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Ouverture d'une roseraie d'exception en France

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Ouverture d’une roseraie
d’exception en France
(Source : Le Figaro)
Publié / Mis à jour le dimanche 13 juillet 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Découvrir le charme des roses anglaises sans prendre l’Eurostar ! C’est ce que propose, à 64 km au Nord de Paris, la roseraie David Austin qui vient d’ouvrir ses portes à l’ombre de la somptueuse abbaye de Morienval.

On ne dira jamais assez combien la passion pour les mixed borders peut changer une vie. Fabrice Lebée et sa femme Catherine, qui rêvaient, pour le plaisir et le coup d’œil, d’installer, dans leur propriété familiale de Morienval (Oise), un de ces parterres de fleurs dont les Anglais ont le secret, lurent un jour sur Internet que Michael Mariott, le directeur artistique du célèbre rosiériste David Austin, pouvait se déplacer gracieusement pour donner un conseil. C’était il y a 4 ans. L’homme était justement pour affaires au pays de Jeanne d’Arc et il avait une heure à perdre entre deux rendez-vous.

La beauté de l’endroit et la qualité de la terre le conquirent et le persuadèrent qu’il avait enfin trouvé le lieu auquel rêvait David Austin depuis des lustres. Ce dernier avait tenté, naguère, de proposer à la ville voisine de Fontaine-Chaalis, célèbre pour son abbaye cistercienne et sa fête des roses, d’y installer ses créations. Mais sa proposition n’avait pas été retenue, la ville préférant se concentrer sur les roses françaises. Une abbaye en valant bien une autre, il jugea les bénédictines au moins aussi remarquables que les trappistes et l’affaire fut faite, dans ce petit vallon où quelques moutons à tête noire vous font vraiment croire que le Suffolk se cache derrière les haies de buis.

Ancien potager
La suite se hume dans les allées de l’ancien potager de l’abbaye où prospère désormais, après l’Angleterre et le Japon, la troisième collection de ce visionnaire capable de réinventer la rose ancienne en ajoutant à son charme désuet les qualités de robustesse, de parfum et de floribondité de ses modernes cousines. Citron, safran, thé, cèdre, myrrhe, miel ou vanille, le nez s’affole sous les arceaux ou grimpent des glycines. L’œil prend le relais, valsant de la générosité ronde et cuivrée d’une Lady of Shalott, au rose orangé de Morning Mist agonisant dans un astrakan d’or, sans oublier l’amusante Chapeau de Napoléon dissimulant son rose presque mauve dans une mousse vert tendre.

Roseraie de Morienval (Oise)

Roseraie de Morienval (Oise). Crédits photo : Valérie Lejeune

La mère des « Austin girls »
Depuis Constance Spry, la mère des « Austin girls » créée en 1961, plus de 200 variétés, toutes odorantes et remontantes ont vu le jour. L’abbaye de Morienval en recèle 154, réparties sur 1700 rosiers sur lesquels veille jalousement Fabrice. De ses « filles », cet ancien banquier qui fit sa carrière dans la City de Londres, sait tout : leur appétit, leurs petites misères, leur splendeur. Et comme un père aimant, il sait aussi les autoriser à se marier à d’autres jardins : tout près du salon de thé so british, la pépinière de la roseraie en propose à la vente une cinquantaine. Une belle idée de cadeau pour les mariés qui chaque année, profitant du printemps et de la maison d’invités qui jouxte la roseraie, confient à la jolie Catherine, la femme du chef jardinier, le soin d’organiser, non seulement leur messe dans l’abbatiale, mais aussi leur repas d’épousailles et leur nuit de noces. On ne peut pas voir davantage la vie en rose...

Valérie Lejeune
Le Figaro

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