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16 avril 1799 : bataille du mont Thabor menée par l'armée d'Orient commandée par le général Bonaparte

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16 avril 1799 : bataille du mont Thabor
menée par l’armée d’Orient
commandée par le général Bonaparte
Publié / Mis à jour le lundi 15 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Après avoir emporté de vive force El-Arich et Jaffa, Bonaparte avait mis le siège devant Saint-Jean-d’Acre. Il pressait vivement cette place, dont la conquête lui aurait assuré celle de la Syrie. Djezzar-Pacha, qui la défendait, appela tous les Musulmans à son secours contre une poignée d’infidèles. Les populations qui habitent le territoire de Damas et celui de Naplous (l’ancienne Samarie), répondirent à cet appel.

Menacé de tous les côtés, Bonaparte fait face partout, sans interrompre les travaux du siège. Junot, envoyé à Nazareth avec trois cent cinquante hommes d’infanterie et cent cinquante chevaux, avait battu et dispersé, à Cana, un corps de deux mille cavaliers. Présumant toutefois que l’ennemi reviendrait bientôt, avec des forces plus considérables, attaquer ce faible détachement, Bonaparte envoya à son secours Kléber avec deux mille hommes.

Bataille du Mont Thabor

Bataille du Mont Thabor

Kléber, le 11 avril, rejoint l’ennemi à Loubi, et le force à rétrograder. Cependant un corps de trente mille Musulmans, fourni par les populations de Damas et de Naplous, et formé pour les deux tiers de cavalerie, s’était réuni dans la plaine d’Esrelon, et se disposait à venir chercher les Français : Kléber en donne avis au général en chef, et marche à eux pour les surprendre. Une bataille générale était inévitable : l’attendre sous Acre, c’était se mettre entre le feu des auxiliaires et celui de la place.

Bonaparte, laissant deux divisions devant Acre, court avec le reste de son armée rejoindre Kléber. Le 16 avril au matin, du sommet d’une élévation d’où il découvrait la plaine d’Esrelon et le mont Thabor, il aperçoit à trois lieues la division Kléber aux prises avec l’ennemi. A deux lieues en arrière du champ de bataille, au pied des montagnes de Naplous, étaient les tentes des Musulmans. Prenant ses dispositions pour séparer ceux-ci de leurs magasins, et les pousser vers le Jourdain, Bonaparte envoie sa cavalerie et deux pièces de canon attaquer le camp, pendant que son infanterie, divisée en deux colonnes, commandées, l’une par le général Rampon, l’autre par le général Vial, manœuvre pour tourner l’armée.

Formée en bataillon carré, la division Kléber, qui combattait depuis six heures du matin, attendait derrière un monceau de cadavres la chute du jour, moment où les Musulmans se retirent, pour les attaquer de nouveau, et frapper un coup décisif. A une heure, il entend un coup de canon dans le lointain. Assuré du secours que lui promet ce signal, il reprend l’offensive, charge en tête les alliés, qui sont chargés en queue par le général Rampon, tandis que Vial leur ferme la roule de Naplous.

Cette combinaison eut un plein succès. Pressée par ces différents corps, cette cavalerie, qui n’a de retraite ouverte que sur le Jourdain, se précipite en désordre vers ce fleuve, dans les eaux duquel périt un grand nombre de fuyards. La cavalerie française cependant s’était emparée du camp et des magasins des Musulmans. La perte des Syriens s’éleva à plus de six mille hommes. Celle des Français n’excéda pas deux cents. L’armée victorieuse passa la nuit au pied du Thabor, où elle avait combattu, et qui donna son nom à cette bataille.

 
 
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