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Repères de l'Histoire de France. Dates historiques, événements, personnages. Révolution française

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Repères historiques
Points de repère de l’Histoire de France. Précis chronologique abrégé. Les événements marquants et importants de notre Histoire, classés par date
Révolution française
Publié / Mis à jour le jeudi 8 avril 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 7 mn
 

Points de repère de l’Histoire de France : Révolution française. Précis chronologique abrégé consignant les événements marquants et faits historiques notoires sous la Révolution française. Toutes les dates principales nécessaires à une bonne compréhension de l’Histoire.

1789
Ouverture des États généraux à Versailles (5 mai). — Le clergé renonce à ses privilèges pécuniaires (20 mai). — La noblesse renonce aux mêmes privilèges (23 mai). — Élection de Bailly à la présidence du tiers état (3 juin). — Le tiers état se constitue en Assemblée nationale (17 juin). — Le roi fait fermer la salle de l’Assemblée nationale à Versailles.

— Serment du Jeu de Paume (20 juin). — Séance royale des États généraux ; le roi casse les résolutions du tiers état déclarant inviolables les députés de la nation (23 juin). — A la demande de Louis XVI, le clergé et la noblesse se réunissent au tiers état (27 juin). — L’Assemblée nationale se déclare constituante (9 juillet). — Renvoi de Necker (11 juillet). — Prise de la Bastille par le peuple de Paris (14 juillet).

— Commencement de l’émigration (16 juillet et suiv.).

— Bailly est nommé maire de Paris, et La Fayette commandant de la milice parisienne (16 juillet). — Le roi, à Paris, accepte la cocarde tricolore (17 juillet).
— Séance nocturne de l’Assemblée nationale dans laquelle sont décrétés : l’égalité d’impôts, l’abolition des droits féodaux, privilèges et justices seigneuriales et la vénalité des offices (4 août). — Décrets établissant la liberté religieuse (23 août) et la liberté de la presse (24 août). — Rappel de Necker à la tête du ministère (28 août). — Émeute à Paris : le peuple se porte à Versailles et force le roi et sa famille à revenir dans la capitale (6 octobre). — Translation (12 octobre) et première séance (19 octobre) de l’As-semblée nationale à Paris, salle du Manège, près des Tuileries. — Présentation au roi du premier texte des Droits de l’Homme. — Création des assignats (17 décembre).

1790
L’Assemblée nationale décrète la division de la France en 83 départements (15 janvier). — Le roi se rend à l’Assemblée nationale et jure de maintenir la Constitution (4 février). — Décrets : supprimant les
voeux monastiques (13 février) ; et les droits féodaux (15 mars) ; enjoignant la vente des biens nationaux, à concurrence de 400 millions (17 mars) ; attribuant à la nation seule le droit de guerre et de paix (22 mai) ; fixant la liste civile du roi et le douaire de la reine, ensemble à 29 millions (9 juin) ; supprimant tous titres de noblesse, ordres, livrées et armoiries (19 juin).
Fête de la Fédération (des 83 départements) au Champ-de-Mars (14 juillet). — Sédition militaire à Nancy (31 août). — Démission de Necker (4 sept.). — Décret sur l’organisation judiciaire et supprimant les Parlements (7 septembre). — Acceptation par le roi de la Constitution civile du clergé (26 décembre).

1791
Loi sur la prestation de serment des ecclésiastiques (26 janvier). — Le peuple de Paris détruit les parapets du château de Vincennes (28 février). — L’église Sainte-Geneviève prend le nom de Panthéon (4 avril) ; le corps de Mirabeau, qui vient de mourir, y est déposé. — Abolition de la torture ; adoption de la guillotine (31 mai). — Fuite du roi : il quitte clandestinement Paris avec la reine, leurs enfants, le dauphin et Madame Royale, sa soeur Madame Élisabeth et M. de Tourzel (20 au 21 juin) ; son arrestation à Varennes (22 juin). — Le roi et les personnes qui l’accompagnaient sont ramenés à Paris (25 juin). — Décret enjoignant aux émigrés de rentrer en France dans les deux mois (9 juillet). — Translation des cendres de Voltaire au Panthéon (11 juillet). — Le roi est suspendu de ses fonctions jusqu’à la présentation de l’Acte constitutionnel (15 juillet).

L’empereur d’Allemagne et le roi de Prusse se mettent d’accord, à Pilnitz, pour menacer l’Assemblée constituante de prendre les armes afin de délivrer le roi (27 août). — Acceptation par le roi de la Constitution (13 septembre). — Réunion à la France d’Avignon et du Comtat Venaissin (14 septembre). — Clôture de l’Assemblée nationale (30 septembre) et son remplacement par l’Assemblée législative (1er octobre). — Mesures contre les émigrés (28 octobre, 8 et 11 novembre). — Pétion est nommé maire de Paris (17 novembre), Manuel, procureur-syndic de la commune de Paris (2 décembre), Narbonne, ministre de la guerre (6 décembre).

1792
Les princes de la famille royale et plusieurs autres émigrés sont décrétés d’accusation (1er janvier). — Déclaration de guerre à l’empereur d’Autriche François II (20 avril) et commencement des hostilités près de Lille (28 avril). — Échec des Français à Tournai. Le général Dillon est assassiné, le général Biron se replie sur Valenciennes. — Un décret menace de la déportation les ecclésiastiques non assermentés (26 mai). — Décret ordonnant la formation d’un camp de 20000 hommes près de Paris (8 juin). — Veto du roi à cette mesure (10 juin), les faubourgs se soulèvent contre le veto du roi (20 juin). — Luckner (maréchal français) est victorieux à Menin (19 juin), à Courtrai et à Ypres (20 juin).

Décret proclamant que la patrie est en danger (11 juillet).

Le roi est suspendu de ses fonctions et enfermé au Temple avec sa famille (10 et 12 août). — Décret convoquant une Convention nationale (10 août). — Décret d’accusation contre les Girondins (15 août). — Décret fixant à 21 ans la majorité des Français (16 août). — La Fayette quitte la France avec son état-major (20 août). — Luckner est remplacé par Kellermann (23 août). — Massacre, par la populace, des prisonniers détenus pour causes politiques dans les prisons de Paris (2, 3, 4 septembre). — Suppression par décrets des ordres : de Malte (19 septembre) et de Saint-Louis (15 octobre). — Dernière séance de l’As-semblée législative et installation de la Convention nationale (21 septembre). — La Convention déclare la royauté abolie et proclame la République (21 septembre). — Un décret rendu postérieurement fixe au 22 septembre le commencement de l’an W de la République. — Décret portant la peine de mort contre les émigrés pris les armes à la main (6 octobre). — Décret proscrivant les dénominations Monsieur et Madame et les remplaçant par citoyen et citoyenne (10 octobre). — Réunion de la Savoie à la France : elle forme le département du Mont-Blanc (21 et 27 novembre). — Décret portant que Louis XVI sera jugé par la Convention (3 décembre). — Louis XVI, mandé à la barre de la Convention, répond aux quarante-deux questions de Barrère, président, et choisit pour ses défenseurs Tronchet et Target : le premier seul accepte (11 décembre). — Nouvelle comparution de Louis XVI devant la Convention (26 décembre).

Faits de guerre : d’août à fin décembre. 2 septembre reddition de Verdun par Beaurepaire, marche du roi de Prusse sur Paris ; 11 septembre : le comte d’Artois se joint à l’armée prussienne avec 6 000 cavaliers ; 14 septembre : retraite des Français sur Châlons-sur-Marne ; 20 septembre : victoire de Kellermann sur les Prussiens à Valmy ; 22 septembre : occupation de la Savoie par les Français ; 28 septembre : prise de Nice par les Français ; 29 septembre : bombardement de Lille, prise de Spire par Custine ; retraite des Prussiens ; 4 octobre : prise de Worms ; 13 octobre reprise de Verdun ; 21 octobre : prise de Mayence par Custine et de Longwy par Kellermann ; 22 octobre : évacuation du territoire français par les Prussiens 28 octobre : prise de Francfort-sur-le-Mein par Custine ; 6 novembre : victoire de Jemmapes, remportée par Dumouriez ; 8 et 12 novembre : prise de Tournai, de Gand et de Charleroi par les Français ; 13 au 30 novembre : les Français prennent les villes de Bruxelles, Ostende, Malines, Ypres, Furnes, Bruges, Anvers, Tirlemont ; 2 décembre : prise de Namur ; 10 et 14 décembre : prise de Ruremonde, Merzick, Freidenburg et Saarbrück ; 21 décembre : l’année française s’empare de tout le pays compris entre la Saar et la Moselle jusqu’à Consaarbrück.
Le 28 novembre, un corps de Hessois resté dans Francfort, a livré cette ville aux Prussiens qui en ont massacré la garnison française.

1793En cette année, le duc de Choiseul, combattu par la favorite de Louis XV, la comtesse du Barry, fut disgracié. Le prétexte de son renvoi fut l’appui qu’il donnait au Parlement, lequel était en lutte avec la Cour. Condamnation à mort de Louis XVI et son exécution (17 et 21 janvier). — Déclaration des princes (émigrés) reconnaissant le dauphin pour roi de France, (17 octobre). — Condamnation et exécution de vingt et un députés girondins (31 octobre). — Établissement du culte de la Raison (10 novembre). — Condamnation et exécution du duc d’Orléans, de Mme Roland, de Bailly, du général Houchard, de la comtesse du Barry (31 octobre au 8 décembre). — Reprise de Toulon aux Anglais par Dugommier (19 décembre), avec le concours de Bonaparte, alors capitaine d’artillerie et qui sera nommé l’année suivante général de brigade. — C’est en cette année qu’ont lieu les premiers essais de télégraphie optique par Chappe (12 juillet). — En cette année également que les mois de l’année commencent à porter les noms qui les mettent en concordance avec les saisons (Calendrier républicain).

1794
Le chancelier de Maupeou, créature du parti ennemi du duc de Choiseul, prit la place de ce dernier. Incapable, corrompu et vindicatif, Maupeou fit expier au Parlement ses velléités d’indépendance : les meilleurs de ses membres furent exilés, et le ministre forma un parlement de son choix (le Parlement Maupeou), dont la composition le fit tourner en dérision. Pendant ce temps, l’abbé Terray que Maupeou s’était adjoint pour les finances, gaspillait les deniers publics et lais-sait la concussion et la spéculation achever la ruine de l’État. Le duc d’Aiguillon, chargé des affaires étrangères, mais médiocre diplomate, complétait ce triumvirat dont l’administration acheva de consommer le discrédit et l’appauvrissement de la France. Marseille est déclarée rebelle et sans nom (16 janvier). — La Convention décrète la liberté des nègres et une loi proclame l’abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises (4 février). — Adoption par la Convention du drapeau national à trois couleurs : bleu, blanc, rouge (15 février). — Achèvement par les Anglais de la conquête de la Martinique (22 février). — Fondation de l’École polytechnique (11 mars). — Condamnation et exécution : des Hébertistes (24 mars), de Danton, Camille Des-moulins, etc. (5 avril). — Les rois d’Angleterre et de Prusse et le stathouder concluent à La Haye un traité contre la France (19 avril). — Les armées de la coalition s’emparent de Landrecies (30 avril). — Proclamation, à l’instigation de Robespierre, de l’existence de l’Être suprême (7 mai) et première fête nationale en son honneur (8 juin). — Condamnation et mort de Madame Élisabeth, soeur de Louis XVI (10 mai). — Succès des années de la République à Tourcoing, Fleurus, Ypres, Ostende, Mons, Tournai, Gand, Bruxelles, Namur, Nieuport, Anvers (du 15 juin au 31 juillet). — Atrocités ordonnées par les commissaires du gouvernement dans les départements : Carrier et Fouché à Nantes, Tallien à Bordeaux, Lebon dans le Pas-de-Calais, etc. — Chute de Robespierre et du parti de la Montagne ; exécution de Robespierre et de soixante et onze de ses partisans (27 et 28 juillet, soit les 9 et 10 thermidor : c’est la fin du régime dit de la Terreur).

1795

— Succès des Français en Espagne (Fontarabie, 1er août ; Saint-Sébastien, 4 août). — Occupation de Trèves par les Français ; reprise par eux du Quesnoy, de Valenciennes, de Condé (6 au 30 août). — Explosion de la poudrière de Grenelle à Paris (31 août). — Reprise du fort de Bellegarde et occupation d’Aix-la-Chapelle (18 et 22 septembre). — Destruction par la marine française des établissements anglais à Sierra-Leone et autres points de la côte d’Afrique (24 septembre). — Prise de Juliers, Bois-le-Duc, Cologne, Vanloo, par les Français (22 septembre au 7 octobre) et de Maestricht, Nimègue, puis Figuières (4, 8 et 27 novembre).

— Établissement, par décret, du Conservatoire des Arts et Métiers : 10 oct. et de l’EcoIe Normale : 30 octobre.

— Suppression de toutes les mesures et lois édictées pour établir ou assurer le maximum (24 décembre). — Invasion de la Hollande par les Français (25 déc.). En cette année, la France perd les petites Antilles. — Les Anglais s’emparent momentanément de la Corse (fév. à juin). — Masséna, à la tête d’une armée française, envahit le Piémont (avril), est battu et obligé de battre en retraite sur Gênes. — Révolution à Genève en faveur de la France (19 juillet). — Grave disette en France. — Les Français occupent Amsterdam (19 janvier). — Prise de la flotte hollandaise (immobilisée par les glaces) par des hussards français (20 janvier). — Prise de Berg-op-Zoom et de Zwoll par les Français. — Prise de Rosas (act. Pyrénées-Orientales) par les Français (3 février). — Première pacification de la Vendée conclue à La Jaunaye (15 février). — Division, par décret, de la commune de Paris en douze arrondissements (21 février). — Les conventionnels Barrère, Billaaud-Varennes, Colot d’Herbois et Vadier sont décrétés d’accusation et arrêtés (2 mars). — Combat naval dans la Méditerranée (13 mars). Insurrection des faubourgs de Paris contre la Convention (1er avril). — Traité de paix, conclu à Bâle, entre la République française et le roi de Prusse (5 avril). — Décret introduisant le système décimal dans les poids, monnaies et mesures (7 avril). — Traité de paix et d’alliance entre la France et les Provinces-Unies (Hollande) (16 mai). — Insurrection à Paris des Jacobins (20 au 28 mai). — Suppression, par décret, du Tribunal révolutionnaire (31 mai). — Prise de Luxembourg par les Français (7 juin). — Déclaration de la mort au Temple du dauphin, fils de Louis XVI (8 juin). — Le comte de Provence, frère de Louis XVI, alors à Vérone, prend le titre de roi de France sous le nom de Louis XVIII, le nom de Louis XVII ayant été censé porté par le dauphin mort au Temple (juin). — Combat naval à la hauteur du Morbihan (23 juin). — Reprise par Charette de la guerre en Vendée (24 juin). — Occupation par les Français de Bilbao et Vittoria (17 juill.). — Traité de paix, à Bâle, entre la France et l’Espagne (22 juillet). — Établissement, par décret, du Conservatoire de musique (3 août). — Passage du Rhin par l’armée française de Sambre-et-Meuse, et prise de Dusseldorff (6 septembre). — Capitulation de Manheim (20 septembre). — Proclamation de la Constitution de l’an III (23 septembre). — Décret incorporant au territoire de la République tous les pays conquis en deçà du Rhin, la Belgique, l’État de Liège et le Luxembourg Ier octobre), — Débarquement d’une cadre anglaise à l’île d’Yeu (2 octobre). — Insurrection des Sections de Paris contre la Convention, écrasée par le général Bonaparte : 13 vendémiaire (5 octobre). — Défaite des Français par les Autrichiens à Hochst et devant Mayence (11 et 29 oct.). — Création de l’Institut de France (25 octobre). — Fin de la session de la Convention nationale et sa clôture (26 octobre). — Première séance des deux Conseils législatifs (28 octobre). — Combats de Manheim et de Morbach (29 octobre).

 
 
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