9 mars 1629 : mort de l'érudit Jérôme Aléandre

Jérôme Aléandre, dit le Jeune, pour le distinguer du cardinal, était fils d’un neveu de ce dernier, qu’on nomme ordinairement l’ancien. Il se fit connaître dès l’âge de dix-neuf ans par des poésies latines et italiennes. Il n’avait même que seize ans lorsqu’il composa Le Lagrime di Penitenza, ad imitazione de sette Salrni Penitenziali, ouvrage dont le style n’est pas sans mérite, et qui a fait mettre l’auteur au nombre des enfants célèbres par leurs études.

A l’étude des lettres Aléandre joignit celle de la jurisprudence ; et à peine âgé de vingt-six ans, il publia un commentaire sur l’ancien jurisconsulte Caïus. Il a laissé un grand nombre d’autres ouvrages dont on peut voir le catalogue dans les Memoires du père Niceron. Les écrivains contemporains d’Aléandre ont donné de grands éloges à son érudition et à l’élégance de son style.