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28 février 1791 : journée dite des poignards

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28 février 1791 : journée dite
des poignards
Publié / Mis à jour le samedi 16 octobre 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Journée dite des poignards. Depuis quelque temps déjà le bruit se répandait qu’on transportait, toutes les nuits, au donjon de Vincennes des armes, des canons, des munitions de toute espèce, et qu’il existait depuis les Tuileries jusqu’à Vincennes un souterrain secret par où le roi et la famille royale devaient s’évader.

Aussitôt une foule innombrable s’ébranle pour aller démolir le donjon. D’un autre côté, trois cents particuliers, la plupart militaires ou députés à l’assemblée nationale, redoutant une diversion funeste, se réunissent au château pour défendre la personne du roi. Presque tous étaient armés ; l’amour-propre de la garde bourgeoise qui était de service ne pouvait manquer d’être blessé ; bientôt des ombrages s’élevèrent, des défiances furent semées ; la garde nationale s’échauffa et menaça de désarmer tous ceux qui occupaient les appartements du roi, lequel, instruit de la fermentation qui régnait, sortit de son cabinet et invita les personnes armées à déposer leurs armes : ils obéirent et se retirèrent.

En sortant, une partie de la garde, postée sur leur passage, la baïonnette au bout du fusil, voulut les fouiller et les fouilla, excepté MM. de Beauharnais, député de Paris, et Chabert, chef d’escadre, qui déclarèrent qu’ils ne seraient fouillés que morts, et qui passèrent librement. Huit autres furent arrêtés et conduits à l’Abbaye. La garde nationale entra ensuite dans les appartements, et s’empara de tous les pistolets.

 
 
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