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2 août 1815 : assassinat du maréchal Guillaume-Marie-Anne Brune

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2 août 1815 : assassinat du maréchal
Guillaume-Marie-Anne Brune
Publié / Mis à jour le mercredi 1er août 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cet homme, que la Révolution française enleva à l’étude du droit et aux travaux littéraires, pour le lancer sur les champs du bataille, était né à Brives dans le département de la Corrèze, le 13 mars 1763. Doué d’une figure martiale, d’une haute taille et d’une force remarquable, Brune se signala bientôt par une valeur et des talents qui annonçaient une vocation militaire d’un ordre peu commun. Aussi son illustration commença-t-elle avec ces victoires miraculeuses qui affranchirent le sol français de la présence de l’étranger. Depuis 1792 jusqu’en 1807, sa carrière fut une suite non interrompue de succès guerriers et diplomatiques.

En Belgique, en Vendée, en Hollande, en Italie, en Suisse, Brune recueillit d’abondantes moissons de gloire, et partout on rendit justice à la prudence, à la modération, à la dignité de son caractère. Des hommages extraordinaires, des grades élevés, des missions importantes, récompensèrent dignement ses services ; Vers 1807, envoyé à Hambourg comme gouverneur des villes anséatiques, il eut avec le roi de Suède une conférence, dont la calomnie fit usage pour le perdre dans l’esprit de Napoléon.

Frappé d’une injuste disgrâce, Brune contempla dans une inaction forcée l’invasion de la France en I8i4. Il ne tarda pas à présenter ses hommages au roi, qui l’accueillit avec faveur, et lui donna la croix de Saint-Louis. En 1815, il ne fut point un des premiers à courir au-devant de Napoléon, qui se contenta de le placer au corps d’observation sur le Var : ensuite, il ne fut pas des derniers à faire reconnaître le roi par les troupes placées sous ses ordres.

Tel est l’homme qu’une réaction aveugle et sanguinaire désigna pour une de ses victimes. Vingt ans plus tôt, Brune avait préservé Nice, Marseille et Avignon de l’horreur des massacres : cette dernière cité vit consommer lâchement le meurtre de son libérateur. Poursuivi comme une bête féroce sur la route de Toulon à Avignon, Brune avait été sauvé par des hussards hongrois. Une multitude en délire cerna bientôt la maison où il s’était réfugié ; et des assassins, pénétrant par le toit et par toutes les issues, tranchèrent une vie qu’avaient épargnée tant de combats !

Son corps, après avoir été traîné dans les rues, fut jeté dans le Rhône, puis exposé pour servir de pâture aux plus vils animaux. L’éloquence d’un avocat célèbre, aujourd’hui mandataire de la France, a seule puni cet odieux forfait et offert une expiation à la mémoire d’un guerrier, que la calomnie poursuivait encore dans la tombe.

 
 
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