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Ces vainqueurs du Tour de France tombés au front lors de la Première Guerre mondiale

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L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
Vainqueurs (Ces) du Tour de France
tombés au front lors de la
Première Guerre mondiale
(Source : Le Soir)
Publié / Mis à jour le jeudi 10 juillet 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Ou comment la guerre de 1914-1918 emporta les vainqueurs des éditions 1907, 1908, 1909 et 1910 du Tour de France, épreuve qui débuta en 1903, créée par Henri Desgrange et Géo Lefèvre, chef de la rubrique cyclisme du journal L’Auto

Trois coureurs cyclistes marquèrent ces 4 éditions du Tour de France

Lucien Petit-Breton (1907, 1908)
Né en 1882, Lucien Mazan vit sa jeunesse en Argentine où son père avait émigré à la suite d’une défaite lors d’une élection. Il y remporte ses premières courses. Surnommé « l’Argentin » à ses débuts en France, il se fait appeler Breton puis Petit-Breton à cause d’un homonyme.

Recordman de l’heure (41,110 km) en 1905, à Paris, il remporte les grandes classiques de l’époque, Paris-Tours en 1906, la première édition de Milan-Sanremo en 1907, Paris-Bruxelles en 1908.

Lucien Georges Mazan, dit Lucien Petit-Breton

Lucien Georges Mazan, dit Lucien Petit-Breton

En 1907 et 1908, il devient le premier coureur de l’Histoire à remporter à deux reprises et consécutivement le Tour de France créé en 1903. Il abandonne le Tour 14 (comme il avait abandonné dans les quatre éditions précédentes) lors de l’étape Marseille-Nice et de la terrible traversée de l’Estérel.

Mobilisé en août 14, Mazan est affecté au pilotage des automobiles militaires à l’état-major. En 1917, il est dans les Ardennes. Le 20 décembre, il est victime d’une collision avec une charrette conduite par un homme ivre alors qu’il est porteur d’un courrier urgent. Il meurt à l’hôpital militaire de Troyes.

François Faber (1909)
Né en 1887, celui que l’on appelle « le géant de Colombes » (commune de la banlieue parisienne) porte pourtant la nationalité luxembourgeoise de son père pour laquelle cet ancien docker a opté à sa majorité.

Il se forge un très beau palmarès dans les classiques, gagnant le Tour de Lombardie en 1908, Paris-Bruxelles en 1909, Paris-Tours en 1909 et 1910, Bordeaux-Paris en 1911 et Paris-Roubaix en 1913.

François Faber

François Faber

Dauphin de Petit-Breton au Tour de France 1908, il lui succède au palmarès en 1909 et se classe 2e derrière Lapize en 1910. Il finit 9e à plus de 6 heures de Thys en juillet 1914.

Luxembourgeois comme 3 autres vainqueurs (Nicolas Frantz en 1927 et 1928, Charly Gaul en 1958 et Andy Schleck en 2010 mais après déclassement de Contador), François Faber n’est donc pas français quand la guerre éclate et il s’engage dans la Légion étrangère. Engagé sur le front de l’Artois, il disparaît au combat le 9 mai 1915, près d’Arras.

Octave Lapize (1910)
Né en 1887, Octave Lapize remporte une flopée de grandes classiques dès ses débuts : Paris-Roubaix (1909, 1910, 1911) et Paris-Bruxelles (1911, 1912, 1913) trois fois d’affilée, Paris-Tours en 1911.

Entre-temps, en 1910, il a inscrit son nom au palmarès du Tour de France, qui vit une édition historique. Cette année-là en effet, pour la première fois, la Grande Boucle part à l’assaut des mythiques cols pyrénéens (Aspin, Peyresourde, Tourmalet, Aubisque). Il est le premier coureur de l’Histoire à les franchir (sauf le quatrième). La légende est connue. Dans l’Aubisque, Lapize met pied à terre à hauteur de Victor Breyer, l’adjoint du patron du Tour, Henri Desgrange, et lui lance : « Vous êtes des criminels. Dites-le à Desgrange de ma part : on ne demande pas à des hommes des efforts pareils, j’en ai assez. »

Octave Lapize

Octave Lapize

En 14, il quitte le Tour en raison du décès de sa mère. En août, il s’engage dans l’armée et, l’année suivante, passionné d’aviation depuis qu’il s’y est initié en 1910 lors du jour de repos à Caen, il rejoint les escadrilles de combat aérien. Le 14 juillet 1917, en mission au-dessus de la plaine lorraine de la Woëvre, Lapize est abattu par deux avions ennemis en Meurthe-et-Moselle.

Le Soir

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