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5 avril 1794 : Georges-Jacques Danton est guillotiné

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Éphéméride, événements
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5 avril 1794 : Georges-Jacques Danton
est guillotiné à 35 ans
(D’après « Biographie universelle ancienne
et moderne » (Tome 10) paru 1813
et « Biographie universelle ou Dictionnaire historique des hommes
qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus,
leurs erreurs ou leurs crimes » (Tome 13), édition de 1848)
Publié / Mis à jour le mercredi 5 avril 2023, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
Habile et rusé politicien dont le talent oratoire et l’ascendant sur les foules lui acquirent le surnom de « roi des halles », l’auteur du mémorable « Il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! » embrassa le principe de la Révolution dès 1789, fonda le célèbre club des Cordeliers et organisa dans l’ombre les sinistres événements de l’année 1792, s’opposant bientôt à Robespierre qu’il précéda de quelques mois sous le couperet de la guillotine, condamné par le Tribunal révolutionnaire dont il avait appuyé la création

Né le 26 octobre 1759 à Arcis-sur Aube, avocat au conseil du roi, Georges-Jacques Danton embrassa le principe de la Révolution avec toute la violence de son caractère. Il se constitua, dès 1789, l’orateur de la populace, et, par son ascendant sur elle, mérita d’être appelé plus tard le roi des halles. D’une force extraordinaire, il avait une taille colossale, la figure couturée par la petite vérole, le nez aplati et au vent, les lèvres saillantes, les yeux petits, mais le regard ardent et audacieux. Sa voix rude et tonnante faisait retentir les salles publiques, et son élocution, pleine de figures gigantesques et d’apostrophes violentes, effrayait ceux qu’elle n’entraînait pas.

Mirabeau, qui avait besoin de personnages de cette espèce pour effrayer la cour et opérer les premières secousses de la Révolution, s’en servit, dit un auteur du temps, comme d’un soufflet de forge pour enflammer les passions populaires. Robespierre et Marat l’associèrent aussi à tous leurs projets. Lors de la division de Paris, en districts, il obtint la présidence de celui des Cordeliers, dont il fit un foyer d’agitation et de turbulence démagogique.

Georges-Jacques Danton. Peinture de Constance-Marie Charpentier (1792)

Georges-Jacques Danton. Peinture de Constance-Marie Charpentier (1792)

Bientôt ces réunions ne suffirent plus aux besoins des révolutionnaires, et il fonda ce club devenu fameux, auprès duquel celui des Jacobins pouvait passer pour une assemblée d’hommes modérés. Mais ce n’était pas seulement dans les assemblées ou dans les clubs que dominait Danton ; on le voyait dans les rues, sur les places publiques, au milieu des rassemblements tumultueux, haranguant la multitude, le plus souvent avec véhémence, quelquefois avec gaieté.

Cet homme n’avait pas, comme beaucoup d’autres, embrassé la Révolution par une spéculation philosophique ; ses vues étaient moins élevées. Plus attaché aux jouissances sensuelles, il appartenait à cette classe d’intrigants qui ne tendent à de grands bouleversements que pour arriver à la fortune ; quelquefois même il ne faisait pas mystère de ses projets à cet égard. « Jeune homme, dit-il un jour à une personne connue, venez brailler avec nous ; quand vous aurez fait votre fortune, vous pourrez embrasser plus à votre aise le parti qui vous conviendra. »

Au 14 juillet, dans les journées des 5 et 6 octobre, au Champ-deMars, il se montra partout pour exciter le peuple ; sa conduite à la tête du rassemblement qui nécessita le déploiement du drapeau rouge fit lancer contre lui un décret d’arrestation qui ne put être exécuté. Quoiqu’il fût en outre poursuivi pour dettes, il se présenta devant les électeurs de Paris. Un huissier, nommé Damien, qui le poursuivait, voulant le saisir, fut arrêté lui-même comme ayant violé la souveraineté nationale. La populace, qui veillait à la sûreté de son chef, voulait assommer l’huissier, et Danton fut nommé substitut du procureur de la commune de Paris, malgré la constitution, et malgré l’Assemblée constituante elle-même, pour qui cette nomination était un outrage évident.

Les conseillers constitutionnels de Louis XVI, voyant qu’on ne pouvait vaincre Danton, ou plutôt qu’on ne l’osait pas, furent d’avis de l’acheter ; mais les personnes chargées de la négociation mirent ses services à trop bas prix ; il rejeta leurs propositions avec hauteur, et eut la hardiesse de faire entendre dans un de ses discours à la commune, que, s’il ne les avait pas acceptées, c’est qu’elles étaient au-dessous de ses prétentions.

Pour faire taire les bruits qu’alors on répandit contre lui, il se montra plus acharné contre la royauté, et contribua plus que personne à la révolution du 10 août 1792, après avoir organisé l’insurrection du 20 juin précédent. Ayant passé quelques jours à Arcis-sur-Aube, il reparut dans la capitale la veille de cette sanglante journée, mit en campagne tous les agitateurs subalternes, fit loger aux Cordeliers la fameuse légion marseillaise, donna le signal du tocsin à minuit, et encouragea les efforts des insurgés. L’assemblée, qui le nomma ministre de la justice, rendit dès lors tous les décrets qu’on venait lui demander.

Robespierre lui-même, si puissant dans la suite, n’osait paraître encore, et Danton était seul sur le champ de bataille, entouré d’un petit nombre d’amis. Il commença par faire fermer les barrières, et fit décréter qu’il y aurait des visites domiciliaires, pour rechercher ceux qu’on savait attachés au parti de la cour. Ces perquisitions furent faites au milieu de la nuit, et une foule de personnes, dont la plupart appartenaient aux classes les plus distinguées, furent jetées dans les prisons, où les attendait le sort le plus affreux. Un tribunal extraordinaire fut institué, et les premières victimes furent envoyées à l’échafaud ; mais ce tribunal, quelque redoutables que fussent les hommes qui le composaient, agissait encore trop lentement au gré des chefs ; il leur fallait des exécutions nombreuses, des coups plus terribles et plus rapides.

Dans la matinée du 2 septembre, on apprit que les Prussiens, commandés par le duc de Brunswick et ayant avec eux les deux frères du roi de France et un grand nombre d’émigrés, étaient entrés sur le territoire français, et s’étaient emparés de Longwy et de Verdun. Cette nouvelle mit la capitale dans la plus violente agitation. Danton se rendit sur-le-champ au comité de la commune, dit de Salut public, dont les membres appartenaient tous au club des Cordeliers, et eut une longue conférence avec eux. À la suite de ce colloque, on ôta aux prisonniers tous les instruments et tous les meubles qui auraient pu servir à leur défense ; on fit sortir ceux qui étaient détenus pour dettes, et quelques autres personnes assez heureuses pour intéresser les vainqueurs.

Ces mesures étant prises, le terrible ministre de la justice se rendit à la barre de l’Assemblée nationale, rendit compte des progrès de l’ennemi, et demanda qu’un armement général fût à l’instant décrété ; qu’on sonnât le tocsin, et que tous les citoyens en état de porter les armes fussent appelés au Champ-de-Mars pour s’y former en cohortes militaires et marcher contre les tyrans et leurs satellites. Le député Vergniaux rappela, dans un discours éloquent, les menaces du duc de Brunswick, et convertit en motion la demande du ministre, qui fut décrétée à l’unanimité. C’est lors de son discours à l’Assemblé que Danton y prononça ces effroyables paroles : « Le canon que vous entendez n’est point le canon d’alarme : c’est le pas de charge sur nos ennemis. Pour les vaincre, pour les atterrer, que faut-il ? De l’audace, encore de l’audace, et toujours de l’audace ! » Il remercia, dit-on, les assassins, en ces termes : « Le ministre de la Révolution et non celui de la justice vous remercie. »

De l'audace, encore de l'audace (Danton, devant l'Assemblée nationale, le 2 septembre 1792). Lithographie de 1900

« De l’audace, encore de l’audace » (Danton, devant l’Assemblée nationale,
le 2 septembre 1792). Lithographie de 1900

À peine le décret fut-il rendu, que l’alarme, la terreur se répandirent dans toutes les âmes ; au son lugubre du tocsin, au bruit de la générale, la multitude furieuse criait aux armes, insultait, menaçait tous ceux qui ne partageaient pas son délire, et les émissaires des clubs et du comité de la commune déclaraient hautement qu’avant de marcher à l’ennemi, il fallait exterminer les scélérats de l’intérieur, et désignaient surtout les prisonniers. Ces malheureux, prévoyant leur sort, supplièrent l’employé chargé de la surveillance des prisons de leur sauver la vie.

Les ministres étaient réunis à l’hôtel de la Marine ; l’employé s’y rendit : Mme Roland, femme de l’un d’eux, rapporte dans ses mémoires que Danton fut le premier auquel il s’adressa ; il lui rendit compte des mouvements qu’on voyait autour des prisons, et des alarmes des prisonniers, et lui représenta que c’était surtout à lui, en sa qualité de ministre de la justice, à leur donner assistance. « Danton, dit Mme Roland, importuné de la représentation malencontreuse de l’employé, s’écria avec sa voix beuglante, et un geste approprié à l’expression : Je me f... bien des prisonniers ; qu’ils deviennent ce qu’ils pourront ; et il passa son chemin avec humeur. »

Ce fut sous son contre-seing que parvint dans les départements l’odieuse circulaire du comité de la commune de Paris, qui invitait les patriotes à répéter dans les provinces les exécutions de septembre. Ces terribles massacres produisirent l’effet que leurs auteurs en avaient attendu ; la terreur glaça tous les esprits. Dans le plus grand nombre des départements, mais surtout à Paris, il n’y eut que les ennemis de l’autorité royale qui obtinrent des suffrages aux élections, et toutes les fonctions publiques furent remplies par des furieux.

Danton quitta le ministère de la justice — après avoir assuré l’élection de Fabre d’Eglantine et du duc d’Orléans — pour les fonctions de député à la Convention, auxquelles il avait été appelé par les électeurs de Paris. Il espérait y avoir le même ascendant que dans les clubs et sur le peuple de la capitale ; mais il y apportait un double germe de discorde et d’inimitié, ses crimes et ses succès. Quoiqu’il fût réellement le principal fondateur de la république, les véritables républicains devaient être ses adversaires.

Dès la première séance de la Convention, le 21 septembre 1792, il demanda que les propriétés fussent déclarées inviolables, et fit décréter qu’il ne pourrait y avoir de constitution que celle qui serait acceptée par le peuple ; il fit porter la peine de mort contre quiconque proposerait ou tenterait de détruire l’unité de la république, et contre les émigrés qui rentreraient en France ; refusa de rendre compte des dépenses secrètes de son ministère et se prononça pour la liberté des cultes.

Ses rapports avec Dumouriez le firent choisir pour aller conférer avec ce général sur les moyens d’opérer la conquête de la Belgique. De retour, lors du procès de Louis XVI, il répondit à quelqu’un qui lui faisait observer qu’on ne pouvait être à la fois accusateur, juge et juré : « Vous avez raison, nous ne jugerons pas Louis XVI, nous le tuerons », et il vota la mort sans sursis. Il voulut prévenir les résultats qu’il prévoyait devoir naître des querelles des Girondins et des Montagnards, mais ne put rapprocher les deux partis. Dumouriez ayant essuyé dans les environs d’Aix-la-Chapelle un échec considérable, Danton fut encore envoyé près de ce général pour surveiller sa conduite. Cette seconde mission n’aboutit qu’à le faire accuser de délapidations avec son collègue Lacroix. Mais cette accusation n’eut pas de suites.

Sa femme étant morte pendant son absence, il se fit conduire, la nuit même de son arrivée, avec des flambeaux, au cimetière, la fit déterrer, et serra le corps glacé dans ses bras, jusqu’à ce qu’on le lui enlevât pour le remettre aux artistes chargés de lui en conserver les traits. Dans la séance du 27 mars il dit qu’il fallait tuer tous les ennemis intérieurs pour triompher des ennemis extérieurs. Après la nouvelle de la défaite de Nerwinde, les Girondins lui ayant reproché ses liaisons avec Dumouriez, Danton furieux demanda que la Convention pût mettre en accusation ceux de ses membres qui seraient soupçonnés de complicité avec les ennemis de la république.

C’est de cette journée que date l’existence du fameux Comité de salut public, duquel Danton fit naturellement partie. Le 31 mai, il insista sur la nécessité de supprimer la commission extraordinaire des douze, composée de membres du côté droit. Cependant il fut sur le point de se rallier aux Girondins, lorsqu’il vit la salle envahie par Henriot, à la tête de la force armée ; mais il finit par se ranger du côté des vainqueurs.

Elu président le 25 juillet, il proposa peu de temps après d’ériger le Comité de salut public en gouvernement provisoire, annonçant d’avance qu’il refuserait d’en faire partie. Il provoqua la loi du maximum et celle sur la taxe des grains, fit décréter qu’on accorderait quarante sous par jour aux ouvriers qui se rendraient aux assemblées des sections, qui devenaient désertes, et appuya le 3 septembre la formation d’une armée et d’un tribunal révolutionnaire, etc.

Il se déclara toutefois contre le culte ridicule inventé par Chaumette, et donna son approbation au coup qui frappa les hébertistes. Ce fut le dernier pas qu’il fit avec Robespierre. La lutte entre ces deux rivaux devint alors plus animée. À son retour d’Arcis, où il était allé passer quelques jours avec sa nouvelle épouse, il trouva Camille Desmoulins et Fabre d’Églantine aux prises avec Robespierre. Dès lors, la lutte s’engagea entre Danton et Robespierre. Ceux qui en craignaient les suites essayèrent de rapprocher les deux rivaux, et les firent dîner ensemble. « Il est juste, dit Danton, en adressant la parole à Robespierre, de comprimer les royalistes ; mais il ne faut pas comprendre l’innocent avec le coupable, et nous ne devons frapper que des coups utiles à la république. — Eh ! qui vous a dit, répliqua Robespierre en fronçant le sourcil, qu’on ait fait périr un innocent ? — Il faut se montrer, dit en sortant Danton ; il n’y a pas un instant à perdre. »

Georges-Jacques Danton parlant aux autres prisonniers de la Conciergerie, le matin du jour de son exécution. Gravure de 1850

Georges-Jacques Danton parlant aux autres prisonniers de la Conciergerie,
le matin du jour de son exécution. Gravure de 1850

Et cependant il hésita, au lieu d’agir. Westermann, son principal agent, le pressait de frapper, et lui promettait assistance. Il se contenta de répondre : « Il n’oserait. » Mais avant de le braver, Robespierre avait pris des mesures, et le géant qui avait fait crouler le trône, fut arrêté dans son lit, la nuit du 31 mars 1794, sans faire la moindre résistance et conduit dans les prisons du Luxembourg. Il fut transféré le lendemain, avec son ami Lacroix, à la Conciergerie. Quelques députés voulurent réclamer contre cette arrestation ; mais Robespierre parut à la tribune, et demanda avec une dédaigneuse arrogance « quels étaient ceux qui osaient prendre le parti du conspirateur, de l’homme immoral dont le peuple allait enfin connaître les crimes », et tous gardèrent le silence.

Au bout de quatre jours on traduisit au Tribunal révolutionnaire les deux prisonniers qui daignèrent à peine répondre aux interpellations que leur fit le président. Ils s’amusaient pendant les débats à rouler des boulettes de pain entre leurs doigts, et les lançaient au nez des juges et des jurés. Danton se contenta de leur dire, en façonnant ces boulettes : « Mon individu sera bientôt dans le néant ; mais mon nom est déjà à la postérité. » Le tribunal, effrayé de leur audace, consulta les comités de gouvernement sur ce qu’il avait à faire, et ceux-ci ordonnèrent de mettre les détenus hors des débats, c’est-à-dire, de les condamner sans en entendre davantage.

En entendant prononcer sa condamnation, Danton s’écria : « Qu’on nous mène à l’échafaud : nous avons assez vécu pour la gloire ! On nous immole à l’ambition de quelques lâches brigands ; mais ils ne jouiront pas longtemps du fruit de leur victoire ; (...) j’entraîne Robespierre : Robespierre me suit. » Rentré à la Conciergerie, il dit aux prisonniers qui l’entouraient : « C’est moi qui ai fait instituer le tribunal révolutionnaire ; j’en demande pardon à Dieu et aux hommes ; je laisse tout dans un gâchis épouvantable ; il n’y en a pas un qui s’entende à gouverner ; au reste, ce sont tous des Caïns. » Puis il ajouta : « Dans les révolutions, le pouvoir reste toujours dans les mains des petits ; mais il vaut mieux être né pauvre pêcheur que de gouverner les hommes ; les insensés ! ils crieront encore vive la république, en me voyant marcher à l’échafaud ! »

Son assurance ne l’abandonna pas dans la fatale charrette ; sa tête était haute, ses regards pleins de fierté ; il semblait commander encore à la populace. Cependant le souvenir de son épouse et de ses enfants vint l’ébranler au pied de l’échafaud, et il laissa entendre cette exclamation : « O ma femme ! ô ma bien-aimée ! ô mes enfants ! je ne vous reverrai donc plus ! » puis s’interrompant : « Allons, Danton, point de faiblesse. » Se tournant ensuite vers le bourreau : « Tu montreras, dit-il, ma tête au peuple ; elle en vaut bien la peine. » L’exécuteur l’ayant empêché d’embrasser Hérault de Séchelles : « Misérable, lui dit-il, tu n’empêcheras pas nos têtes de se baiser dans le panier. » Ainsi périt Danton, le 5 avril 1794, à l’âge de 35 ans.

 
 
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