Le Magazine 36 pages Au sommaire du NUMÉRO 29 : apothicaires ; introduction du café ; législation sur les duels ; spéculation ; Erard et pianos ; dragons... Numéro 29(Janvier/Février/Mars 2009) Mademoiselle de Sombreuil,héroïne au verre de sang La tradition affirme que lors des massacres de septembre 1792 conduits par Maillard à la prison de l’Abbaye, les meurtriers présentèrent à Mlle de Sombreuil un verre de sang qu’elle dut boire pour sauver son père. De 1792 à 1800, les publications, tant officielles qu’officieuses, républicaines comme royalistes, ne font aucune allusion au fait (…) Publié le jeudi 21 janvier 2010, par Redaction La France pittoresque, c'est aussi le premier magazine de la petite Histoire de France : une revue de 36 pages couleur lancée l'hiver 2001/2002, s'appuyant sur des chroniques d'époque et abondamment illustrée de gravures anciennes. Pour partir sur les traces de ses ancêtres et mieux connaître ses racines. Constituée d'ARTICLES DE FOND permettant au lecteur de connaître les POINTS-CLÉS de chaque thème abordé, ainsi que les ANECDOTES historiques et piquantes qui s'y rapportent, cette publication aborde tous les aspects d'une vie oubliée ou méconnue, des traditions aux légendes, en passant par les métiers, les industries, les inventions, les fêtes, les institutions, les rites ou encore les personnages ayant marqué leur temps. Lancée en décembre 2001, cette revue sans publicité de la France d'autrefois, porte un regard original et inhabituel sur notre passé. Magazine culturel et de loisir mettant en avant l'Histoire enrichissante et piquante, sa ligne éditoriale en rend la lecture accessible à tous. Au sommaire de ce numéro... Les dragons s'affichent aux Rogations Le Moyen Age assista, lors des processions des Rogations instituées vers 470 par saint Mamert pour conjurer les calamités naturelles, à l’apparition de dragons, images de l’idolâtrie, du démon, (…) Légendaire combat contre le dragon de Niort En 1788 d’Orfeuilles, littérateur éclairé, découvrit dans le cimetière de l’hôpital général de Niort un monument sépulcral relatif au célèbre dragon de Niort. Sur la pierre tombale qui recouvrait (…) Coulôbré de Vaucluse et saint Véran L’iconographie de saint Véran, évêque de Cavaillon né vers l’an 515, s’exprime constamment par un dragon que le saint tient enchaîné, et que la tradition populaire appelle le coulôbré. La vieille (…) Charlemagne impose les premières lois somptuaires Bien que maître d’un grand empire sous son règne, Charlemagne, au milieu de grands seigneurs, conserva toujours dans sa façon de se vêtir la simplicité de ses ancêtres, redoublant d’astuces pour (…) Les différends lavés dans le sang des duels La liberté qu’avait la partie offensée de prendre les armes pour réfuter ou venger toute imputation injurieuse est dès le Ve siècle consacrée par les lois barbares, puis contrecarrée au XIIe (…) Les vaincus du duel paient l'amende Desfontaines et Beaumanoir, jurisconsultes, dont l’un était contemporain de saint Louis, et l’autre écrivait peu de temps après en 1283, nous ont conservé les diverses formalités du combat (…) Renaissance du duel au XVIe siècle Lorsque les duels furent devenus extra-judiciaires vers le milieu du XVe siècle, on continua d’y recourir pour trancher les différends qu’on ne pouvait ou qu’on ne voulait pas porter en justice (…) Tribut du Barétous ou redevance en vaches Les querelles incessantes opposant les pasteurs béarnais de Barétous à leurs homologues espagnols de Roncal auraient abouti à l’institution d’un pacte de paix éternelle, instaurant la remise par (…) Querelles ancestrales pour des têtes de bétail Si l’historien espagnol Garibaï prétend que le tribut de Barétous fut imposé aux Barétounais après une défaite, l’historien béarnais Marca voit en celui-ci l’expiation des violences exercées par (…) Pas de « monsieur » pour la Révolution Dès 1790, le titre de monseigneur avait été aboli ; quel seigneur un citoyen libre pouvait-il reconnaître ? Les érudits de la Révolution découvrirent que le mot monsieur provenait de deux mots (…) Origine de l'expression « Souvent femme varie » « Souvent femme varie ; / Bien fol est qui s’y fie » sont deux vers qui ont bien couru le monde depuis le jour où l’on dit que François Ier les écrivit sur une vitre du château de Chambord. Les (…) La Marie au Blé de Valenciennes Dinaux et Leroy affirment que jadis à Valenciennes, « le lundi qui suit la fête de sainte Véronique [celle-ci étant fixée au 4 février] », patronne des fileuses et des mulquiniers (fabricants de (…) Le café inonde la France Consommé de temps immémorial en Éthiopie et adopté par les Arabes au XVe siècle, le café n’est importé pour la première fois en France, à Marseille, qu’en 1644, son usage étant rapidement décrié (…) Le café néfaste au cerveau et au sang ? Dans ses Voyages publiés en 1664, Jean de Thévenot vante les mérites du café, affirmant que « cette boisson est bonne pour empêcher que les fumées ne s’élèvent de l’estomac à la tête, et par (…) Le café, breuvage noir contre tous les maux ? Contemporaine de l’engouement naissant pour le café, madame de Sévigné écrit le 10 mai 1676 à sa fille : « Vous voilà donc revenue du café ; mademoiselle de Méri l’a aussi chassé de chez elle (…) Nourricière pêche de la baleine Vaincue à grand renfort de lances, la baleine comptait parmi les poissons consommés en France au moins depuis le XIIIe siècle, sa graisse faisant le repas des plus pauvres, sa langue celui des (…) La maurelle, plante tinctoriale recherchée Petite plante vert grisâtre exclusivement récoltée par les Gallargois, la maurelle fut longtemps et singulièrement transformée au moyen de chaux et d’urine humaine en drapeaux, chiffons gorgés de (…) Le quotidien des chasseurs de maurelle Le témoignage du début du XIXe siècle d’un vieux maurellier de Gallargues chargé de veiller sur les chiffons imbibés de maurelle, nous fournit amples détails sur le dur quotidien des Gallargois (…) Comment la mer devint salée Selon un grand nombre de traditions, l’eau de la mer, au commencement du monde, était douce comme celle des rivières et de fontaines, avant de devenir salée, des récits divers attribuant des (…) Miracle et expression « mouches d'Avesnes » Après avoir été mise à sac par les Français en juin 1477, Avesnes-sur-Helpe (Nord) rebâtie et prospère tenta à nouveau la cupidité des écumeurs qui rôdaient dans les environs, et en 1498, une de (…) Ecourtement des poulains en Normandie A la fin du XIXe siècle, un voyageur de passage à Bédane, commune de Tourville-la-Rivière à 18 km de Rouen, s’approche de la forge du village le jour de Vendredi-Saint, et est surpris de (…) Du jeûne au festin du Roi-Boit Présentant quelques caractéristiques des Saturnales romaines que ses détracteurs mirent en exergue pour mieux en condamner les excès, la fête du Roi-Boit, marquée par des agapes la veille de (…) Le Roi-Boit, fête pétrie de paganisme ? En 1664, Jean Deslyons, chanoine de Senlis, publiait ses Discours ecclésiastiques contre le paganisme des Roys de la Fève et du Roy-boit, pratiqué par les Chrétiens charnels en la veille et au (…) Roi-Boit ou l'offrande à la lune ? On chercha un temps l’origine de la fête du Roi-Boit dans la formule de distribution prononcée par l’enfant qui tire le gâteau des rois : Phœbe Domine, anciens termes sacramentels de la cérémonie (…) Le royaume privilégié d'Yvetot a-t-il existé ? Passée au crible des documents d’époque, l’érection par Clotaire Ier de la seigneurie d’Yvetot en royaume, si elle fut popularisée par une chanson de Béranger, semble relever de la fable en raison (…) Yvetot, royaume sous la férule du roi de France Le 18 mars 1401, Charles VI fait défense à ses fermiers de troubler le seigneur d’Yvetot dans leurs droits de noblesse et dans leurs prérogatives, qu’il reconnaît avoir existé de temps immémorial. (…) Boîtes à crânes pour soulager les ossuaires Pour pallier l’accumulation de crânes et d’ossements dans les ossuaires, certaines localités bretonnes autorisaient la famille d’un défunt à recueillir ceux-ci dans une boîte à crâne, coffret de (…) Répression des abus des apothicaires Souhaitant très tôt s’affranchir de la suzeraineté des médecins, les apothicaires vendent au XIIIe siècle des préparations médicinales, et si les premiers règlements disciplinant leur corporation (…) 1539 ou encadrement sévère des apothicaires Avant la visite de contrôle prévue par l’ordonnance de 1359 et ayant lieu deux fois par an, « environ la feste de Pasques et celle de Toussains », chez les apothicaires, ces derniers juraient, en (…) Fronde contre les falsifications des apothicaires En 1553 parut un pamphlet composé par maistre Lisset Benancio - anagramme de son vrai nom Sébastien Colin, médecin à Tours -, ayant pour titre Déclaration des abuz et tromperies que font les (…) Sébastien Erard révolutionne l'industrie musicale Surpassant ses devanciers et ceux qui, après lui, obtinrent quelque renom dans l’industrie du piano, Erard donne vers 1780 à un instrument dont le monopole de la fabrication appartient alors à (…) Piano-forte d'Erard et brevet royal Ce brevet accordé à Sébastien Erard par Louis XVI était ainsi libellé : « Aujourd’hui cinq février mil sept cent quatre vingt cinq, le roi étant à Versailles, informé que le sieur Sébastien Erard (…) Erard crée la harpe moderne en 1794 Depuis le Xe siècle jusqu’au XVe siècle, la harpe fut l’instrument le plus estimé, passant pour avoir le pouvoir de calmer la fureur, d’apaiser les souffrances, de dissiper le chagrin et la (…) Spéculation boursière sur la sellette Systématiquement évoquée en période de crise financière, la prohibition de la spéculation est instituée dès 1716 avant même la création de la Bourse de Paris, mais, en dépit de règles drastiques, (…) La Révolution traque les forbans de la finance Le décret de la Convention du 28 vendémiaire an IV (20 octobre 1795) sur la police de la Bourse mentionnait : « Considérant que celui-là est agioteur criminel, qui par choix met son intérêt en (…) Mademoiselle de Sombreuil, héroïne au verre de sang La tradition affirme que lors des massacres de septembre 1792 conduits par Maillard à la prison de l’Abbaye, les meurtriers présentèrent à Mlle de Sombreuil un verre de sang qu’elle dut boire pour (…) Retour à la rubrique/section Le Magazine 36 pages