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Origine noms propres en France. Anecdotes historiques

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Anecdotes insolites
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Noms propres en France (Origine des)
(Brève parue en 1834)
Publié / Mis à jour le mardi 12 janvier 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Suivant une hypothèse développée il y a quelque temps dans un recueil littéraire, l’origine de la plupart des noms de famille en France daterait environ du XIIe siècle.

Vers cette époque, les serfs s’étant successivement affranchis, chacun d’eux, en conquérant une individualité plus distincte, en s’initiant à la liberté personnelle et en détachant sa famille de l’arbre seigneurial, aurait peu à peu cessé d’être désigné uniquement sous un nom de baptême et sous celui de son seigneur.

Les noms nouveaux, choisis ou imposés par ces premières générations de chefs de famille libres, sembleraient pouvoir se diviser en cinq classes distinctes :

 La première représenterait la masse des affranchis industriels qui ont gardé le nom de leur métier : les ferriers, les chaussiers, les pelletiers, les serruriers, les fabres (fèvre ou le fébure), etc. ;

 La seconde représenterait les affranchis agricoles : du pré, de la vigne, du val, du chêne, de l’orme, du mas, du puy, de la fontaine, etc. ;

 La troisième comprendrait les affranchis nommés à des fonctions bourgeoises, ou même mercenaires ; ainsi : le doyen, le prévôt, le maire, le sénéchal, etc. ;

 La quatrième embrasserait la foule de ceux qui, n’ayant ni industrie, ni terres, se sont appelés de leur forme ou de leur caractère ; de là ces noms : le court, le grand, le courbe, le doux, le camus, etc. ;

 Enfin, la cinquième classe se composerait de ceux qui ont conservé leur nom chrétien et de baptême, et l’ont transmis à leurs enfants, comme Pierre, Paul, Luc, Antoine, Joseph, etc.

 
 
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