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23 mai 1706 : bataille de Ramillies

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23 mai 1706 : bataille de Ramillies
Publié / Mis à jour le mercredi 22 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La bataille d’Höchstadt, perdue en 1704, la quatrième année de la guerre de la succession d’Espagne, avait été le terme des brillantes prospérités de Louis XIV. La bataille de Ramillies, en 1706, fut encore plus funeste, et mit le comble aux revers de la France. On s’était battu près de huit heures à Höchstadt, et on avait tué près de huit mille hommes aux vainqueurs ; mais à la journée de Ramillies, on ne leur en tua pas deux mille ; ce fut une déroute totale ; les Français y perdirent vingt mille hommes, la gloire de la nation, et l’espérance de reprendre l’avantage.

François de Neufville, duc de Villeroy

François de Neufville, duc de Villeroy

La cause de celte grande défaite fut la trop grande confiance que le maréchal de Villeroy avait dans ses lumières, et la mauvaise disposition qu’il avait fait prendre à l’armée française. Notre aile gauche, couverte par la petite Gette et par les marais qui la bordent, ne pouvait ni attaquer ni être attaquée ; en conséquence Marlborough, qui commandait l’armée ennemie, fortifia sa gauche de tout ce qu’il avait pris sur sa droite qui lui devenait inutile, au lieu que le maréchal de Villeroy ne toucha point à sa gauche ; cette faute causa sa défaite, et cette défaite devint une déroute par la confiance perdue, et parle trouble qui s’empara des esprits.

Le maréchal, au désespoir, n’osait écrire au roi. Il resta cinq jours sans envoyer de courrier : enfin, il écrivit la confirmation de cette nouvelle, qui consternait déjà la cour et tout le royaume ; et quand il reparut devant le roi, ce monarque au lieu de lui faire des reproches, lui dit ces mots sublimes : « Monsieur le maréchal, on n’est pas heureux à notre âge. »

Cette défaite donna lieu à beaucoup d’épigrammes et de couplets satiriques. En voici un qui donnera une idée suffisante des autres :

C’est bien dommage, sur ma foi,
Que monseigneur de Villeroy
Soit déjà maréchal de France ;
Car dans cette grande action,
On peut dire, sans complaisance,
Qu’il a mérité le bâton.

 
 
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