Départements français Histoire des départements français. Les événements, histoire de chaque département : origine, évolution, industries, personnages historiques Histoire du département du Finistère (Région Bretagne) Publié / Mis à jour le jeudi 28 janvier 2010, par LA RÉDACTION Temps de lecture estimé : 8 mn Le plus occidental et le plus maritime des départements bretons, celui du Finistère, était habité, dans la haute antiquité, par un peuple dont le nom même était la traduction de sa position géographique : c’étaient les Osismii, qui avaient pour capitale Occismor. Occismor, en langage celtique, veut dire mer de l’Occident (mor, mer ; oc, occident). Ce peuple faisait partie de la confédération armoricaine. Il était allié des Vénètes, et fut avec eux à la tête de la résistance contre l’invasion romaine. Le pays des Osismiens, aussi bien que celui de Vannes, était le foyer du druidisme, et nulle part la nature ne fut plus en harmonie avec ce culte sombre et terrible. L’horreur règne sur ces côtes, et l’habitant de Léon, pensif et retiré en lui-même, semble méditer sur les villes anéanties, les cultes effacés et la lutte terrible que le granit déchiré de son rivage soutient de toute éternité contre un océan furieux. En lui il y a du vieux druide. Il a remplacé par la veste et le bragow-braz le long manteau de lin blanc ; il ne consomme plus sur les dolmens ensanglantés d’homicides sacrifices, mais il est encore familier avec ses menhirs, ses dolmens, ses pierres branlantes ; il s’assied à leur ombre ; il les consulte comme des oracles, et interroge avec anxiété les mouvements de ces rochers énormes, comme si c’étaient des géants pétrifiés qui auraient la connaissance de ce qui échappe aux hommes. Qui sait de combien de ménages la pierre branlante de Trégun, près de Concarneau, n’a pas décidé le sort ? Sur son extrémité mobile vient s’asseoir, plein d’inquiétude, le mari soupçonneux, et le branlement de l’étrange machine lui enseigne ce qu’il doit penser de la vertu de sa femme. Avancez-vous dans la presqu’île de Camaret, jusqu’à la pointe de Toulinguet, sur le bord escarpé de la mer : devant vous, sur une pente aride et unie, se dressent 41 colosses alignés sur une longueur de 600 mètres. Perpendiculaires à cette ligne, dirigée de l’est à l’ouest, deux autres s’étendent vers le nord, composées chacune de 12 pierres. Ces masses de granit, inégales et irrégulières, sont hautes de 3 à 5 mètres, et larges de même à la base. Ce monument est, après celui de Carnac, le plus considérable que l’on rencontre en Bretagne. Plus loin encore, dans l’île d’Ouessant, on voit, presque à ras de terre, la trace d’un édifice considérable que l’on considère dans le pays comme un temple druidique. C’est un carré long, dirigé de nord-est en sud-ouest, et formé de murailles de près de 2 mètres d’épaisseur ; le grand côté a 100 mètres de long, et le petit côté 50. Lieux effrayants que ces temples et ces enceintes druidiques ; terre arrosée de sang humain, où l’on croit voir encore se débattre, dans une agonie minutieusement étudiée par l’impassible druide, la victime humaine frappée au-dessous du diaphragme avec le couteau de pierre, et expirant au milieu du bruit des voix sauvages et des instruments des bardes. Mais cela appartenait à toute la Gaule. Ce qui était plus particulier à l’Armorique, et surtout aux rivages du Finistère, c’étaient les collèges de druidesses. Ils occupaient les îles qui environnent l’Armorique, principalement l’île d’Ouessant (l’Uxantis des Grecs) et l’île de Batz (la Barsa insula des Latins). L’immense douleur qui pénétra l’Armorique, quand elle fut contrainte de courber la tête sous le joug de Rome, a laissé des traces tellement profondes chez le peuple grave et peu oublieux de ce pays, que les enfants de la basse Bretagne chantent encore, après dix-neuf siècles, une sorte d’élégie patriotique, douloureux gémissement des vieux Armoricains lorsqu’ils apprirent le massacre des druides de Vannes, qui fut comme l’immolation de leur antique religion. Un druide enseigne l’histoire à un enfant. L’enfant dit : « Chante-moi le nombre dix, que je l’apprenne aujourd’hui. - LE DRUIDE : Dix vaisseaux pleins d’ennemis ont été vus venant de Nantes, malheur à vous ! malheur à vous, hommes de Vannes !... - L’ENFANT : Chante-moi le nombre onze, que je l’apprenne aujourd’hui. - LE DRUIDE : Onze druides armés viennent de Vannes avec leurs épées brisées et leurs robes ensanglantées et des béquilles de coudrier (le coudrier, dans les traditions celtiques, est le symbole ’de la défaite) ; de trois cents il ne reste que onze. » Le Finistère fut, avec toute l’Armorique, enclavé, sous Auguste, dans la Lyonnaise ; sous Adrien, dans la troisième Lyonnaise. Mais il est probable que. sa soumission fut fort imparfaite. L’éloignement, la mer, la rigueur du climat, la stérilité du sol furent autant d’obstacles qui s’opposèrent à un établissement bien complet de la domination romaine. Le pays de Léon paraît avoir fait exception, si l’on en croit son nom même (Legio, Legionensis pagus, d’où Léon) et les nombreux débris de constructions romaines qui se remarquent de Morlaix à Brest. Dès 409, l’Armorique s’affranchit ; et quand le préfet Exsupérantius, en 416, tenta de la ramener sous la domination romaine, il échoua dans ses efforts ; tout ce qu’il put faire, ce fut d’obtenir un traité d’al, liante avec les Armoricains. C’est à titre d’auxiliaires que ceux-ci se joignirent aux soldats d’Aétius pour combattre Attila, et c’est au même titre, selon toutes les probabilités, que des garnisons romaines demeurèrent dans l’Armorique jusqu’aux derniers temps de l’existence de l’empire romain. Ce qui prouve, au reste, combien la civilisation romaine jeta peu de racines dans le dur sol breton, c’est que ce même pays de Léon, où l’occupation paraît avoir été plus complète qu’ailleurs, est aujourd’hui l’un de ceux qui conservent le plus fidèlement le langage et les mœurs celtiques. C’est comme si vous semiez du blé dans ces landes stériles : vous aurez d’abord quelques épis, mais bientôt le granit et les genêts reprendront le dessus. Le christianisme s’établit dans le Finistère à la même époque que dans le reste de la Bretagne. Mais comment ces populations, opiniâtres dans leurs traditions et dures aux changements, qui avaient repoussé, sans presque en rien conserver, cette puissante civilisation romaine, n’auraient-elles pas opposé aussi quelque résistance à la puissance, il est vrai bien plus grande, de la prédication chrétienne ? Elles cédèrent, mais ne cédèrent qu’à moitié. Le bas Léon, les îles occidentales du Finistère furent les points de l’Armorique qui résistèrent le plus longtemps au christianisme ; on y trouve encore des paroisses que l’on appelle terre des païens. En plein XVIIe siècle, l’idolâtrie subsistait à Lokrist (Lochrist) et aux îles d’Ouessant ; enfin, même converti, le Breton du Finistère força, en quelque sorte, le christianisme vainqueur à transiger avec le druidisme expirant ; le culte nouveau fut contraint d’hériter de l’ancien et d’en accepter le prestige, pour faire accepter et corroborer le sien : la croix s’éleva, mais sur les menhirs ; les prêtres de Hu et les prêtresses de Koridwen disparurent, mais les fées, ou korrigan, perpétuèrent le souvenir et le nom même de l’antique déesse. Le gui ne tombe plus, le sixième jour d’une lune d’hiver, au tranchant de la faucille d’or, dans la sale blanche tendue sous le chêne, mais il a conservé dans les mœurs nouvelles son rang vénéré ; c’est l’herbe de la croix (louzaouen ar groaz), et il guérit la fièvre et donne des forces aux lutteurs. Les fontaines, les chênes ont encore un caractère sacré. Les danses et les feux de l’ancienne fête du Soleil se reproduisent à l’occasion de la Saint-Jean. Toutefois c’est le sort des vaincus d’avoir tort ; et quand une époque religieuse finit, les divinités qu’elle adorait deviennent les mauvais génies de l’époque qui succède. Les fées, quelquefois bonnes, souvent méchantes, n’eurent jamais qu’un caractère religieux fort équivoque ; autour des dolmens ne se promènent plus des druides vénérés, mais voltigent des esprits malfaisants. Après la chute de l’empire romain, le pays qui est actuellement le Finistère devint un petit royaume particulier, le royaume de Cornouaille, dont le premier souverain connu est Gradlon le Grand. Gradlon fut un roi conquérant qui étendit sa domination jusque sur Rennes, et même sur une portion du territoire franc. Il s’intitulait en effet : Grallonus, Dei gratia rex Britonum, nec non ex parte Francorum. Un historien du XIe siècle, Raoul Glaber, appelle Rennes la métropole de la Cornouaille, ce qui donnerait à supposer que les successeurs de Gradlon auraient conservé la même étendue de territoire ; opinion, au reste, fort sujette à controverse. Ce Gradlon, qui est devenu dans les romans de la Table ronde la fameux Galaor, modèle de valeur et de courtoisie, est représenté par les moines comme un saint et un homme plein de douceur (mitis et agnus), parce qu’il protégea les couvents. C’est sous ses auspices que saint Guignolé fonda le monastère de Landévennec ; saint Guignolé, à qui s’adresse particulièrement la dévotion des femmes stériles. Gradlon avait d’abord pour capitale la ville d’Ys ; après la catastrophe qui fit disparaître cette riche cité, il transporta sa résidence à Kemper, qui devint la capitale de la Cornouaille. Sur le cartulaire du monastère de Landévennec, manuscrit du XIe siècle, on trouve une liste de rois de Cornouaille, parmi lesquels figurent deux autres Gradlon et un Budic, surnommé le Grand. La plupart de ces petits monarques se signalèrent par leur esprit entreprenant et par l’indomptable énergie avec laquelle ils soutinrent l’indépendance de l’Armorique. Raoul Glaber, que nous avons déjà cité, appelle Rennes la métropole de la Cornouaille, et donne à supposer par là que cette ville était demeurée sous la domination des successeurs de Gradlon. le Grand ; mais cela n’est point vraisemblable, puisqu’on sait que Rennes avait, bien avant cette époque, des souverains particuliers. Ce qui est certain, c’est que les rapports qui unissaient les habitants de la Cornouaille et ceux de Rennes n’étaient rien moins que des rapports d’amitié. Les purs Bretons du fond de la péninsule ne pardonnaient point aux Rennais leur facilité à accueillir les Francs, et les traitaient assez durement. On ne sait à quelle époque ils cessèrent de porter le nom de rois, et l’on suppose que ce fut au temps des invasions carlovingiennes. En effet, Hoël, qui succéda, en 1066, à Conan II comme duc de Bretagne, était simplement comte de Cornouaille. Il réunit ce comté aux domaines des ducs de Bretagne. La partie septentrionale du Finistère était alors un comté particulier, le comté de Léon. Quand Louis le Débonnaire entreprit de soumettre la Bretagne, le fameux Morvan, comte de Léon, et après lui son fils Guiomarch, furent à la tête de la résistance et déployèrent dans la lutte un courage héroïque. L’indépendance de ce comté alla toujours diminuant, à mesure que les ducs établirent leur autorité sur toute la péninsule. Le Finistère eut sa part des événements qui agitèrent la Bretagne au moyen âge, et nous rap pellerons plus loin les sièges que ses villes eurent à soutenir. Toutefois, le rôle de ses populations n’eut rien qui le distingue dans l’ensemble de l’histoire. Une seule époque, pour la Cornouaille, tranche sur toutes les autres par l’effrayante accumulation de calamités dont ce pays fut accablé et n’a pu encore se relever : c’est l’époque de la Ligue. Jusque-là, si l’on en croit le chanoine Moreau, la prospérité de cette contrée était merveilleuse ; il avait vu lui-même, chez des bourgeois, un luxe égal à celui des plus grands seigneurs, et dans des ménages de campagnards il avait admiré des hanaps, des plats et des couverts d’argent doré. La Ligue porta partout les fureurs de la guerre religieuse, et, en ruinant toute l’autorité royale et toute police régulière ; livra toutes les contrées de la France, particulièrement les plus éloignées, aux dévastations de brigands hardis. C’est alors que le seigneur de Fontenelle porta le ravage dans toutes les campagnes de la Cornouaille. On ne vit plus que châteaux détruits, villes et villages incendiés, récoltes en cendres et terres en friche. Pour recueillir un reste de récolte, les populations étaient obligées de se réunir en armes et de garder les moissonneurs comme en un camp. Des malheureux en haillons grattaient la terre pour y trouver quelques grains échappés aux flammes. « Les pauvres gens, dit le chanoine Moreau, n’avoient pour retraite que les buissons où ils languissoient quelques jours, mangeant de la vinette (oseille sauvage) et autres herbages aigrets ; et même n’avoient moyen, de faire aucun feu, de crainte d’être découverts par l’indice de la fumée ; et ainsi mouroient dans les parcs et les fossés, dans les haies et dans les garennes, par les rues et sur les places, où les loups les trouvant morts s’accoutumoient, comme on va voir, à la chair humaine. Il y en avoit qui soutenoient leurs misérables jours en faisant bouillir des orties dans l’eau de mer ; d’autres mangeoient les dites herbes toutes crues, et d’autres dévoroient de la graine de lin, qui leur donnoit une puanteur qu’on sentoit de huit à dix pas, après quoi ils venoient à enfler et à jaunir par tout le corps, et de cette enflure peu échappoient qui n’en mourussent. « On ne trouvoit autre chose que trépassés par les chemins, partie ayant encore la vinette ou graine de lin dans la bouche, partie déjà mangés des loups et quelques-uns tout entiers, jusqu’à la nuit qu’ils leur servoient d’aliments, sans qu’ils eussent de sépulture. Les plus misérables agonisants, presque tout nus, fors quelques drapeaux pour couvrir leur honte, sans logement ni couverture que les hangars ou étaux publics, éherchoient du fumier où ils s’enterroient dedans, grelottant la fièvre, et où toutefois ils n’estoient guère de temps qu’ils n’enflassent fort gros avec cette couleur qui les faisoit incontinent mourir... C’estoit un mal de tête et de coeur qui ne produisait aux malades ni aux morts aucune marque extérieure, si ce n’est qu’ils jaunissoient du visage. Le mal jaune emportait son homme en vingt-quatre heures ; et si le malade passoit le troisième jour, il en échappoit. » Les loups furent le quatrième fléau qui désola la basse Cornouaille après les brigands, après la famine, après la peste. On ne saurait dire tous les maux qu’ils y causèrent. « On les estimeroit des fables, et non des vérités. S’estant habitués à vivre de chair et de sang humain par l’abondance :des cadavres que leur servit d’abord la guerre, ils trouvèrent cette curée si appétissante que dès lors et dans la suite, jusqu’à sept et huit ans, ils attaquèrent les hommes estant même armés et personne n’osoit plus aller seul. Quant aux femmes et enfants, il les faillait bien enfermer dans les maisons ; car si quelqu’un ouvroit la porte, il estoit le plus souvent happé jusque sur le seuil. Et s’est trouvé plusieurs femmes au sortir, tout près de leur de-meure, pour lâcher de l’eau, avoir eu la gorge coupée sans pouvoir crier à leurs maris, à trois pas d’elles, en plein jour !... La paix faite, les portes des villes demeurant ouvertes, les loups s’y promenoient toutes les nuits jusqu’au matin...Ils avaient ’cette finesse de prendre toujours à la gorge, si ’faire se pouvoit, pour empêcher leurs victimes de crier. :. Dès le commencement de leurs furieux ravages, ils ne laissèrent dans les villages aucun chien, comme si par leur instinct naturel ils eussent projeté qu’ayant tué les gardes, qui sont les chiens, ils auroient bon marché des choses gardées." Ces finesses des loups les faisaient prendre par les Bretons pour des soldats trépassés qui ressuscitaient pour affliger les vivants, surtout des soldats de Fontenelle. Aussi le peuple les appelait-il tut-bleiz, c’est-à-dire gens-loups. Voilà, certes ; un tableau digne de figurer dans les annales des grandes désolations, et qui ne pâlirait point à côté des pestes célèbres d’Athènes, de Florence ou de Marseille. Le Finistère eut bien de la peine à se relever de pareilles calamités, et ce n’est qu’au XIXe siècle, qu’il a conquis, par le travail et l’énergique application de ses habitants , une prospérité qu’il n’avait jamais connue. 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