Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 23 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Le trésor du Mont-Blanc toujours sans propriétaire

Vous êtes ici : Accueil > L’Histoire fait l’Actu > Trésor (Le) du Mont-Blanc toujours (...)
L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
Trésor (Le) du Mont-Blanc
toujours sans propriétaire
(Source : Ouest France)
Publié / Mis à jour le jeudi 1er mars 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Saphirs, émeraudes, rubis... Mais à qui appartiennent ces pierres précieuses ? En 2013, un alpiniste savoyard a découvert cet incroyable trésor sur le glacier des Bossons, dans le massif du Mont-Blanc. Placé sous scellés depuis près de cinq ans par l’État, le magot devrait retourner, au terme de ce délai, à celui qui l’a trouvé, comme le veut la loi. Mais pour le moment, l’alpiniste n’a toujours pas de nouvelles de la gendarmerie...

Cinq ans après avoir trouvé sur le glacier des Bossons des pierres précieuses, le découvreur de ces merveilles est toujours sans nouvelles de la gendarmerie de la commune de Haute-Tarentaise (Savoie) à qui il a remis le précieux magot. « Ils m’ont dit qu’ils me donneraient des nouvelles au fil de l’enquête... Je n’en ai jamais eu », précise l’alpiniste qui souhaite rester anonyme, au quotidien Le Dauphiné.

Glacier des Bossons au début du XIXe siècle

Glacier des Bossons au début du XIXe siècle

Depuis 2013, le trésor est sous scellés, le temps de mettre la main sur un éventuel propriétaire. La loi est formelle. Selon l’article 716 du Code civil, lorsqu’on découvre un trésor, on doit en avertir la mairie. Les services régionaux d’archéologie peuvent alors l’étudier pendant une durée maximale de cinq ans, après quoi l’État doit rendre le bien à celui ou celle qui l’a trouvé ou bien le lui racheter après une estimation de sa valeur. Aujourd’hui, l’alpiniste s’inquiète du fait qu’il n’a pas eu de copie de sa déposition, ni d’inventaire précis des 49 sachets de pierres précieuses mis sous scellés...

Retour sur les faits
En été 2013, un alpiniste originaire de la vallée de la Tarentaise, en Savoie, trouve une grosse pierre verte par terre, sur le glacier de Bossons, dans le massif du Mont-Blanc. « Je me suis dit : tiens, ça ressemble à du jade », raconte-t-il au Dauphiné. Plus loin, il aperçoit une boîte métallique. À l’intérieur, il découvre de petits sachets, dont certains portent la mention Made in India. Dans ces sachets, un véritable trésor soigneusement rangé : rubis, émeraudes, saphirs ! Un trésor évalué entre 130 000 et 246 000 € par un joaillier local. Le jeune homme aurait très bien pu les garder sans rien dire à personne. Mais il dépose son incroyable trouvaille à la gendarmerie de la commune de Haute-Tarentaise.

Glacier des Bossons de nos jours

Glacier des Bossons de nos jours

Comme le raconte Le Dauphiné, le site du Mont-Blanc regorge de trésors après les crashs, en 1950 et 1966, de deux avions de la compagnie Air India. Le premier crash d’un appareil appelé Malabar Princess, reliant Bombay à Londres, a causé la mort de 58 personnes, le 3 novembre 1950. Le second, un Boeing 707, qui effectuait la liaison Bombay-New York, a causé la mort de 117 passagers, le 24 janvier 1966.

Pour les militaires, l’étiquette sur les sachets laisse penser que ces pierres appartenaient à l’un des passagers. Mais ces fameuses pierres ne sont pas près de livrer leurs secrets. Le commandant Sylvain Merly, de la compagnie de gendarmerie d’Albertville, expliquait en 2013, toujours au quotidien de l’Est, qu’il était difficile de retrouver des propriétaires potentiels, 47 ans après le drame.

Lucy Embark
Ouest France

Accédez à l’article source

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !