les places ou dans les rues, dans la crainte des accidents ; on s’installait dans les accins, dans les terrains vagues, souvent de deux côtés à la fois, pour occuper- tous les amateurs. Une voiture à moisson servait aussi à accrocher le gibier vivant ; seulement elle était mise à cul et ses limons ’levés étaient comme des bras de fourches patibulaires, et les coqs, moins débonnaires que les oies, s’y débattaient avec des cris perçants. Les arrocheurs, après avoir tiré leur numéro au sort, s’alignaient â vingt-cinq ou trente pas de la voiture. Celui dont le tour était arrivé sortait du rang pour la liberté de ses mouvements et ruait son bâton.

Le bâton était choisi avec soin et proportionné à la vigueur du bras. Les plus estimés étaient ceux qui étaient coupés dans un baliveau de frêne lisse et bien droit ; ceux d’aulne étaient bons aussi. Il y en avait qui étaient gros comme un litre et lourds comme du plomb. Tous étaient fort longs, de façon à raser un espace plus large, et bien équilibrés dans toutes les parties. Le bâton était lancé â la volée, d’un tour de bras, dans un élan rapide et violent. II partait en vionnant, dans la position horizontale, décrivait la trajectoire voulue et frappait avec force le but s’il était bien envoyé. Nos paysans faisaient merveille avec le bâton.

Cette arme de l’homme des cavernes, dans leur main habituée, portait presque a chaque coup. Il y avait des bâtons redoutables par leur sûreté, qui descendaient souvent le col du premier coup, tranchant les vertèbres comme une lame ; on n’aimait pas à les voir entrer dans une partie et on leur faisait payer souvent un supplément. Parfois, quand on tombait sur de vieux coqs, sur des doyens de basse-cour, dont le cuir et la chair étaient endurcis, quand les joueurs, fatigués et énervés par le vin blanc, n’avaient plus la main aussi assurée, il fallait arrocher longtemps pour trancher des cous résistants comme des cordes. Dans ce cas, pour épuiser la fournée des condamnés, on accrochait un coq à chaque limon et on continuait, s’il le fallait, à la chandelle, à lancer les bâtons.

Les gamins avaient une fonction déterminée près des garçons ; ils rapportaient les bâtons quand le tour était fini ; ils filaient comme des chiens de chasse et revenaient avec de pleines brassées. On leur donnait pour salaire les têtes, bonnes pour la soupe, et ils étaient contents. Celui de la Société de la Jeunesse qui décrochait le coq était franc d’écot pour la soirée. Généralement les garçons et les hommes organisaient des parties distinctes, mais souvent aussi ils se mêlaient ; l’entrée était obtenue par le paiement d’une cotisation fixe par tête de volaille. Les garçons mangeaient leur butin ensemble à l’auberge. Les hommes le mangeaient avec la femme et les enfants ; souvent, ils s’associaient à plusieurs voisins pour augmenter leurs chances et dans ce cas on soupait, les ménages réunis.

Aussi les ménagères étaient-elles très attentives au jeu, qu’elles suivaient de plus près qu’elles pouvaient. Dès qu’un coq leur était échu, elles partaient en hâte le plumer et le cuisiner à grand feu. Si la chance leur en valait plusieurs, elles les cuisinaient sans l’habituelle pomme de terre et à courte sauce. Pour une fois, on mangeait de la viande son content. Cette viande, mangée ainsi toute chaude, était, quoique tannée par les coups de bâton, résistante sous la mâchoire, mais à vingt et trente ans, les râteliers sont solides, on a les dents jusque dans le cou, et d’ailleurs nos paysans préfèrent une viande un peu ferme, par raison d’économie : cela tient plus longtemps au corps, explique Mme Brulfer.

Les gamins voulaient arrocher aussi. Pour un jeu où il fallait surtout des bâtons, ils étaient les premiers prêts. Mais, pour arrocher, il faut de l’argent comme pour la guerre, et ils n’en avaient guère ! Alors ils arrochaient des navets accrochés à des brouettes. Souvent, du premier coup, le bâton coupait la corde, fendait le navet et tout le temps se passait â ficeler et attacher d’autres navets. Le navet manquait par trop d’intérêt, et c’était bon pour les tout petits. Aussi on finissait, à force de quémander auprès de la mère, par réunir quelques sous. Selon les ressources, on achetait un pigeon ou un coq. Un cochelet tout tendre était souvent coupé en deux du premier coup et on n’avait pas de plaisir pour son argent. Heureusement, il y avait une ressource pour faire durer le plaisir plus longtemps ; on raccommodait le cou du coq avec une ficelle et on recommençait. Quand le coq était trop endommagé, on pendait la bête par les pattes, et on les cassait l’une après l’autre.

Mais après cette série d’exercices, après tant d’assauts, le coq était en marmelade et sa viande broyée comme chair à pâté. Cela ne faisait rien. On trouvait le fricot parfait et on allait se coucher en formant des projets pour le dimanche suivant, aspirant à la fin de la semaine, maudissant le maître d’école avec ses six jours de galère et le curé qui allongeait les vêpres avec des psaumes interminables. Le lendemain on était courbaturé d’avoir lancé pendant trois heures des bâtons hauts comme soi, faits pour vous désarticuler l’épaule ; on avait un mal douloureux dans la saignée du bras et on ne pouvait plus remuer. On n’en avait que plus d’ardeur, et, l’école finie, on allait couper dans le bois de nouveaux bâtons avec lesquels on devait être, pensait-on, plus adroit la prochaine fois.

Il y a, dans le département de l’Aube, à la lisière de la Marne, un tout petit village, l’Abbaye-sous-Nancy, où l’arrochage était plus florissant que partout ailleurs. C’était l’Olympie de la région. On n’y arrochait, d’ailleurs, que l’oie, gibier plus noble, très apprécié des paysans et des bourgeois, et en quelque sorte prédestiné par la longueur de son cou. Le jeu s’y pratiquait tous les dimanches de novembre et quelquefois aussi les lundis. Des gars passionnés y venaient de quatre à cinq lieues avec leur bâton et un sac de blé. On élevait, à l’Abbaye, beaucoup d’oies qui poussaient à l’abandon, barbotant sur la rivière d’Aube, pâturant et couchant dans la prairie. Ces oies finissaient toutes sous le bâton. Elles étaient même loin de suffire à la guillotine qui tranchait plus de 150 têtes par jour. Aussi des bilotiers amenaient des troupeaux entiers des environs et un marché aux oies était ouvert en permanence à deux pas des arrocheurs.

Bien qu’ignorant si le roi Henri IV a réglementé le tir à l’oie ou s’il a instauré ou propagé ce divertissement, on le pratiquait beaucoup sous son règne, et les rois, les princes et les cours le suivaient comme un spectacle digne d’une noble curiosité, y prenant même part. Ceux qui s’y adonnaient y venaient, dans les villes au moins, en toilette très soignée. Chéruel, dans son Dictionnaire des Institutions de France, dit : « On suspendait quelquefois une oie comme but de tir dans les fêtes champêtres. Tirer l’oie était encore un jeu en honneur au XVIIe siècle ».

Et le cardinal de Retz, parlant de l’habillement des Parisiens pendant les guerres de la Fronde, les représente « les cheveux frisés, le poil ras, en souliers noirs et en bas de soie, comme des gens qui vont tirer l’oie ». Un écrivain marnais, Cl. Buirette, dans son Histoire de la ville de Sainte-Ménehould, qui est si intéressante, nous apprend que le tir à l’oie était très commun, non seulement en France, mais aussi « dans plusieurs cours de l’Europe », et que : « A Vienne, en Autriche, il y a un prix annuel, fondé au jour de la Saint-Martin, pour le tirage de l’oie ; que, en 1731, Leurs Majestés Impériales et les archiduchesses l’ont tiré, et que, le 4 juin de la même année, ce divertissement a été donné au duc de Lorraine dans la ville de Bruxelles ».

Ailleurs, le même Cl. Buirette décrit, avec de longs détails et avec des précisions très curieuses, le tir à l’oie d’autrefois à Sainte-Ménehould, à propos d’un glorieux fait d’armes de la jeunesse de cette ville, et son récit vient naturellement compléter celui de notre institutrice : « Le 6 avril 1652, le roi nomma gouverneur de Sainte-Ménehould, Ménisson de Sainte-Maure, maréchal de camp, qui prit aussitôt possession de son gouvernement. La ville de Clermont (30 kilomètres de Sainte-Menehould) venait de retomber au pouvoir des Lorrains. Le comte de Meille en était gouverneur. Dans le mois d’août, il fit avec de Sainte-Maure un traité par lequel ils convinrent d’empêcher réciproquement leurs troupes de faire des incursions sur les villages de leurs gouvernements respectifs.

Cependant, contre la foi de ces conventions, un parti lorrain, après avoir traversé les rivières d’Aisne et d’Auve, vint piller les fermes de Gergeau et-des Marécages, et enlever les volailles et quelques bestiaux. Ce même parti se porta sur Bignipont et, après l’avoir pillé comme les deux autres censes, il emmena les troupeaux de vaches et de moutons de la ville qui paissaient dans la prairie. Aussitôt qu’on fut informé, à Sainte-Ménehould, de ce brigandage, la compagnie de la jeunesse sortit en armes et à cheval et se mit à la poursuite de cette trompe. La rencontre eut lieu à la vallée Colletet. L’escarmouche ne dura pas longtemps. Les Lorrains furent forcés d’abandonner leur capture et s’enfuirent à travers la forêt. La compagnie de la jeunesse revint triomphante. On rendit aux particuliers et aux fermes ce qui leur avait été enlevé.

« En reconnaissance de ce service, et pour conserver la mémoire de de ce fait d’armes, les trois censes de Gergeau, des Marécages et de Bignipont s’engagèrent volontairement, par un pacte authentique, à donner tous les ans, le lundi gras, à la jeunesse de Sainte-Ménehould, à savoir : Gergeau et les Marécages, alternativement, ou une oie ou un canard et Bignipont seul, un canard ou une oie. A compter de cette époque jusqu’aujourd’hui, ce droit a été régulièrement fourni chaque année. Les fermiers, par leurs baux, en sont ordinairement chargés. Quelques propriétaires des fermes de Gergeau et de Bignipont ont cherché, dans plusieurs circonstances et sous différents prétextes, à se soustraire à la livraison des oies et des canards, mais leurs prétentions ou leurs réclamations à ce sujet n’ont jamais été favorablement accueillies par les tribunaux devant lesquels ils essayaient de les faire valoir. La donation fut pour la compagnie de la jeunesse l’occasion d’un divertissement publie et annuel, connu sous le nom de tirage de l’oie. Quoique cette compagnie soit licenciée depuis longtemps, cette fête n’a jamais cessé d’avoir lieu. II se forme tous les ans, le lundi gras, une société de jeunes gens qui, ayant à leur tête un tambour de la ville, et après avoir obtenu l’autorisation du maire, vont demander et recevoir les oies et les canards.

« Les jeunes gens, à cheval, portant les oies et les canards à l’arçon de leur selle, après s’être promenés dans les différents quartiers de la ville et avoir, par honneur, tiré des coups de pistolet devant la maison du maire, se rendent à l’heure convenue sur la place publique. Là, en présence d’un grand concours de peuple, on suspend les oies et les canards l’un après l’autre à une corde. Les jeunes gens, suivant le rang que le sort leur a donné, commencent par tirer quelques coups simplement à poudre pour étourdir l’animal et lui faire tendre le col, puis courent au .galop pour en abattre la tête avec leurs sabres. Ils sont accueillis par des huées ou des acclamations, selon qu’ils se sont montrés plus ou moins adroits.

Les vainqueurs, précédant leurs camarades et portant à la pointe de leurs sabres les têtes qu’ils ont coupées, vont triomphalement parcourir la ville puis donner les oies et les .canards aux prisonniers. Ce don est purement volontaire ; il avait toujours lieu autrefois. La fête se termine par un banquet entre les concurrents. Cette cérémonie se faisait jadis avec pompe. Elle est aujourd’hui beaucoup dégénérée. Elle exigeait quelques dépenses de la part des jeunes gens qui se piquaient d’émulation pour mettre au tirage de l’oie un certain appareil. Aussi étaient-ce les fils des plus riches et des plus notables bourgeois qui se livraient à ce divertissement ».

 
 
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