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28 février 613 : supplice de la reine Brunehaut

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28 février 613 : supplice de
la reine Brunehaut
Publié / Mis à jour le dimanche 24 février 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Thierry, roi de Bourgogne, avait laissé en mourant quatre fils, dont le plus âgé n’avait que dix à onze ans ; mais ils furent trahis par leurs propres sujets et livrés à Clotaire, qui les fit égorger. Cette cruelle exécution n’était que le prélude d’une autre encore plus barbare. Brunehaut restait ; la vengeance de Clotaire n’était point pleinement assouvie, ni ses inquiétudes entièrement dissipées.

Il se fit amener cette princesse à la tête de son armée, lui fit des reproches aussi indécents qu’infondés, lui imputant des crimes qui étaient, pour la plupart, ou ceux de sa mère ou les siens. La soldatesque criait qu’elle méritait la mort. On la tourmenta durant trois jours ; on la promena par tout le camp sur un chameau ; on lui fit mille insultes et mille indignités ; on l’attacha à la fin à la queue d’un cheval indompté qui, la traînant sur les cailloux, et à travers les ronces et les épines, l’eut bientôt mise en pièces. Les restes de son corps furent livrés aux flammes et réduits en cendres.

Supplice de la reine Brunehaut

Supplice de la reine Brunehaut

Ainsi périt, du genre de mort le plus affreux, l’épouse du plus grand monarque qui eût encore régné sur la France ; la fille et la mère de tant de rois ; cette reine que l’évêque Fortunat nous dépeint sous l’image même des grâces et de la beauté ; que Grégoire de Tours nous propose comme un modèle de décence, de vertu, de sagesse et de douceur ; que Saint-Grégoire, pape, nous représente occupée à tout ce que la religion exige d’une pieuse reine, d’une vertueuse régente, et d’une mère véritablement chrétienne.

Rien n’est si suspect que ce qui a été décrit contre la mémoire de cette princesse. Il fallait quelques prétextes pour couvrir l’horreur et l’infamie du supplice auquel on n’eut pas honte de la condamner. Il ne fut pas difficile à un roi qui venait d’usurper deux royaumes, et à tant de seigneurs qui avaient favorisé l’usurpation, de surprendre la crédulité des peuples, en répandant mille bruits injurieux.

 
 
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