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Repères de l'Histoire de France. Dates historiques, événements, personnages. Période IXe et Xe siècles

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Repères historiques
Points de repère de l’Histoire de France. Précis chronologique abrégé. Les événements marquants et importants de notre Histoire, classés par date
IXe et Xe siècles
Publié / Mis à jour le jeudi 8 avril 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 5 mn
 

Points de repère de l’Histoire de France : IXe et Xe siècles. Précis chronologique abrégé consignant les événements marquants et faits historiques notoires des IXe et Xe siècles. Toutes les dates principales nécessaires à une bonne compréhension de l’Histoire.

845
Les Normands remontent le cours de la Seine sur leurs barques et pillent les environs de Paris.

847
Charles le Chauve rend l’édit de Marron, près de Maestricht, par lequel les seigneurs sont dispensés de suivre le roi à la guerre à moins que ce ne soit contre l’étranger, et les hommes libres ont la faculté de choisir leur suzerain autre que le roi.
Vers cette époque, le roi reconnaît la souveraineté du duc de Bretagne ; il constitue le duché de France, dont le premier titulaire est Robert surnommé le Fort (tige des Capétiens : il fut le bisaïeul de Hugues Capet) ; et le comté de Flandre en faveur de son gendre Baudouin Bras-de-Fer.

866
Par faiblesse ou incapacité, Charles le Chauve n’avait organisé aucune défense générale contre les Normands qui devenaient de jour en jour pins audacieux et pénétraient en France par tous les fleuves ; il avait cm suffisant de laisser à chaque seigneur riverain la défense de son territoire. Les pirates s’étaient établis en France en plusieurs endroits, notamment dans Ille d’Oyssel, près de Rouen et dans Ille de Noirmoutier d’où ils partaient pour infester les contrées d’alentour et où ils remisaient leur butin. Un de leurs chefs, Hastings, qui avait été serf aux environs de Troyes, était particulièrement redoutable. Robert le Fort réunit les forces de quelques autres seigneurs pour marcher contre lui ; une bataille se livra près de Brissarthe dans l’Anjou, où Hastings fut battu, mais Robert le Fort y perdit la vie.

877
En cette année fut dressé, par Charles le Chauve, le capitulaire de Kiersy-sur-Oise (capitulaire : ordonnances, ou recueil d’ordonnances, divisés en chapitres) qui assurait aux seigneurs l’hérédité des fiefs, charges et dignités qu’ils n’avaient possédés jusqu’alors qu’il titre temporaire. — Mort de Lothaire, empereur d’Italie. — Charles le Chauve passe promptement les Alpes dans le but de s’emparer du trône devenu vacant et réussit en effet à se faire couronner empereur à Rome ; mais en s’en retournant, il meurt, au pied du mont Colis.

871-879
Règne de Louis H le Bègue, fils de Charles le Chauve (né en 846), qui ne se distingua que par la facilité avec laquelle il se laissa arracher de nouveaux fiefs par les seigneurs de son entourage. Cependant Bernard, duc de Septimanie, s’étant révolté contre son autorité, il allait se mettre en route pour le châtier, lorsqu’il mourut. — En cette même année, Boson, beau-frère de Charles le Chauve, fonda à son profit le royaume d’Arles (dit aussi de Provence, ou de Bourgogne cisjurane).

879
Louis III et Carloman, fils de Louis le Bègue recueillirent sa succession et régnèrent de concert, bien qu’ils se fussent partagé le royaume de telle sorte que Carloman avait l’Aquitaine et la Bourgogne. Louis avait dû abandonner une partie de la Lorraine à Louis de Germanie. Les deux frères dirigèrent une expédition contre leur oncle Boson, se trouvant frustrés des territoires que celui-ci s’était adjugés pour les ériger en royaume ; ils s’emparèrent, après un siège de deux ans, de sa ville de Vienne, mais ils durent abandonner cette guerre pour se retourner contre les Normands au nord-ouest de leur royaume. Grâce à cette circonstance, Boson conserva son trône si récemment édifié. — Ils remportèrent quelques succès dans la lutte qu’ils entreprirent contre les pirates, notamment à Saucourten-Nimeu, dans la Somme actuelle ; mais Louis III mourut d’un accident en 882.

882
Mort de Louis III. — Carloman seul roi. Ce dernier ne régna seul que deux ans. Il mourut en 884, victime comme son frère, d’un accident, sans que rien de particulier ait marqué la fin de son règne.

884
Avènement de Charles le Cros, fils de Louis le Germanique et d’Emma de Bavière, né en 839. Le trône laissé par Carloman revenait à son deuxième frère Charles, fils posthume de Louis le Bègue, mais celui-ci n’était encore qu’un enfant de cinq ans. Pour cette raison, les seigneurs élurent Charles, qui se trouva à la tête d’un empire aussi vaste que celui de Charlemagne. Le nouveau roi était paresseux, incapable et lâche. Il laissa les Normands poursuivre leurs ravages et s’enhardir jusqu’à venir mettre le siège devant Paris. La future capitale de la France souffrit cruellement au cours de ce siège, mais fut héroïquement défendue par ses habitants commandés par Eudes, fils de Robert le Fort et par l’évêque Cozlin. Charles le Gros n’arriva, avec 40 000 hommes d’armes, au secours des Parisiens assiégés depuis onze mois, que pour acheter la retraite des Normands, ce qui permit aux pirates d’aller piller d’autres provinces.

887
Indignés de la lâcheté de Charles le Gros et de son incapacité, les seigneurs, réunis en la diète de Tribur, le déposèrent, et partagèrent son empire en sept royaumes indépendants : 1. France ; 2. Provence (Bourgogne cisjurane) ; 3. Bourgogne transjurane ; 4. Italie ; 5. Lorraine ; 6. Allemagne (Germanie) ; 7. Navarre. Eudes fut, à Compiègne, proclamé roi de France par les seigneurs.

888
Eudes continua avec succès la lutte contre les Normands, sur lesquels il remporta entre autres victoires, celle de Montfaucon où il leur tua 20000 hommes.

896
Charles, fils posthume de Louis le Bègue, n’avait pas renoncé à la succession de son père. Une ligue se forma entre seigneurs de son entourage pour faire valoir ses droits, et prit les armes contre Eudes. Les amis de Charles furent vaincus, mais Eudes, par esprit de justice et pour éviter de nouvelles réclamations, lui céda les provinces situées entre Seine et Meuse.

898
Mort de Eudes. — Le duché de France passe à son frère Robert. Charles III (le Simple) occupe seul le trône.

911
Traité de Saint-Clair-sur-Epte conclu entre Charles III et Rollon, chef des pirates normands établis dans l’ancienne Normandie, dans le but de mettre un ternie aux incursions de ces aventuriers dans le haut pays. Charles donnait sa fille Gisèle en mariage à Rollon et abandonnait à ce dernier la Neustrie maritime qui devint de ce fait le duché de Normandie, sous les conditions que Rollon se reconnaissait le vassal du roi de France et embrasserait avec ses compagnons le christianisme, ce qu’ils firent solennellement à Rouen. II est remarquable que les Normands se fixèrent assez facilement au sol et que la Normandie ne tarda pas à devenir une des plus prospères provinces de France. Rollon mourut en 931.

922
Soulèvement des seigneurs contre Charles le Simple, causé par leur dépit d’avoir vu le roi prendre pour favori et ministre un certain Haganon, auquel ils reprochaient l’obscurité de sa naissance et son esprit d’intrigue. Dans une assemblée, ils le déposèrent et élurent à sa place Robert (frère d’Eudes), qui se fit aussitôt sacrer à Reims. Charles III marcha contre ce rival et lui livra bataille à Soissons. — Bataille de Soissons : Robert y est tué, mais Charles le Simple est battu. Charles prend la fuite, va se réfugier auprès du duc de Vernandols, est livré quelque temps après par celui-ci à ses ennemis, et enfermé au château de Péronne, où il meurt en 929. Le fils de Robert, Hugues le Grand, ayant rallié ses partisans, achève la victoire de Soissons et ceint la couronne des rois de France.

923
Maître de la couronne, Hugues l’offrit à son beau-frère Raoul (gendre de Robert), duc de Bourgogne, mais sous le nouveau roi, il dirigea les affaires de l’Etat. Hugues se fit remarquer par les campagnes heureuses qu’il entreprit contre les Hongrois, descendants des Huns, qui avaient envahi le royaume après avoir ravagé l’Allemagne et qui n’étalent pas moins redoutables que leurs ancêtres.

936
A la mort de Raoul, il y eut un interrègne de cinq mois, pendant lequel Hugues continua de gouverner. Il appela au trône un fils de Charles le Simple et d’Odgiwe, né en 921 : Louis W, dit d’Outre-mer, parce qu’il résidait alors en Angleterre où il s’était réfugié après la bataille de Soissons ; c’est à lui d’ailleurs que revenait en droit la couronne. Louis IV batailla bravement contre les Hongrois et les Normands, mais il voulut s’affranchir de la tutelle de Hugues le Grand et, fait prisonnier dans un des combats qui se livrèrent à cette occasion, il dut faire abandon de tous ses biens pour se racheter. Sur l’intervention de son beau-frère Othon, empereur d’Allemagne, dont il avait épousé la sœur Gorberge, disent les uns, du pape, disent les autres, Hugues lui rendit, avec la liberté, la ville de Laon. Louis mourut en 954.

954
Avènement de Lothaire (fils du précédent). Ce fut encore Hugues le Grand qui présida à l’avènement de ce nouveau roi, mais en gardant pour lui toute l’autorité.

956
Mort de Hugues le Grand. — Son fils aîné Hugues Capet lui succède comme duc de France et maire du palais avec tout le pouvoir qu’il avait eu.

974
Lothaire eut quelques démêlés avec Othon (d’Allemagne), qui se réglèrent les armes à la main. Complètement dominé par le maire du palais et tenu en suspicion par les seigneurs, il ne put donner la mesure de sa valeur, qui était réelle. Il mourut en 986.

986
Avènement de Louis V, fils de Lothaire et d’Emma (né en 967). Ce prince ne régna, d’ailleurs sans éclat, que quatorze mois. Il mourut d’un accident de chasse. Ce fut le dernier Carolingien.

 
 
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