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Gus, petit oiseau, grand voyage : film d'animation 3D français.

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Gus, petit oiseau, grand voyage :
pépite de l’animation 3D française
(Source : AFP)
Publié / Mis à jour le mercredi 4 février 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Le secret des migrations des oiseaux vers l’Afrique est au cœur des aventures voyageuses et initiatiques de Gus, petit oiseau, grand voyage, premier film d’animation en 3D intégralement tourné en France, en salles mercredi

Ce long-métrage d’1H30 raconte les aventures de Gus, oisillon orphelin aux grands yeux dorés, qui se voit confier les secrets et les itinéraires pour la grande migration vers l’Afrique par Darius, le doyen d’une famille d’oiseaux migrateurs, mortellement blessé par un chat affamé.

Gus, qui n’est pas du tout un oiseau migrateur, s’attache à guider la famille de Darius, petits et grands, grincheux et bienveillants, jusqu’en Afrique pour y passer l’hiver mais s’égare... jusqu’en Arctique.

Avec 10 millions d’euros de budget, Gus fait figure de poids plume dans l’animation internationale, face à Nemo et ses 75 millions d’euros de budget ou dernièrement La Reine des Neiges qui a coûté 120 millions d’euros (150 millions de dollars).

« Le projet est né il y a huit ans lorsque le scénariste Antoine Barraud m’a proposé cette histoire d’un oiseau qui emmène une famille d’oiseaux migrateurs en se trompant de chemin », a expliqué à l’AFP a productrice Corinne Houper, du studio français TeamTo (les Lapins Crétins, Angelo la débrouille).

« La même semaine, j’ai entendu un ornithologue incroyable, drôle et passionnant, Guilhem Lesaffre, raconter à la radio des anecdotes incroyables sur la vie des oiseaux migrateurs, j’ai pris ça comme un signe et j’ai eu envie de les faire se rencontrer ». Comédie pédagogique donc, qui regorge « d’anecdotes issues de la vraie vie des oiseaux et dont on imagine pas qu’elles soient vraies ».

Une scène du film Gus

Une scène du film Gus, petit oiseau, grand voyage. © Haut et Court

Leçon de vie
Une séquence du film est ainsi inspirée d’une péripétie qui a eu lieu dans le sud de la France dans les années 70. Des centaines d’oiseaux migrateurs étaient rassemblés sur des plages, incapables de traverser la Méditerranée à cause du mauvais temps. Appelés à la rescousse, ornithologues et autorités ont affrété des avions pour les transporter à bon port.

« C’est aussi une jolie leçon de vie, l’histoire de l’accomplissement d’un personnage, tout petit au début du film et qui va se réaliser à travers les péripéties et devenir un adulte bien dans ses pattes », estime la productrice.

Christian De Vita, qui réalise ici son premier long-métrage d’animation après avoir notamment collaboré, au storyboard, à Fantastic Mr Fox de Wes Anderson et Frankenweenie de Tim Burton, est particulièrement attaché aux failles de son héros. « J’aime l’idée que Gus soit imparfait avec bon nombre d’excentricités et de problèmes, il est agoraphobe, a des hallucinations, des tics nerveux, je trouve ça plus attachant qu’un superhéros toujours parfait », a-t-il expliqué à l’AFP.

Le film est servi en version anglaise par un casting américain prestigieux avec notamment les voix de Danny Glover (L’Arme fatale), Elliott Gould (Ocean Eleven), Christine Baranski (The Good Wife) ainsi que Dakota Fanning (Man on Fire) et Seth Green dans les rôles principaux. Dans la version française, Pierre Richard, Sara Forestier, Arthur Dupont et Bruno Solomone prêtent leur voix. Benjamin Renner, coréalisateur d’Ernest et Célestine nominé aux derniers oscars, a dessiné les personnages et Stephen Warbeck, oscar de la meilleure musique pour Shakespeare in Love, a composé la bande musicale.

Décrivant ses méthodes de travail à l’AFP, Stephen Warbeck, ravi de cette première expérience dans l’animation et qui a également travaillé sur Polisse de Maïwenn, a expliqué « aller chercher les scènes les plus touchantes » en premier. « Je commence par elles, elles déclenchent le désir d’écrire » la musique.

Maureen Cofflard
AFP

 
 
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