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10 février 1258 : mort de Mostasem-Billah, trente-septième et dernier calife abbasside de Bagdad

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10 février 1258 : mort de Mostasem-Billah,
dernier calife abbasside de Bagdad
Publié / Mis à jour le jeudi 18 mars 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Comme presque tous les princes dans lesquels les dynasties s’éteignent, Mostasem-Billah manquait d’esprit, de jugement et de coeur : en succédant à son père ; le célèbre calife Mostansem n’avait succédé à aucune de ses vertus. La passion des femmes et le goût d’un luxe insensé et des amusements frivoles, amenèrent rapidement sa chute.

Parvenu au pouvoir l’an de l’Hégire 640 (de notre ère 1242), il ne tarda pas à subir des humiliations de la part du grand khan des Mogols, Kaïouk, dont le successeur, Mangou-khan, devait le détrôner. La vengeance d’un vizir prépara la conquête des Djenguiz-Khanides.

Dans l’une des querelles qui s’élevaient souvent a Bagdad entre les Chyites et les Sunnites, le vizir Mowayed’eddin prit parti pour les premiers, tandis que le fils du calife ordonnait le pillage du quartier des Chyites, et livrait leurs femmes et leurs filles aux derniers outrages. Le vizir dévora son injure, pour mieux en assurer la réparation. Flattant l’avarice de Mostasem, il lui persuada qu’une armée de cent mille hommes lui était inutile, que les Tartares ne viendraient jamais l’attaquer dans Bagdad, et que s’ils osaient y venir, les femmes, les enfants suffiraient pour les repousser. Le calife suivit aveuglément ce perfide conseil ; il dépouilla Bagdad de tout moyen de résistance. Quand le vizir vit la cité dans cet état, il en prévint Houlagou, frère de Mangou-khan ; celui-ci parut, et triompha sans peine des faibles troupes envoyées à sa rencontre. Au bout de quelques semaines de siège, les Tartares entrent dans Bagdad (5 février 1258), et célèbrent leur victoire par les plus horribles excès.

Environné d’une troupe de femmes, d’eunuques, de courtisans, Mostasem se présente au camp d’Houlagou. Le conquérant tartare refuse d’admettre l’escorte, et ne reçoit que le calife avec ses deux fils ; le troisième était mort en défendant l’une des portes de la ville. Houlagou convoque le divan, pour juger le père et les fils ; ils sont condamnés tous trois d’après les lois pénales du Yasa ou code de Djenguiz-Khan.

Suivant l’opinion la plus commune, Mostasem fut enveloppé dans un sac de cuir ou de feutre et foulé aux pieds des vainqueurs. Ainsi périt le dernier successeur de Mahomet ; avec lui s’anéantit le califat, qui avait duré 626 ans depuis Abu-Beker, et était resté 508 ans entre les mains des Abbassides. (voy. 9 Juin 754, Mort d’Abou’l-Abbas.)

 
 
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