L’Ombre d’un doute. Napoléon : le défi de trop ? Emission du lundi 6 octobre 2014 à 20h45 sur France 3

La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, scelle le destin de l’empereur, envoyé en exil à Sainte-Hélène, une île perdue de l’Atlantique. Ainsi, en quelques mois de 1815 s’est joué le destin de l’Europe. Comment expliquer l’échec de Napoléon ? Une enquête minutieuse, menée de Fontainebleau à Waterloo, en passant par l’île d’Elbe et les palais de Vienne, tente d’expliquer la chute de Napoléon I^er.

1814 - 2014. On célèbre en ce moment le bicentenaire de la chute de Napoléon
Le 4 mai 1814, après sa défaite face aux armées coalisées d’Europe, il s’installe à l’île d’Elbe, un îlot coincé entre la Corse et l’Italie. Devenu le petit souverain d’un tout petit état, il y recrée en quelques semaines une vie de cour rythmée par les bals organisés par sa sœur Pauline. Mais la plaisanterie ne va pas durer. Moins d’un an plus tard, le 26 février 1815, Napoléon quitte l’île d’Elbe, dans le plus grand secret. A la tête d’un millier d’hommes, il débarque en France. En seulement trois semaines, une fulgurante épopée le conduit à Paris, où il reprend le pouvoir... Mais quelques semaines seulement. Car l’aventure prend fin le 18 juin 1815, à Waterloo. Napoléon y essuie une défaite sans précédent, l’une des pires de l’histoire de France.

Napoléon s’évadant de l’île d’Elbe

En 1815 s’est joué le destin d’une partie du monde. Car l’homme qui dominait l’Europe entière va devenir en quelques mois le prisonnier du rocher de Sainte-Hélène. Que s’est-il passé pour qu’il échoue dans sa reconquête du pouvoir ? Etait-ce une entreprise perdue d’avance ? A-t-il été trahi ? Avait-il toujours les capacités de mener la bataille de Waterloo ?

Pour répondre à ces questions, nous avons mené une enquête minutieuse, interrogé les meilleurs spécialistes et retrouvé des documents surprenants et inédits. Nous sommes allés chercher des indices dans tous les lieux où s’est jouée la chute de l’Aigle : du château de Fontainebleau à la plaine de Waterloo, en passant par l’île d’Elbe, Stockholm, et même par les salons des palais de Vienne. Car sur bien des aspects, de nombreux doutes planent encore sur les raisons de la chute de Napoléon.