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25 janvier 1798 : première représentation du Prisonnier, opéra comique

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25 janvier 1798 : première représentation du Prisonnier, opéra comique
Publié / Mis à jour le lundi 23 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le succès d’un opéra comique est sans contredit un événement d’une nature bien légère ; néanmoins, quand ce succès a influé en un sens quelconque sur la marche de l’art dramatique ou musical, il mérite d’être rappelé. C’est à ce dernier titre surtout que nous mentionnons ici la première représentation du Prisonnier, ou la Ressemblance. Les paroles étaient en quelque sorte le début d’un poète qui depuis a fondé sa renommée sur des compositions d’une importance plus haute, et que l’Académie française compte dans ses rangs, l’auteur d’Edouard en Ecosse et de la Fille d’honneur. La musique est restée le chef-d’œuvre de Della-Maria, charmant compositeur français, qui avait pris en Italie des leçons de Paësiello, et qu’une mort fatale enleva de trop bonne heure.

Une harmonie forte et savante régnait exclusivement sur nos scènes lyriques ; Chérubini, Méhul avaient habitué le public au style sévère et aux accords compliqués. Les artistes imitateurs copiaient ridiculement ces artistes de génie, et dédaignaient toute mélodie qui avait un air simple et naturel. Quand Della-Maria, présenté par son poète, déroula une partition gracieuse et facile, dont l’œil le moins exercé pouvait déchiffrer les portées peu chargées de notes, le moindre symphoniste de l’orchestre se crut permis de rire tout haut. Une coalition se forma pour exécuter l’œuvre antique du jeune homme avec des lunettes et des perruques.

Tel fut le jugement des prétendus connaisseurs, cassé solennellement et cent fois de suite par l’unanime suffrage des ignorants, qui eurent la gloire de ramener les doctes. Tous les airs du Prionnier, comme les inspirations heureuses de Monsigny, Grétry, Dalayrac, devinrent proverbes en naissant. La vogue de cet opéra fut telle, que pendant longtemps il forma seul le spectacle qui commençait à huit heures, et pour lequel toutes les loges étaient louées d’avance.

A compter de ce moment, le genre simple et vrai reprit faveur : les bizarreries harmoniques ne tinrent pas heu de toutes les qualités ; guidés par l’exemple du célèbre auteur de Montana et d’Aline, les compositeurs trouvèrent le secret d’allier à la fidèle expression de la nature les profondes combinaisons de l’art.

 
 
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