Le Magazine 36 pages Au sommaire du NUMÉRO 27 : fontaines miraculeuses ; Philis de la Charce ; censure au théâtre ; huile de faîne ; paranymphes ; montres... Numéro 27(Juillet/Août/Septembre 2008) Véracité des exploits de Mlle de la Charce En septembre 1692 paraissait dans le Mercure Galant une nouvelle impressionnante affirmant notamment que « le zèle qu’a fait paraître Mlle Philis de la Charsse (sic) nouvelle convertie, en Dauphiné, pour le service du Roi ne doit pas être oublié. Elle a empêché la désertion des peuples depuis les environs de Gap jusqu’aux Baronnies, elle s’est mise à (...) Publié le mercredi 20 janvier 2010, par Redaction La France pittoresque, c'est aussi le premier magazine de la petite Histoire de France : une revue de 36 pages couleur lancée l'hiver 2001/2002, s'appuyant sur des chroniques d'époque et abondamment illustrée de gravures anciennes. Pour partir sur les traces de ses ancêtres et mieux connaître ses racines. Constituée d'ARTICLES DE FOND permettant au lecteur de connaître les POINTS-CLÉS de chaque thème abordé, ainsi que les ANECDOTES historiques et piquantes qui s'y rapportent, cette publication aborde tous les aspects d'une vie oubliée ou méconnue, des traditions aux légendes, en passant par les métiers, les industries, les inventions, les fêtes, les institutions, les rites ou encore les personnages ayant marqué leur temps. Lancée en décembre 2001, cette revue sans publicité de la France d'autrefois, porte un regard original et inhabituel sur notre passé. Magazine culturel et de loisir mettant en avant l'Histoire enrichissante et piquante, sa ligne éditoriale en rend la lecture accessible à tous. Au sommaire de ce numéro... Port de la chemise de jour et de nuit Plébiscité par le peuple, les rois et les religieux, en laine ou en lin et désigné par le mot camisia dès le Ve siècle, le chainse et bientôt chemise est un « drap de la pudeur », faisant parfois office (...) XVIIe siècle ou le retour de la chemise de nuit ? On a prétendu que l’habitude de coucher nu s’était perpétuée bien au-delà du XVIe siècle, en s’appuyant notamment sur une phrase que Molière prête à Cathos dans le cinquième acte des Précieuses ridicules (...) Drap de la pudeur et cérémonial royal L’État de la France nous révèle que le roi Louis XIV ayant quitté son lit, prenait aussitôt un premier déjeuner. « Sa Majesté après le déjeuner ôte sa robe de chambre, et le maître de la garderobe lui tire (...) Fête des Paranymphes pour étudiants brillants Marquant l’accession des étudiants en théologie à la licence et disparaissant en 1747, la fête des paranymphes, initialement honorée de la présence du Parlement, met en scène un orateur chargé de (...) Bataille pour l'obtention du premier lieu des Paranymphes En 1636, le jeune de Gondi, futur cardinal de Retz, venait de courir heureusement sa licence. En politique qu’il était déjà, il avait dédié ses thèses à des saints pour être sûr de ne blesser par aucune (...) Paranymphes mêlant plaisanterie et connaissance L’objet de l’institution des paranymphes était d’entretenir les jeunes étudiants en théologie dans le goût de la bonne et ancienne littérature, en ramenant leur imagination encore jeune et sensible à (...) 1794 : la faîne pour enrayer la pénurie d'huile d'olive Afin d’enrayer la pénurie d’huile d’olive - dont on faisait alors une importante consommation dans l’alimentation - consécutive aux troubles survenus en 1793 dans le midi de la France, le Comité de (...) Porcs privés de faîne par la Convention Le 12 fructidor an II (29 août 1794), la Convention nationale, après avoir entendu le rapport de ses comités d’agriculture et des domaines, décrétait : « Art. 1 - Il est permis à tous particuliers (...) 9 octobre : « jour des insultes » à Bron Se déroulant chaque 9 octobre à Bron, jour de la Saint-Denis, ces étranges réjouissances étaient pour tous l’occasion de laisser sourdre ses haines, jalousies, à grand renfort de mensonges ou de vérités (...) 1711 : la fête de Bron marquée par un drame Depuis un temps immémorial les habitants de Lyon avaient coutume d’aller se promener à Saint-Denis-de-Bron le dimanche suivant la fête du saint, les uns par dévotion, les autres par délassement, et (...) Les origines de Courtisols divisent les érudits A la fin du XVIIIe siècle, plusieurs hypothèses sont émises par les érudits quant aux origines du village de Courtisols dans la Marne, fondé par une colonie suisse pour les uns, par les conquérants de (...) Du cadran solaire à la montre Influencé par les exigences de la vie monastique du Moyen Age, l’art de mesurer le temps, qui depuis l’antiquité la plus reculée se contente de suivre la marche des ombres solaires et l’imparfaite (...) Montres sonnantes trahissant leurs propriétaires La plupart des montres construites au XVIe et au XVIIe siècle sonnaient en passant, comme les horloges. On en trouverait au besoin la preuve dans la comédie du Menteur, qui fut écrite en 1642. (...) Instauration de l'heure décimale révolutionnaire Le 24 novembre 1793, la Convention partagea le jour astronomique en dix heures au lieu de vingt-quatre : « perfectionner l’horlogerie, et rendre les productions de cet art utiles et accessibles (...) Le pivert : un orgueilleux protégé du dieu Mars ? Il eût été difficile que l’imagination populaire ne brodât point sur les fonctions quelque peu mystérieuses et l’aspect singulier du pivert, à qui nous devrions la pluie et qui passa pour un animal bête (...) Censure au théâtre ou les acteurs et comédiens traqués Jusqu’en 1706 et l’implication du lieutenant de police, la surveillance des pièces de théâtres était empreinte d’une anarchie administrative plaçant les comédiens sous la menace continuelle de sévérités (...) Les différents visages de la censure du théâtre Tandis que l’édit sur les duels venait d’être rendu et que Richelieu poursuivait ceux qui, bravant sa défense, mettaient l’épée à la main, parut une tragédie de Corneille où le duel se trouvait légitimé : (...) Théâtre sous le joug du lieutenant de police Saint-Simon rapporte qu’en 1697, « le roi chassa fort précipitamment toute la troupe des comédiens italiens et n’en voulut plus d’autres. Tant qu’ils n’avaient fait que déborder en ordures sur le (...) Sanctification des chambres d'auberges Les meurtres étant jadis fréquents dans les auberges et la croyance au retour nocturne des esprits sur les lieux du crime répandue, la frayeur des trépassés et revenants écarta un temps moult (...) Décentralisation au XXe siècle Au début du XXe siècle, on imaginait la décentralisation comme enfin opérée, tout rapprochant désormais Paris de la province, tandis que tout contribuait autrefois à les éloigner, et notamment la (...) Fromage du Gévaudan apprécié des Romains Un texte de Pline du Ier siècle (livre XI, chapitre 42 intitulé De diversitate caseorum) porte que : « A Rome ce rendez-vous des productions de tous les pays du monde, et où par conséquent on peut (...) Monnaies anciennes disparues pourtant omniprésentes Avoir maille à partir avec quelqu’un, c’est avoir une maille à partager (le mot partir signifiant autrefois partager) ; et, au figuré, avoir des différends, des discussions sur des choses de la plus (...) Lutte des marchands de cidre pour leurs intérêts Constituée tardivement bien que le jus fermenté de pomme et de poire soit d’un usage très ancien dans les Gaules, la corporation des marchands de cidre et de poiré n’hésite pas à défendre farouchement (...) Bouteilles et carafons sous haute surveillance Sous Louis XV, les liquides tels que vins fins ou ordinaires, liqueurs, sirops, bières, cidres, huiles, etc., étant vendus au litre, demi-litre, quart de litre, l’autorité imposa que les bouteilles (...) Fontaines miraculeuses d'Eutrope et d'Eustelle Attirant les jeunes filles désireuses de trouver mari à leur goût, donnant naissance à des pèlerinages qui eux-mêmes deviendront de notoires foires, les fontaines dédiées à sainte Estelle et saint (...) Qui se cache derrière saint Eutrope ? Les vieux écrivains des cinq premiers siècles de notre ère ne nous ont rien laissé sur Eutrope ; l’existence de ce saint personnage ne repose que sur la tradition locale recueillie au VIe siècle. (...) Découverte du tombeau d'Eutrope au XIXe siècle Le 19 mai 1843, durant les travaux de restauration de la crypte de saint Eutrope, fut mis au jour une profonde excavation, murée et voûtée, recelant un tombeau portant sur son couvercle le mot (...) Moines de la Charité prenant les armes Au début du XIIIe siècle, le comte de Nevers Hervé de Donzy souhaitant placer son jeune frère Geoffroy à la tête de l’importante abbaye de la Charité, les moines arguèrent de l’endettement important de (...) Mythiques fourmis chercheuses d'or Hérodote paraît avoir rapporté le premier que, dans des déserts de sable, près de la Bactriane, vivent des fourmis dont la taille est entre celle d’un chien et celle d’un renard, ajoutant qu’on en (...) Souvigny terre de légendes ? Vers 1840, on pouvait encore admirer, en prenant l’ancien chemin de Maltaverne, presque à la sortie de Souvigny, un antique ormeau se dressant sur un tertre qui domine la route. Chacune de ses (...) Philis de la Charce ou la Jeanne d'Arc du Dauphiné Si par son éducation et les mœurs patriarcales de sa famille, Philis de la Charce semblait vouée à une paisible existence, une invasion ennemie l’aurait, selon la légende, incitée à réunir vassaux et (...) Le courage de Philis salué par son ennemi ? Dans son roman intitulé Mademoiselle de La Tour du Pin, paru en 1847 et où la fantaisie se donne si libre carrière qu’il contribue à faire naître des doutes sur la réalité foncière des événements, la (...) Véracité des exploits de Mlle de la Charce En septembre 1692 paraissait dans le Mercure Galant une nouvelle impressionnante affirmant notamment que « le zèle qu’a fait paraître Mlle Philis de la Charsse (sic) nouvelle convertie, en Dauphiné, (...) La nudité envahit processions et usages Du XIIIe siècle au XVIIe siècle, on vit des processions composées d’hommes, de femmes et d’enfants en chemise ou absolument nus, la nudité ayant également la part belle dans un usage détestable (...) Coutume de « donner les innocents » Dans son Pantagruel, Rabelais utilise l’expression « être innocenté », allusion à ce qui se pratiquait alors en France le jour des Innocents, où les jeunes personnes un peu novices, qu’on peut (...) Mode du Directoire dictée par les bals parisiens Au lendemain de la Terreur, les échafauds à peine renversés, la réaction dansante fut soudaine et impétueuse, des bals s’organisant en tous points de la capitale et accueillant les survivants qui s’y (...) Retour à la rubrique/section Le Magazine 36 pages